Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Feedbooks, Жанр: Историческая проза, Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
- Автор:
- Издательство:Feedbooks
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Collier de la Reine - Tome II: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Collier de la Reine - Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Collier de la Reine - Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Collier de la Reine - Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Le roi! cria un des huissiers de la chambre. Et dans un flot de broderies, de dentelles et de lumière, elle vit entrer Louis XVI, dont le premier regard au seuil du salon fut pour elle.
Marie-Antoinette se leva et fit trois pas au-devant du roi, qui lui baisa gracieusement la main.
– Vous êtes belle aujourd’hui, belle à miracle, madame! dit-il.
Elle sourit tristement, et, encore une fois, chercha d’un œil vague au milieu de la foule ce point inconnu que nous avons dit qu’elle cherchait.
– Nos jeunes époux ne sont-ils pas là? demanda le roi. Midi va sonner, ce me semble.
– Sire, répondit la reine avec un effort tellement violent que son rouge se gerça sur ses joues et tomba par places, monsieur de Charny seul est arrivé; il attend, dans la galerie, que Votre Majesté lui ordonne d’entrer.
– Charny!… dit le roi sans remarquer le silence expressif qui avait succédé aux paroles de la reine; Charny est là? Qu’il vienne! qu’il vienne!
Quelques gentilshommes se détachèrent pour aller au-devant de monsieur de Charny.
La reine appuya nerveusement ses doigts sur son cœur et se rassit, tournant le dos à la porte.
– Vraiment, c’est qu’il est midi, répéta le roi, la mariée devrait être ici.
Comme le roi prononçait ces paroles, monsieur de Charny parut à l’entrée du salon; il entendit les derniers mots du roi, et répondit aussitôt:
– Que Votre Majesté veuille bien excuser le retard involontaire de mademoiselle de Taverney; depuis la mort de son père, elle n’a pas quitté le lit. C’est aujourd’hui qu’elle se lève pour la première fois, et elle serait déjà rendue aux ordres du roi sans un évanouissement qui vient de la prendre.
– Cette chère enfant aimait tant son père! dit tout haut le roi; mais comme elle trouve un bon mari, nous espérons qu’elle se consolera.
La reine écouta, ou plutôt elle entendit sans faire un mouvement. Quiconque l’eût suivie des yeux tandis que Charny parlait, eût vu le sang se retirer, comme un niveau qui baisse, de son front à son cœur.
Le roi, remarquant l’affluence de noblesse et de clergé qui remplissait le salon, leva tout à coup la tête.
– Monsieur de Breteuil, dit-il, avez-vous expédié cet ordre de bannissement pour Cagliostro?
– Oui, sire, répliqua humblement le ministre.
Un souffle d’oiseau qui dort eût troublé le silence de l’assemblée.
– Et cette La Motte, qui se dit de Valois, continua le roi d’une voix forte, est-ce qu’on ne la marque pas aujourd’hui?
– En ce moment, sire, répliqua le garde des Sceaux, ce doit être fait.
L’œil de la reine étincela. Un murmure qui voulait être approbatif circula dans le salon.
– Cela contrariera monsieur le cardinal, de savoir qu’on a marqué sa complice, poursuivit Louis XVI avec une ténacité de rigueur qu’on n’avait jamais reconnue en lui avant cette affaire.
Et sur ce mot sa complice , adressé à un accusé que le parlement venait d’absoudre, sur ce mot qui flétrissait l’idole des Parisiens, sur ce mot qui condamnait comme voleur et faussaire un des premiers princes de l’église, un des premiers princes français, le roi, comme s’il eût envoyé un défi solennel au clergé, aux nobles, aux parlements, au peuple, pour soutenir l’honneur de sa femme, le roi promena autour de lui un œil flamboyant de cette colère et de cette majesté que nul n’avait senties en France depuis que les yeux de Louis XIV s’étaient fermés pour l’éternel sommeil.
Pas un murmure, pas une parole d’assentiment n’accueillirent cette vengeance que le roi tirait de tous ceux qui avaient conspiré à déshonorer la monarchie. Alors il s’approcha de la reine qui lui tendait les deux mains avec l’effusion d’une reconnaissance profonde.
À ce moment parurent à l’extrémité de la galerie mademoiselle de Taverney, blanche d’habits comme une fiancée, blanche de visage comme un spectre, et Philippe de Taverney, son frère, qui lui donnait la main.
Andrée s’avançait à pas rapides, les regards troublés, le sein haletant; elle ne voyait pas, elle n’entendait pas; la main de son frère lui donnait la force, le courage, et lui imprimait la direction.
La foule des courtisans sourit sur le passage de la fiancée. Toutes les femmes prirent place derrière la reine, tous les hommes se rangèrent derrière le roi.
Le bailli de Suffren, tenant par la main Olivier de Charny, vint au-devant d’Andrée et de son frère, les salua et se confondit dans le groupe des amis particuliers et des parents.
Philippe continua son chemin sans que son œil eût rencontré celui d’Olivier, sans que la pression de ses doigts avertît Andrée qu’elle devait lever la tête.
Parvenu en face du roi, il serra la main de sa sœur, et celle-ci, comme une morte galvanisée, ouvrit ses grands yeux et vit Louis XVI qui lui souriait avec bonté.
Elle salua au milieu du murmure des assistants, qui applaudissaient ainsi à sa beauté.
– Mademoiselle, dit le roi en lui prenant la main, vous avez dû attendre la fin de votre deuil pour épouser monsieur de Charny; peut-être, si je ne vous eusse demandé de hâter le mariage, votre futur époux, malgré son impatience, vous eût-il permis de prendre encore un mois de délai; car vous souffrez, dit-on, et j’en suis affligé; mais je me dois d’assurer le bonheur des bons gentilshommes qui me servent comme monsieur de Charny; si vous ne l’eussiez épousé aujourd’hui, je n’assistais pas à votre mariage, partant demain pour voyager en France avec la reine. Ainsi, j’aurai le plaisir de signer votre contrat aujourd’hui, et de vous voir mariée dans ma chapelle. Saluez la reine, mademoiselle, et remerciez-la; car Sa Majesté a été toute bonne pour vous.
En même temps, il mena lui-même Andrée à Marie-Antoinette.
Celle-ci s’était dressée les genoux tremblants, les mains glacées. Elle n’osa point lever ses yeux, et vit seulement quelque chose de blanc qui s’approchait et s’inclinait devant elle.
C’était la robe de mariage d’Andrée.
Le roi rendit aussitôt la main de la fiancée à Philippe, donna la sienne à Marie-Antoinette, et d’une voix haute:
– À la chapelle, messieurs, dit-il.
Toute cette foule passa silencieusement derrière Leurs Majestés pour aller prendre ses places.
La messe commença aussitôt. La reine l’écouta courbée sur son prie-Dieu, la tête ensevelie dans ses mains. Elle pria de toute son âme, de toutes ses forces; elle envoya vers le ciel des vœux si ardents que le souffle de ses lèvres dévora la trace de ses larmes.
Monsieur de Charny, pâle et beau, sentant sur lui le poids de tous les regards, fut calme et brave comme il avait été à son bord, au milieu des tourbillons de flammes et des ouragans de la mitraille anglaise; seulement il souffrit bien plus.
Philippe, l’œil attaché sur sa sœur, qu’il voyait tressaillir et chanceler, semblait prêt à lui porter secours d’un mot, d’un geste de consolation ou d’amitié.
Mais Andrée ne se démentit pas, demeura la tête haute, respirant à chaque minute son flacon de sels, mourante et vacillante comme la flamme d’une cire, mais debout et persévérant à vivre par la force de sa volonté.
Celle-ci n’adressa point de prières au ciel, celle-ci ne fit point de vœux pour l’avenir, elle n’avait rien à espérer, rien à craindre; elle n’était rien aux hommes, rien à Dieu.
Quand le prêtre parlait, quand la cloche sacrée tintait, quand s’accomplissait autour d’elle le mystère divin:
«Suis-je seulement une chrétienne, moi? se disait Andrée. Suis-je un être comme les autres, une créature pareille aux autres? M’as-tu faite pour la pitié, toi qu’on appelle Dieu souverain, arbitre de toutes choses? Toi qu’on dit juste par excellence et qui m’as toujours punie sans que j’eusse jamais péché! Toi qu’on dit le Dieu de paix et d’amour, et à qui je dois de vivre dans le trouble, les colères, les vengeances sanglantes! Toi à qui je dois d’avoir pour mon plus mortel ennemi le seul homme que j’eusse aimé!
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Collier de la Reine - Tome II»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Collier de la Reine - Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Collier de la Reine - Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.