Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre I

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En 1553, Jeanne, fille du seigneur de Piennes, épouse secrètement François, le fils aîné du connétable de Montmorency. La guerre qui s'achève contre Charles Quint sépare le jeune couple. Jeanne se retrouvant seule, met au monde une petite fille Loïse. Mais Henri, frère de François, est amoureux lui aussi de Jeanne et dévoré par la jalousie. Lors du retour de François, Henri fait enlever la petite Loïse par le vieux chevalier Honoré de Pardaillan et oblige Jeanne à s'accuser d'adultère devant son époux qui la quitte effondré…
Zévaco, auteur anarchiste et populaire, nous propose, avec ce cycle de dix romans, dans un style alerte, vif et piquant, une histoire pleine d'action et de rebondissements qui ne pourra que plaire, par exemple, aux amoureux de Dumas. Comme dans le cycle des Valois – La Reine Margot, La Dame de Monsoreau et Les Quarante-cinq – la trame historique, très bien mêlée à la fiction, nous fait vivre avec les grands personnages que sont Catherine de Médicis, Charles IX, Henri III, Henri de Guise, etc.

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Huit hommes saisirent le lit, le soulevèrent sur leurs épaules, et les autres se formèrent en cortège, avec de sourdes malédictions, Jeanne marchant en tête!…

Henri, comme dans un cauchemar, vit le cadavre franchir la porte, puis Jeanne disparaître et, au loin, dans le village, il n’entendit plus qu’un sourd murmure d’imprécations…

Alors, violemment, il frappa le sol du pied, sortit, sauta sur son cheval et, furieusement, ventre à terre, il s’enfuit…

Jeanne, en arrivant chez la vieille nourrice où elle avait ordonné de porter le corps, tomba à la renverse, écrasée, anéantie, sans une larme, la force factice qui l’avait soutenue jusque-là soudain brisée.

Presque aussitôt, une fièvre intense se déclara; elle perdit la connaissance des choses, et seul le délire témoigna qu’elle vivait encore.

*******

Henri passa une nuit terrible, avec des accès de honte humiliée, des accès de fureur démente, et des crises de passion. Le lendemain, il retourna à Margency, prêt à tout, – peut-être à un meurtre.

Une nouvelle l’écrasa: Jeanne se mourait! Son délire tomba.

Dès lors, il revint tous les jours rôder autour de la maison paysanne…

Cela dura des mois. Près d’une année s’écoula… une année atroce pendant laquelle sa passion s’exaspéra, pendant laquelle aussi il apprit tout à coup que Thérouanne avait succombé, que la place avait été rasée, que la garnison avait été passée au fil de l’épée, que François avait disparu!…

Disparu!…

Mort peut-être?…

Il l’espéra! Oui, dans l’âme de ce frère, germa, grandit et se fortifia l’abominable espoir…

François avait été tué: cela devait être!

Et il en eut l’irrévocable conviction le jour où quelques hommes d’armes exténués, amaigris, en lambeaux, passèrent par Montmorency et s’arrêtèrent au manoir.

Il les interrogea.

Ils racontèrent la prise de Thérouanne, la cité incendiée, rasée, le grand massacre de la garnison…

Quant au chef, quant à Montmorency, disparu!

On ne savait ce qu’il était devenu.

Et leur opinion se résuma très ferme.

– Mort!…

On l’avait vu un moment derrière une barricade que plus de trois mille assaillants attaquaient…

Et tranquille désormais, Henri se remit à rôder autour de la maison, attendant patiemment que Jeanne fût enfin guérie.

Un jour – onze mois après le départ de son frère! – il aperçut enfin Jeanne dans le pauvre verger de la vieille nourrice. À la palpitation de son cœur, il comprit que l’amour était tout-puissant en lui.

Jeanne était en grand deuil.

De son père? ou de François?

Nul ne le savait…

Seulement, elle tenait dans ses bras un enfant qu’elle serrait passionnément sur son sein.

Henri s’en retourna lentement, combinant un plan.

Enfin, Jeanne était guérie! Enfin, il allait pouvoir agir! C’était simple: enlever la jeune femme et l’emmener de force au manoir, l’emporter comme les hommes primitifs devaient emporter, dans leurs bras velus, la femme choisie! Le crime arrêté, étudié dans tous ses aspects, Henri se sentit plus calme qu’il ne l’avait jamais été depuis un an.

En arrivant dans la cour d’honneur, il vit un cavalier tout poudreux qui venait de mettre pied à terre.

Henri pâlit…

Mais il lui sembla que cet homme avait une figure joyeuse, qu’il était porteur d’une nouvelle qu’il devait croire heureuse…

Et il n’osait l’interroger.

Mais à peine ce cavalier l’eut-il aperçu qu’il se dirigea vers lui et, d’une voix paisible, il dit en s’inclinant:

– Monseigneur François de Montmorency, délivré de sa captivité, sera, après-demain, dans le manoir de ses pères. Il m’a fait l’honneur de m’envoyer en avant pour prévenir de son arrivée son bien-aimé frère et toutes les personnes qui lui sont chères… Ce sont ses paroles expresses…

Henri devint livide; dans un éclair, il entrevit son frère se dressant en justicier, le frappant du coup mortel.

Puis un afflux de sang empourpra son visage et fit ses lèvres toutes violettes. Il leva le poing au ciel et râla:

– Malédiction!

Puis il s’abattit tout d’une pièce, foudroyé, assommé comme un bœuf à l’abattoir…

V LOÏSE

Pendant quatre mois, Jeanne avait lutté contre la mort. Dans la pauvre chambre de paysans où on l’avait couchée, elle se débattit des jours et des nuits contre la fièvre cérébrale qui devait ou la tuer ou la laisser folle, de l’avis de tous.

Elle ne mourut pas. Elle ne devint pas folle.

Au bout du quatrième mois, elle était hors de danger, et la fièvre avait disparu pour toujours.

Dans un grand lit, les yeux attachés aux poutres noircies par le temps, Jeanne passa alors de longues années dans un silence effrayant. Pourtant, quand elle était seule, elle prononçait tout bas de vagues paroles de tendresse, d’infinie tendresse, adressées à qui?… Elle seule le savait!

La maladie, cependant, l’avait brisée. Une insurmontable faiblesse la clouait dans ce lit où elle avait tant souffert…

Deux autres mois s’écoulèrent ainsi.

Un matin d’automne, comme la fenêtre ouverte laissait entrer le soleil d’octobre, doux comme un adieu de l’été, Jeanne se sentit plus forte et voulut se lever.

La vieille nourrice l’habilla en pleurant de joie.

Une fois debout, Jeanne essaya d’aller jusqu’à la fenêtre dont la gaie clarté l’attirait.

Mais à peine eut-elle fait deux pas qu’elle porta vivement les mains à ses flancs en poussant un cri de détresse: la première douleur de l’enfantement venait de lui infliger cette redoutable morsure qui est le suprême avertissement de la Vie sortant de ses limbes.

La nourrice la coucha.

Bientôt des déchirements plus profonds se produisirent dans l’être de la jeune femme; les douleurs se succédèrent plus violentes; au bout de quelques heures, dans un dernier spasme de souffrance, elle crut qu’elle mourrait enfin…

Quand elle revint à elle, quand elle put soulever ses paupières alourdies, quand elle put regarder, un long frémissement de joie et d’amour la fit palpiter tout entière: là, tout contre elle, sur le même oreiller, ses deux poings minuscules solidement fermés, ses paupières closes, sa petite figure blanche comme du lait, rose comme une feuille de rose, ses lèvres entrouvertes par un faible vagissement, l’enfant, l’être tant espéré, tant adoré, l’enfant était là!…

– C’est une fille! murmura la vieille nourrice avec ce sourire baigné de pleurs que les femmes ont devant le mystère de la naissance.

– Loïse! balbutia Jeanne dans un souffle imperceptible.

Et avec l’étonnement infini, le ravissement extasié des jeunes mères, elle répéta:

– Ma fille… ma fille…

Elle tourna son visage vers l’enfant, n’osant le toucher, osant à peine bouger. Et souriante, bégayant des choses très douces, elle l’enveloppa de la caresse de son regard. Et tout à coup elle éclata en sanglots.

– Pauvre adorée… pauvre mignonne innocente… c’est donc vrai!… Tu n’auras pas de père!…

Alors, avec des précautions de douceur, Jeanne approcha ses lèvres du visage de sa fille. L’enfant vagissait délicatement. Et soudain, son poing s’ouvrit, sa main s’abattit sur la tête de la mère, ses doigts saisirent avec énergie une mèche des cheveux fins; et, sous le baiser maternel, comme si elle fût sentie rassurée, la frêle enfant s’endormit subitement.

*******

Loïse grandit en force et en beauté. Dès que ses traits commencèrent à se former, il fut évident que cette fillette serait un miracle de grâce et d’harmonie. Ses yeux bleus riaient: c’étaient des aurores de lumière; sa bouche était un poème de gentillesse. Chacun de ses mouvements, chacun de ses gestes avait on ne sait quelle élégance exquise. Nulle qualification de beauté ne pouvait convenir à cet adorable bébé: elle était la beauté même.

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