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Boleslaw Prus: Le Pharaon

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Boleslaw Prus Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon. Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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Des larmes embuèrent ses yeux.

— Oui, vraiment, si je n’étais pas le fils des dieux, qui sont généreux et magnanimes, mes ennemis connaitraient demain des moments terribles !.. Trop souvent, j’ai versé des larmes à cause d’eux …

Chapitre XXIII

Le 20 septembre au matin, Memphis avait l’aspect d’une ville en fête. Tout travail avait cessé et les habitants s’étaient répandus dans la rue, sur les places et aux abords des temples. La foule était particulièrement dense autour du temple de Ptah où s’étaient enfermés les principaux archiprêtres avec Herhor et Méfrès. Tous les sanctuaires étaient ceinturés d’une ligne de soldats, l’arme aux pieds, qui devisaient joyeusement avec le peuple. Des hommes chargés de paniers distribuaient du pain et du vin sans rien faire payer, disant que c’était le pharaon qui avait ordonné cette libéralité. D’autres, tout en distribuant les mêmes victuailles, clamaient :

— Mangez et buvez, malheureux Égyptiens, car nul ne sait s’il verra encore la lumière demain …

C’étaient là des agents des prêtres.

Des agitateurs, il y en avait d’ailleurs des centaines ; les uns disaient que les prêtres voulaient empoisonner le pharaon, d’autres que le pharaon était devenu fou et voulait livrer l’Égypte aux étrangers. Les premiers encourageaient le peuple à attaquer les temples, les seconds affirmaient que si pareille chose arrivait, un grand malheur ne manquerait pas de se produire. Nul ne sait comment, autour du temple de Ptah, se trouvèrent rassemblés des tas de pierres et des troncs d’arbres pouvant servir de béliers.

Les notables de la ville n’avaient aucun doute quant au caractère artificiel de toute cette agitation. Les petits scribes, les policiers, les officiers déguisés ne faisaient rien pour cacher le rôle qu’ils jouaient et ne laissaient ignorer à personne qu’ils étaient là pour pousser le peuple à attaquer le temple. D’autre part, des prêtres habillés en mendiants, les serviteurs des temples, les embaumeurs, quoique s’efforçant de dissimuler leur mission, ne parvenaient pas à cacher qu’eux aussi encourageaient le peuple à la violence … Aussi, les bourgeois de Memphis étaient-ils étonnés de l’attitude du clan des prêtres, cependant que la foule commençait à perdre son élan de la veille. Il n’y avait pas moyen de savoir exactement qui encourageait l’agitation : l’armée, seule, demeurait calme en attendant que la foule commençât l’attaque du temple. Tels étaient les ordres du palais royal ; de plus, les officiers craignaient que les agresseurs ne se heurtassent à des pièges sanglants, et ils préféraient voir périr la populace plutôt que leurs soldats.

Mais en dépit des cris des agitateurs et du vin distribué à profusion, la foule semblait hésiter. Les paysans regardaient les artisans, les artisans observaient les paysans, et tous semblaient attendre quelque chose.

Soudain, vers une heure de l’après-midi, d’une rue voisine du temple, déboucha une bande armée de bâtons et de haches ; c’étaient des pêcheurs, des matelots grecs, des chevriers, des vagabonds libyens. À leur tête marchait un géant qui tenait un énorme gourdin à la main. Il marcha droit vers la porte du temple et là, se tournant vers la foule immobile, il la harangua :

— Savez-vous, mes amis, ce que complotent là-dedans les archiprêtres et les dignitaires ? Eh bien, sachez qu’ils veulent forcer le pharaon à imposer aux paysans un nouvel impôt d’une drachme !.. Ils veulent aussi supprimer la galette de froment à laquelle chaque jour les ouvriers ont droit !.. C’est pourquoi, je vous dit que vous vous comportez comme des ânes en restant là, les bras croisés ! Il faut mettre la main sur ces brigands à crâne rasé et les remettre à la justice du pharaon ! Si notre maître leur cédait, qui donc défendrait à l’avenir le pauvre peuple ?

— Le pharaon nous a promis le repos hebdomadaire ! crièrent des voix.

— Et aussi de nous donner des terres !..

— Oui. Il a toujours été bon pour nous !..

— Qu’il vive, Ramsès XIII, l’ami des faibles …

— Regardez, dit soudain une voix dans la foule, les troupeaux rentrent des pâturages, comme si le soir approchait …

— Peu importent les troupeaux ! En avant contre le temple !

— Eh, là-dedans ! s’écria le géant, dressé devant la porte du sanctuaire. Ouvrez-nous de bon gré, ou bien nous allons nous rendre compte par nous-mêmes de ce que vous complotez là ….

— Ouvrez ou nous défonçons la porte !..

— C’est étrange, dit de nouveau une voix dans la foule ; les oiseaux regagnent leurs nids, et il n’est que midi …

— Oui, il y a quelque chose d’anormal dans l’air …

— La nuit approche déjà, et je n’ai pas encore arraché les légumes pour le souper, dit une femme.

Mais ces remarques furent couvertes par les cris et le fracas des poutres qui heurtaient la porte du temple.

Cependant, il se passait effectivement quelque chose d’étrange : le soleil brillait toujours, il n’y avait pas un nuage dans le ciel, et pourtant la clarté du jour diminuait et une fraîcheur subite était tombée.

— Encore une poutre ici ! cria un de ceux qui défonçaient le portail.

— La porte cède ! Allons, encore un effort !

La foule grondait comme une marée. Des hommes s’en détachaient pour se joindre aux assaillants ; enfin, toute la masse se mit lentement en branle dans la direction du temple. Cependant, malgré l’heure matinale, l’obscurité augmentait. Dans le jardin du temple de Ptah, les coqs se mirent à chanter, mais le vacarme était tel que personne ne le remarqua.

— Regardez ! cria cependant un mendiant. Voilà arrivé le jour du jugement dernier !..

Mais il reçut un coup de gourdin sur la tête et il s’écroula.

À ce moment, des hommes armés apparurent autour du temple et les officiers donnèrent des ordres, prêts à appuyer d’un moment à l’autre l’attaque de la foule.

— Qu’est-ce que cela veut dire ? murmuraient les soldats en regardant le ciel. Il n’y a pas de nuages, et on dirait pourtant qu’un orage approche !..

— En avant, plus fort …. criait-on au portail.

Le choc des poutres contre la porte d’airain se répétait à un rythme accéléré.

Au même moment, sur la terrasse qui surplombait la grande porte, apparut Herhor entouré de prêtres et de dignitaires civils. Il était revêtu de sa toge dorée et portait sur la tête la toque d’Aménothèpe, ornée des serpents royaux. Il contempla la foule des assaillants et, se penchant vers elle, il dit :

— Qui que vous soyez, je vous engage, au nom des dieux, à cesser toute violence et à repartir d’ici …

Le vacarme cessa, et on n’entendit plus que le fracas des poutres qui ébranlaient le portail. Puis ce bruit-là cessa à son tour.

— Ouvrez la porte ! hurla le géant.

— Mon fils répondit Herhor, prosterne-toi et supplie les dieux de te pardonner tes blasphèmes !

— C’est toi qui devrais demander aux dieux de te protéger ! répondit le géant, et il brandit une pierre qu’il voulut lancer vers l’archiprêtre.

Au même moment, du haut d’un pylône coula un mince filet de liquide ; il atteignit le colosse en plein visage. Celui-ci chancela, et s’écroula comme foudroyé. Ses compagnons hurlèrent de terreur, mais le reste de la foule, qui ne pouvait voir ce qui s’était passé, continua à injurier les prêtres.

— Défoncez la porte ! criait-on.

Une nuée de pierres s’abattit sur Herhor et sa suite.

Cependant, le ministre venait d’élever les bras vers le ciel et lorsque le vacarme se fut un peu apaisé, il s’écria d’une voix forte :

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