Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I

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Nous sommes à Paris en 1609. Henri IV règne, sous la menace permanente des attentats. Le chevalier de Pardaillan, qui n'a pas retrouvé son fils, rencontre un jeune truand, Jehan-le-Brave, en qui il ne tarde pas à reconnaître l'enfant de Fausta. Or, Jehan-le-Brave, qui ignore tout de ses origines, est amoureux de Bertille de Saugis, fille naturelle d'Henri IV. Pour protéger sa bien-aimée et le père de celle-ci, c'est-à-dire le roi, il entre en conflit avec tous ceux qui complotent sa mort: Concini et son épouse, Léonora Galigaï, Aquaviva, le supérieur des jésuites qui a recruté un agent pour ses intentions criminelles, le pauvre Ravaillac. Le chevalier de Pardaillan s'engage dans la lutte aux côtés de son fils, aussi bien pour l'observer que pour protéger le roi. Or, Fausta jadis avait caché à Montmartre un fabuleux trésor que tout le monde convoite, les jésuites, les Concini, et même le ministre du roi Sully. Seule Bertille connaît par hasard le secret de cette cachette, ainsi que le chevalier de Pardaillan…

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– Non, dit gravement Léonora. Tu oublies, Saêtta, que je suis mère.

– C’est vrai, dit vivement Saêtta, pardonnez-moi, signora. C’est vrai que vous êtes mère… Je puis parler sans crainte… je serai compris.

– Oui, dit Léonora avec la même gravité.

– Tout de suite, reprit Saêtta, Margarita et moi nous nous mîmes à adorer l’enfant. À tel point, signora, qu’il me vint des idées auxquelles je n’avais jamais songé, ni Margarita non plus… Pour l’enfant, je m’avisai de trouver que le métier que je faisais était hideux. Je l’abandonnai. J’étais un vrai maître en fait d’armes. J’ouvris une académie. L’innocente créature, il faut croire, nous avait apporté la chance avec le bonheur. Mon académie prit. Je gagnais ma vie presque aussi bien qu’avec mon ancien métier. Avec le temps, ma réputation, qui commençait à se faire, s’agrandissant, je pouvais espérer trouver sinon la fortune, du moins l’aisance pour nos vieux jours, et amasser en plus une somme rondelette à donner en dot à notre Paolina quand elle serait en âge d’être mariée à son tour.

Il se laissa tomber lourdement sur un siège et souffla fortement.

– Repose-toi un peu, fit Léonora avec douceur. Il secoua la tête d’un air farouche.

– Ma Paolina allait atteindre ses quatorze ans. Elle était plus belle encore que sa mère. Nous en étions fous, et orgueilleux donc!… Quand elles sortaient ensemble, la mère, avec ces vingt-huit ans, paraissait la sœur de sa fille. Et on les admirait, on les respectait aussi, parce qu’elles étaient irréprochables… et parce que j’étais là, moi, et qu’on me redoutait. Toutes les deux, on les eût prises, l’une pour une fleur épanouie sous la caresse du soleil, l’autre pour un frais bouton prêt à s’épanouir à son tour… Moi, j’allais sur mes trente-deux ans. Mes affaires prospéraient. J’avais inventé un coup foudroyant qui faisait fureur. Je l’avais appelé la Foudre, en italien la Saêtta. En le démontrant, je ne manquais jamais de m’écrier: Ecco la Saêtta!» Et le nom m’était resté. Et j’étais quasi célèbre sous ce nom-là. Tout me souriait. Entre ma femme et ma fille également belles, également adorées, quatorze années d’un bonheur surhumain s’étaient écoulées qui m’avaient paru brèves comme des journées de soleil… Cela ne pouvait pas durer.

Il se tut un instant, refoulant péniblement les sanglots qui l’étouffaient. Quand il se sentit plus calme, il reprit:

– Nous étions presque riches et, avec la fortune, l’ambition m’était venue… pour l’enfant, bien entendu. Un jour, jour de malheur, jour de malédiction, la princesse Fausta vit Paolina. L’enfant lui plut. Elle nous la demanda, assurant qu’elle ferait sa fortune et la marierait à quelque noble seigneur de son entourage. Pensez un peu, quelle aubaine inespérée pour nous!… Notre petite Paolina suivante d’une souveraine!… J’étais fou d’orgueil… la mère aussi d’ailleurs… La souveraine se montrait conciliante. En dehors de son service, nous pourrions voir l’enfant tant qu’il nous plairait, soit que nous allassions au palais, soit qu’elle vînt à la maison… Bref, nous fîmes cette impardonnable folie d’accepter. Pendant près d’un an, nous n’eûmes rien à regretter. La petite se déclarait heureuse. La souveraine était très sévère, très exigeante, paraît-il, mais, au demeurant, se montrait bonne et généreuse. Je la comblais de bénédictions… Fou! triple fou!…

Il demeura un moment haletant, essuyant d’un revers de main machinal la sueur qui perlait à son front. Il fit un effort violent et continua d’une voix rauque:

– Un jour, nous arrivons au palais, Margarita et moi, pour voir la petite. Nous aimions à la voir dans son costume magnifique, au milieu de ces splendeurs… Nous étions aveugles, fous, fous à lier, je vous dis. Donc, nous arrivons. Bon. Qu’est-ce que nous voyons dans la cour d’honneur?… Devinez un peu, signora.

– Je ne sais pas. Quelque tête sans doute.

– L’échafaud, signora, un bel échafaud, tout dressé… avec le bourreau qui, appuyé sur sa hache, attendait patiemment au pied de l’échelle raide. Et tout autour, les gentilshommes, pages, écuyers, dames d’atours, suivantes, servantes, hommes d’armes, tous et toutes. Et la souveraine, debout, impassible, à son balcon. Nous cherchons la petite des yeux. Nous ne la voyons pas. Je ne suis pas très tendre, signora, néanmoins, je poussais un rude soupir de soulagement. Je pensais que ce n’était pas là un spectacle à montrer à mon enfant et dans la candeur de mon âme, je remerciai la souveraine qui avait épargné le hideux spectacle d’une exécution capitale à ma Paolina si délicate, si pure.

Et Saêtta eut un éclat de rire de dément.

– Ah! la bonté et la générosité de la souveraine!… Vous allez voir, signora, que je lui devais bien les remerciements que je lui adressais dans mon cœur… Savez-vous ce qui arriva?

Et comme Léonora ébauchait un geste évasif:

– Ne cherchez pas, dit-il avec violence, vous ne trouveriez pas. Voici ce qui arriva: un homme, tout de noir vêtu, monta sur l’échafaud et, à voix haute, il lut un grimoire où je ne compris pas grand-chose, si ce n’est qu’il y était question d’une méchante et pernicieuse trahison, déjà magnanimement pardonnée une fois et plus méchamment renouvelée. Il y était question aussi d’exemple salutaire à donner et d’une tête à trancher devant toute la maison assemblée… Et tout à coup, comme un effroyable coup de tonnerre, Paolina, le nom de notre enfant, retentit sur nos têtes égarées!… C’était la condamnation à mort de notre enfant que nous venions d’entendre!… Cet échafaud! c’était pour elle qu’il était dressé!… Ce bourreau! elle qu’il attendait?… Cette hache? sur son cou si blanc qu’elle allait s’abattre!… elle, la chair de notre chair, notre sang, notre cœur, notre tout!… La fatalité implacable et aveugle nous avait amenés là, à point nommé, horreur!… épouvante!… folie!… pour que nous fussions témoins de l’exécution de l’infâme sentence!

– Horrible! murmura Léonora émue.

– Vous entendez d’ici le double hurlement qui jaillit de nos poitrines oppressées… Je voulus m’élancer… Je fus saisi, maintenu, réduit à l’impuissance, malgré ma résistance désespérée… Alors, je me mis à genoux sur la terre, je criai, j’implorai, je menaçai, je pleurai… Et la mère, la douloureuse mère, fit comme moi… Elle se roula à terre, s’arracha les cheveux, se meurtrit le visage, et elle parlait, elle disait je ne sais quoi… des choses qui eussent attendri les pierres sans doute, car autour de nous on sanglotait, on criait grâce, merci… La souveraine demeura inflexible. Alors, je demandai, puisqu’il fallait du sang à la strige, qu’elle prît ma tête en échange de celle de mon enfant. Elle refusa.

«- Qu’on leur donne le corps pour qu’ils le fassent enterrer chrétiennement. C’est tout ce que je peux faire pour eux!

«Voilà ce que dit la généreuse, la magnanime, la noble, la sainte Fausta.»

Saêtta, les yeux exorbités, écumant encore au souvenir de l’épouvantable vision évoquée, se tut un moment, pendant lequel Léonora l’entendit râler, secoué de longs frissons. Et deux noms, comme une plainte déchirante, revenaient constamment à ses lèvres:

– Margarita!… Paolina!…

Peu à peu, le bravo se calma. Il redressa la tête. Sa physionomie reprit sa rude expression accoutumée. Seulement, il était très pâle et une lueur sinistre brillait dans ses yeux froids.

– Comment je sortis de là, emportant le corps de ma fille morte, et de ma femme évanouie? Je ne sais pas… Ce que je sais, c’est que huit jours plus tard, Margarita, terrassée par la fièvre, Margarita qui n’avait pas cessé de délirer depuis l’effroyable minute où elle avait vu la tête de son enfant rouler sous la hache du bourreau, Margarita dormait de son dernier sommeil auprès de sa fille où je l’avais fait inhumer… J’étais seul au monde désormais.

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