Boleslaw Prus - Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon.
Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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— Dieux ! Je remets entre vos mains ces lieux saints qu’outragent des traîtres et des impies !..

Cependant, une voix terrible, surhumaine, s’élevait quelque part dans le temple :

— Je me détourne de ce peuple maudit, et que l’obscurité enveloppe la terre …

Alors se passa une chose effroyable : au fur et à mesure que la voix parlait, le soleil perdait de sa clarté, et lorsque le dernier mot eut été prononcé, la nuit envahit la terre. Les étoiles apparurent dans le ciel, et à la place du soleil on put voir un cercle noir entouré de flammes. Un grand cri s’échappa de milliers de poitrines ; ceux qui brandissaient les poutres les lâchèrent, tous se jetèrent face contre le sol.

— Voici venu le jour du jugement et de la mort ! s’écria une voix dans la foule. Dieux, pitié !.. Saints Pères, détournez de nous le châtiment !

— Malheur aux soldats qui remplissent les ordres de chefs impies ! résonna la voix surnaturelle.

Immédiatement, la panique gagna les rangs des soldats qui entouraient le temple. Toute discipline disparut, les hommes lâchèrent leurs armes et se mirent à fuir de tous côtés. Ils trébuchaient les uns sur les autres, piétinant leurs compagnons. En quelques instants, il n’y eut plus, à la place des colonnes de fantassins, qu’un tas de javelots et de glaives abandonnés, et des blessés qui gémissaient affreusement. Une défaite écrasante devant l’ennemi n’aurait pas entraîné plus folle panique.

— Dieux, dieux, ayez pitié des innocents !.. gémissait le peuple.

— Osiris, s’écria Herhor de sa terrasse, pardonne à ce peuple et montre-lui ton visage !..

— Pour la dernière fois, j’écouterai les prières de mes prêtres, car je suis miséricordieux ! répondit la voix surnaturelle.

Au même moment, l’obscurité disparut et le soleil se montra à nouveau. Des cris, des pleurs, des prières saluèrent son apparition ; la foule, ivre de joie, accueillait le soleil ressuscité. Des inconnus s’embrassaient, des hommes et des femmes rampaient jusqu’aux murs du temple et en baisaient les pierres.

Au-dessus de la porte, Herhor, entouré des archiprêtres demeurait debout, les bras élevés vers le ciel.

Les mêmes scènes, à peu de chose près, se déroulaient dans toute la Basse-Égypte. Dans toutes les villes, la foule s’était rassemblée, dès le matin, autour des temples, et vers midi une bande avait commencé à donner l’assaut aux sanctuaires. Vers une heure, des archiprêtres s’étaient montrés, avaient maudit les agresseurs, et l’obscurité s’était faite. Puis, lorsque la foule se fut dispersée, en proie à la panique, les prêtres avaient prié Osiris et la lumière était revenue.

Ainsi, grâce à une éclipse, grâce à la science du clergé, les desseins de Ramsès XIII étaient compromis. En quelques minutes, le pharaon se trouvait au bord d’un précipice qu’il ne soupçonnait même pas. Seuls un esprit de décision rapide et une connaissance exacte de la situation pouvaient encore le sauver.

Or, ces deux qualités firent cruellement défaut dans l’entourage du pharaon et le hasard seul dirigea les événements au palais royal.

Le 20 septembre au matin, Sa Sainteté le pharaon s’était levée tôt et avait transporté sa résidence du grand palais dans un petit pavillon situé sur la route de Memphis, cela afin de pouvoir suivre plus facilement la marche des événements. Ce pavillon était entouré, d’un côté, par les casernes des cavaliers asiates, de l’autre par le palais qu’habitaient Tutmosis et la belle Hébron, son épouse. Les généraux et les courtisans avaient suivi le pharaon, ainsi que le premier régiment de sa garde, en qui il avait la confiance la plus absolue.

Ramsès XIII était d’excellente humeur. Il avait pris un bain, avait déjeuné de bon appétit, puis s’était mis à écouter les rapports des messagers arrivant de la capitale. Ces rapports étaient monotones au point d’en devenir ennuyeux : les archiprêtres s’étaient réfugiés au temple de Ptah, l’armée était pleine d’ardeur et le peuple fort agité. Chacun attendait l’ordre de passer à l’attaque.

Lorsque, pour la quatrième fois, il entendit le même rapport, Ramsès fronça les sourcils.

— Mais qu’attendent-ils donc ? Qu’ils attaquent immédiatement ! s’écria-t-il.

Le courrier répondit que la bande principale qui devait mener l’attaque n’était pas encore rassemblée. Cette explication ne plut pas au pharaon, et il expédia à Memphis un officier avec ordre de presser les événements.

— Je ne suis pas content du tout ! dit-il. J’espérais qu’à mon réveil on m’annoncerait la prise du temple ! Dans ce genre d’entreprise, la rapidité est une des conditions essentielles du succès !

L’officier partit pour Memphis, mais autour du temple de Ptah, la situation n’évoluait en aucune manière. Le peuple semblait attendre quelque chose, et la bande principale n’était toujours pas là. On eût dit qu’une autre volonté retardait à dessein l’accomplissement des ordres.

Vers une heure, la situation restait inchangée et la colère apparut sur le visage de Ramsès. Voulant le calmer, Tutmosis lui dit :

— Le peuple n’est pas l’armée, seigneur ; il est indiscipliné et incapable d’agir à l’heure fixée. Si tu avais ordonné à tes régiments de s’emparer des temples, ce serait déjà fait !

— Tu oublies que d’après mes ordres l’armée ne doit pas attaquer les temples, mais, au contraire, les défendre contre la populace !

— Oui, mais cela retarde le dénouement ! répondit impatiemment Tutmosis.

À ce moment-là, un adjudant vint lui annoncer qu’un vieillard que ses soldats avaient arrêté demandait à parler au pharaon.

— Aujourd’hui, grogna l’officier, chacun veut voir le pharaon, comme si c’était un aubergiste !..

Le vieil homme que venait d’arrêter la garde n’était autre que le prince phénicien Hiram. Il portait un costume militaire couvert de poussière et paraissait exténué et irrité. Tutmosis le fit entrer immédiatement, et lorsqu’ils furent seuls dans le jardin, il lui dit :

— Je pense que tu voudras prendre un bain et changer d’habits avant de demander audience à Sa Sainteté ?

Hiram fronça les sourcils.

— Après ce que j’ai vu, répondit-il sèchement, je crois n’avoir pas même besoin de voir le pharaon !

— Tu nous apportes les lettres de Herhor aux Assyriens, n’est-ce pas ?

— Vous n’en avez plus besoin, puisque vous avez fait la paix avec les prêtres !

— Que dis-tu là ? rugit Tutmosis.

— Je sais parfaitement bien ce que je dis ! Vous avez tiré de nous des dizaines de milliers de talents, soi-disant pour délivrer l’Égypte du joug du clergé, et voilà qu’aujourd’hui vous nous faites piller et massacrer ! Va donc voir ce qui se passe dans le pays, tout le long du Nil : partout, le peuple pourchasse les Phéniciens comme des chiens, car tel est l’ordre donné par les prêtres !..

— Mais tu es fou, Tyrien ! Notre peuple, en ce moment même, prend d’assaut le temple de Ptah à Memphis !..

Hiram haussa les épaules.

— Il ne le prendra jamais ! Ou bien vous vous trompez, ou bien on vous a trompés … Vous deviez avant toutes choses vous emparer du Labyrinthe et de ses trésors, le 23 septembre … Et voilà qu’aujourd’hui déjà vous gaspillez vos forces devant le temple de Ptah, alors que le Labyrinthe demeure aux mains des prêtres ! Que se passe-t-il Avez-vous perdu la raison ? … Pourquoi cet assaut des sanctuaires ? … Vous tenez absolument à ce que la garde du Labyrinthe soit renforcée ? …

— Nous prendrons aussi le Labyrinthe ! interrompit Tutmosis.

— Vous ne prendrez rien du tout ! cria le Phénicien déchaîné. Le Labyrinthe ne pouvait être pris que par un seul homme ; un régiment ne pourra rien faire !

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