Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Au ciel, brillaient encore quelques étoiles, de leur dernier éclat pâli.

Une étrange rumeur venait du fond de Paris et semblait gagner les rues de proche en proche. Au loin, de sourdes détonations éclataient. Les cloches sonnaient le tocsin. Des cris s’élevaient, cris de fureur, plaintes déchirantes…

Pendant quelques minutes, le maréchal écouta cette énorme rumeur. Son visage s’assombrit, ses tempes battirent le rappel de l’angoisse.

Alors, il courut à la chambre où dormaient Jeanne de Piennes et Loïse.

Loïse, dès le premier coup de cloche, s’était habillée, et maintenant elle aidait sa mère à se vêtir.

– Tu n’as pas peur, mon enfant? dit le maréchal.

– Je n’ai pas peur, répondit la jeune fille. Mais que se passe-t-il? Pourquoi ces cloches et ces clameurs?

– Je vais le savoir. Mets tes vêtements de route, mon enfant, et tiens toi prête à tout!

François serra les deux femmes dans ses bras et s’élança au dehors. En traversant la grande salle du rez-de-chaussée, il entendit l’horloge sonner la demie de trois heures.

Dans la cour, il trouva ses gentilshommes armés, écoutant l’horrible tumulte dont les rafales allaient grandissant de minute en minute. Les gens d’armes étaient à leur poste.

– Monseigneur, s’écria l’un des gentilshommes, le jeune La Trémoille, que le vieux duc de La Trémoille avait placé auprès de Montmorency pour y apprendre, avait-il dit, l’honneur, le courage et la vertu – monseigneur, je suis sûr que les guisards attaquent le Louvre! Il faut courir au secours du roi [28]! Écoutez! écoutez! On se bat au Louvre!…

Le maréchal secoua la tête. Une inexprimable inquiétude l’envahissait. Non! Il ne s’agissait pas d’un coup de force tenté par Guise!… Guise eût procédé plus vite, plus silencieusement! Mais quoi alors?…

– La Trémoille, dit-il, et vous, Saint-Martin, poussez une pointe jusqu’à la Seine…

Les deux jeunes gens s’élancèrent dans la rue.

Il était tout près de quatre heures lorsqu’ils revinrent. Et sans doute ce qu’ils avaient vu devait être horrible, car ils étaient livides, hagards. De plus, ils avaient dû en découdre, car leurs habits étaient en lambeaux, et Saint-Martin perdait du sang par deux blessures.

– Maréchal! râla Saint-Martin, on meurtrit les huguenots en masse!… on tue… on…

Il tomba évanoui, tout d’une masse.

– Monseigneur! rugit La Trémoille, on tue mes frères! Partout! au Louvre! dans les maisons! dans les rues! Hommes! femmes! enfants! On tue! On tue! Au secours, monseigneur!

– J’y vais! dit Montmorency d’un accent qui fit courir un long frisson parmi les hommes d’armes.

Et il commanda, comme jadis quand il partait pour Thérouanne; d’une voix forte, puissante, il commanda:

– À cheval, messieurs! Holà! mon destrier de bataille!…

Il y eut dans la cour un rapide tumulte de prise d’armes, de chevaux qu’on amenait, cliquetis d’armes et d’éperons…

– Messieurs, dit François, nous allons tenter l’impossible: atteindre le Louvre, pénétrer jusqu’au roi, lui parler, lui demander d’arrêter le carnage… et s’il refuse… bataille!

– Bataille! rugirent les gentilshommes.

– Ouvrez la porte! commanda le maréchal.

Le suisse se précipita vers la grande porte.

À ce moment, un étrange tumulte envahit la rue, tumulte de reîtres arrivant au pas de course, de lourds chevaux martelant le pavé, d’épées entrechoquées, armures, jurons, ébrouements de chevaux… et tout ce tumulte s’arrêta devant l’hôtel… et une voix éclatante, terrible, sauvage, hurla:

– À l’assaut! au pillage! à sac! Sus! sus! sus!…

– Trop tard! rugit La Trémoille en s’arrachant les cheveux.

– Mon frère! gronda François de Montmorency. Mon frère! Enfin!… Nous allons donc nous retrouver face à face comme dans les bois de Margency!…

Et d’une voix terrible qui domina les puissantes rafales de la tempête de mort, il cria:

– Henri! Henri! Malheur! malheur à toi!…

Un formidable coup de madrier ébranla la grande porte massive.

– Pied à terre! commanda Montmorency.

La manœuvre s’exécuta, les chevaux furent rentrés aux écuries.

François, en quelques secondes, prit son dispositif de bataille: devant la porte fermée, les quarante hommes d’armes sur un front de dix arquebuses, et sur quatre rangs: le premier rang, prêt à faire feu, les trois autres, l’arme au pied. À gauche de la porte, un groupe de gentilshommes armés de longues piques; à droite, un autre groupe. Montmorency, sur le perron de l’hôtel, dominant cet ensemble, l’estramaçon au poing.

Un deuxième coup de madrier retentit sourdement sur la porte.

– Lâche! Lâche! hurla la voix de Damville, je relève ton défi! Me voici! Où es-tu, que je te soufflette de ton gant!…

– Ouvrez la porte! tonna Montmorency.

De droite et de gauche, les deux groupes de gentilshommes se précipitèrent, firent tomber les lourdes ferrures, attirèrent à eux les deux énormes vantaux de chêne massif, la porte se trouva grande ouverte!…

Manœuvre audacieuse, manœuvre sublime! Et aussi manœuvre admirablement raisonnée; car les assaillants qui se ruaient pour enfoncer la porte demeurèrent stupéfaits de la voir s’ouvrir – stupéfaits, inquiets, frappés de crainte.

Il y eut dans la rue un recul désordonné devant cette porte qui s’ouvrait.

Puissante et calme, la voix de François tomba du haut du perron:

– Premier rang!… Feu!…

Les dix arquebuses tonnèrent; d’effroyables clameurs retentirent; les dix hommes, déjà, avaient dégagé le deuxième rang et rechargeaient leur armes.

– En avant! En avant! vociféra Damville.

– Deuxième rang!… Feu!…

Un rideau de flammes, un nuage de fumée noire, un coup de tonnerre, cris, vociférations, insultes, tourbillon de recul dans la rue…

– Troisième rang!… Feu!…

– Quatrième rang!… Feu!…

Dans la ruelle par où avaient débouché les Pardaillan, les troupes de Damville fuyaient; trente cadavres jonchaient la rue, à droite et à gauche de la porte, une foule énorme, reîtres, cavaliers, gens du peuple, pêle-mêle, gesticulant, hurlant, et Damville mettant pied à terre, livide de rage, fou furieux, tendant le poing à la forteresse, geste impuissant!…

– Fermez la porte! commanda la voix puissante et calme de Montmorency.

Cependant, Henri de Damville retrouva promptement le sang-froid nécessaire pour organiser un deuxième assaut.

Il commença par rassembler ses reîtres et ses cavaliers auxquels il fit mettre pied à terre; les chevaux furent conduits au bord de la Seine, à l’endroit où aboutissait le bac du passeur.

Puis il fit refouler à droite et à gauche de l’hôtel la foule hurlante.

Alors, devant l’hôtel, il tint conseil avec quelques-uns de ses gentilshommes.

Tout cela dura une heure.

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque Damville acheva son dispositif pour une nouvelle attaque.

Dans Paris, la rumeur immense de l’égorgement se confondait avec les mugissements des cloches. De tous côtés, Damville entendait les cris des victimes poursuivies et massacrées, les clameurs des bandes de carnassiers qui passaient, rapides visions infernales; des incendies éclataient; des bûchers s’allumaient; des flammes écarlates, au loin, à droite, à gauche, montaient parmi des tourbillons de fumée; partout, on tuait, on brûlait, une soûlerie énorme se dégageait de ce décor d’enfer… et lui seul ne tuait pas! Lui seul ne brûlait pas!…

Les lèvres blanches, la moustache tremblante, la voix brève et rauque, il donnait ses ordres.

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