Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nous sommes à Paris en 1609. Henri IV règne, sous la menace permanente des attentats. Le chevalier de Pardaillan, qui n'a pas retrouvé son fils, rencontre un jeune truand, Jehan-le-Brave, en qui il ne tarde pas à reconnaître l'enfant de Fausta. Or, Jehan-le-Brave, qui ignore tout de ses origines, est amoureux de Bertille de Saugis, fille naturelle d'Henri IV. Pour protéger sa bien-aimée et le père de celle-ci, c'est-à-dire le roi, il entre en conflit avec tous ceux qui complotent sa mort: Concini et son épouse, Léonora Galigaï, Aquaviva, le supérieur des jésuites qui a recruté un agent pour ses intentions criminelles, le pauvre Ravaillac. Le chevalier de Pardaillan s'engage dans la lutte aux côtés de son fils, aussi bien pour l'observer que pour protéger le roi. Or, Fausta jadis avait caché à Montmartre un fabuleux trésor que tout le monde convoite, les jésuites, les Concini, et même le ministre du roi Sully. Seule Bertille connaît par hasard le secret de cette cachette, ainsi que le chevalier de Pardaillan…

Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Au même instant, trois griffes se tendirent avidement vers Concini.

Celui-ci ne doutait pas de la bonne foi des trois sacripants. S’il avait eu des doutes, le discours habile de Gringaille les eut complètement dissipés. La demande ne le surprit ni le choqua. Elle était dans les usages. Elle lui parut toute naturelle. Il se fouilla vivement. Un geste de déception lui échappa et il sacra, réellement désolé:

Porco Dio! j’ai tout donné à cette vieille sorcière… Je n’ai plus rien sur moi.

Conciliants, ils firent preuve de bonne volonté. Gringaille, qui avait soulevé le lièvre, déclara le premier, rondement:

– Qu’à cela ne tienne! Je me contenterai pour ma part de cette superbe chaîne d’or que vous avez au cou. Et toi, Escargasse?

– Moi, je vois là certaine agrafe qui ferait assez bien mon affaire. Et toi, Carcagne?

– Moi, je serais curieux de savoir si cette bague qui brille au petit doigt de monseigneur fera autant d’effet au doigt de certaine petite main de ma connaissance.

Au fur et à mesure qu’ils désignaient l’objet de leur choix, Concini, sans hésiter, arrachait le bijou et le leur jetait. Cet âpre marchandage, cette façon de curée à peine voilée ne le révoltait pas. Elle le rassurait de plus en plus. Elle était une preuve manifeste de la loyauté de leurs intentions.

Il avait eu un moment de rage folle, de désespoir intense, lorsqu’il avait constaté qu’il n’avait pas une maille sur lui. Il les connaissait trop bien pour ne pas être assuré que, sans les arrhes réclamées, il n’obtiendrait rien d’eux. Pour assurer sa vengeance prête à lui échapper, il se serait donc humilié, lui, Concini, il se serait abaissé jusqu’à supplier presque ces trois ruffians maudits qui l’avaient bafoué, insulté, maltraité?… Et cela en pure perte! C’était à vous rendre enragé.

Il s’estimait donc très heureux d’en être quitte à si bon compte… car pour les cent mille livres promises, nous savons comment il avait décidé de les payer.

Concini, on a pu le remarquer, et c’est ce qui prouvait sa grande souplesse d’esprit, ce qui faisait sa force, Concini savait imposer, momentanément, silence à sa haine. S’il avait intérêt à s’attacher celui qui l’avait insulté, il n’hésitait pas à le faire. C’est ainsi qu’il avait gardé à son service Jehan le Brave qu’il haïssait déjà parce que le jeune homme l’avait, en maintes circonstances, profondément humilié. C’est ainsi qu’il avait cherché à s’attacher ces trois hommes dont il se méfiait et qui venaient de le violenter.

Mais le souvenir des humiliations qu’il avait dû ravaler le faisait écumer. Son esprit travaillait. Et le résultat de ce travail était que son plan primitif de se faire livrer Jehan réduit à l’impuissance s’était profondément modifié. En leur jetant au fur et à mesure le bijou convoité, il songeait à part lui:

«Prenez, chiens rampants, prenez ces os à ronger!… Que je réussisse seulement à vous faire passer de l’autre côté de cette porte, et alors, moi, je pousse les verrous. Quel magnifique coup de filet!… les tenir tous les quatre à ma merci!… Alors, j’envoie un de ces laquais qu’ils prétendent avoir garrottés chercher du renfort. Dans une heure, je puis avoir ici cinquante hommes résolus. C’est plus qu’il n’en faut pour saisir les truands. Moi, je reste ici, je les garde, je les surveille, sans qu’ils puissent soupçonner ma présence. Les fenêtres, heureusement, sont munies de solides barreaux. Rien à tenter de ce côté. Restent les portes. J’admets qu’à eux quatre ils réussissent à les enfoncer. Il leur faudra bien une couple d’heures pour cela. C’est plus qu’il ne m’en faut. S’ils ne passent pas par le vestibule, mes hommes les cueillent. S’ils passent par le vestibule – et ils seront bien obligés d’y passer – alors, je les tiens sans l’aide de personne!»

Voilà ce que songeait Concini, sans que rien sur son visage trahît la nature de ses pensées.

Carcagne, Escargasse et Gringaille n’avaient pas cette prudente réserve. Les sacripants estimaient qu’ils avaient fait une bonne affaire. Ils jubilaient et ne voyaient pas la nécessité de dissimuler cette jubilation. Quand ils eurent fait disparaître au plus profond de poches mystérieuses les bijoux qu’ils venaient d’arracher si adroitement à Concini, ils reprirent le sérieux qui convient à des gens qui vont s’atteler à une rude besogne et ils écoutèrent sans broncher les instructions de leur maître.

– Surtout, fit Concini en achevant, n’allez pas me le détériorer!… Sa peau m’est précieuse, voyez-vous.

– Je comprends!…

– Une peau que l’on paye cent mille livres!

– On ne saurait dire qu’elle ne vous est pas chère. Les trois éclatèrent de rire et Concini daigna sourire.

– Il me le faut vivant!… Vivant, m’entendez-vous? insista-t-il.

– Cela va de soi!

– C’était tout indiqué!

– La besogne n’en sera que plus facile!

C’était Gringaille qui avait prononcé cette dernière phrase. Elle eut le don d’éveiller le soupçon dans l’esprit de Concini, prompt à se méfier.

– Pourquoi plus facile? fit-il en le regardant fixement. J’aurais cru le contraire.

Gringaille haussa irrévérencieusement les épaules et, avec un dédain à peine voilé:

– On voit bien que vous êtes gentilhomme, monseigneur, dit-il.

– Le pôvre, il ne sait pas organiser une petite trahison de rien du tout.

– Il aurait besoin de nos leçons.

Ils avaient des trognes hilares, une rondeur de manières, une bonhomie qui eussent endormi les défiances les plus robustes: Concini ne les soupçonnait pas, en ce moment du moins. Mais il avait hâte de les voir franchir le seuil de cette porte et de les tenir tous sous clé. Ce fut donc avec une certaine impatience qu’il dit:

– Parlez plus clairement… et soyez brefs. Gringaille expliqua:

– Tous trois, ici présents, nous sommes de bons amis à vous, des amis en qui vous avez toute confiance…

– Simple supposition, eh! Gringaille!… Tu ne voudrais pas être un ami de monseigneur?

L’interruption venait d’Escargasse. La phrase pouvait paraître louche. Elle fit froncer le sourcil à Concini. Mais Escargasse avait un air naïf, respectueux, qui éloignait le soupçon. Puis, quoi? on ne pouvait pas exiger de ce truand les phrases alambiquées d’un mignon de cour! D’ailleurs, Gringaille continuait déjà:

– Supposition, comme de juste. Nous venons vous visiter. Nous déposons nos dagues et nos épées… sur ce meuble (effectivement ils déposaient leurs armes) à seule fin d’endormir vos soupçons, au cas où vous en auriez. Ceci fait, Escargasse et moi nous venons à vous la main loyalement tendue.

– Et nous vous disons; «Adieu, eh! cher ami!» Autrement, comment va? fit Escargasse.

– Naturellement, reprit Gringaille, vous nous donnez une main à chacun… comme ceci, justement. (Concini n’avait pas donné sa main. Il avait eu un mouvement de recul, au contraire.) Nous la prenons et… nous vous tenons.

– Alors, moi, Carcagne, je vous serre dextrement les poignets avec cette solide cordelette.

Et Carcagne, en effet, enroulait prestement une ficelle autour des poignets de Concini, qui se débattait, vociférait, écumait, sans aucun succès d’ailleurs. À partir de ce moment, la démonstration continua, ponctuée par des gestes bien réels, hélas! Et les trois débridés, riant, pouffant, se bourrant, s’envoyaient malicieusement la réplique sans demeurer inactifs pour cela.

– Parfait, Carcagne!

– Ne vous démenez donc pas ainsi…

– C’est pour vous faire voir comment nous nous y prendrons.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre VII – Le Fils De Pardaillan – Volume I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x