Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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Cet homme arrêta la fougue impatiente de Beausire, et lui dit tout bas:
– Attendez, attendez, ils viendront.
– Ah! s’écria l’homme inquiet, c’est vous!
Et comme le ils viendront ne satisfaisait point, à ce qu’il paraît, l’homme inquiet, qui continuait à gesticuler plus que de raison, l’Allemand lui dit à l’oreille:
– Monsieur Beausire, vous allez tant faire de bruit que la police nous verra… Mon maître vous avait promis des nouvelles, je vous en donne.
– Donnez! donnez, mon ami!
– Plus bas. La mère et l’enfant se portent bien.
– Oh! oh! s’écria Beausire dans un transport de joie impossible à décrire, elle est accouchée! elle est sauvée!
– Oui, monsieur; mais tirez à l’écart, je vous prie.
– D’une fille?
– Non, monsieur, d’un garçon.
– Tant mieux! Oh! mon ami, que je suis heureux, que je suis heureux. Remerciez bien votre maître; dites-lui bien que ma vie, que tout ce que j’ai est à lui…
– Oui, monsieur Beausire, oui, je lui dirai cela quand je le verrai.
– Mon ami, pourquoi me disiez-vous tout à l’heure?… Mais prenez donc ces deux louis.
– Monsieur, je n’accepte rien que de mon maître.
– Ah! pardon, je ne voulais pas vous offenser.
– Je le crois, monsieur. Mais vous me disiez?
– Ah! je vous demandais pourquoi, tout à l’heure, vous vous êtes écrié: Ils viendront? Qui viendra, s’il vous plaît?
– Je voulais parler du chirurgien de la Bastille et de la dame Chopin, sage-femme, qui ont accouché mademoiselle Oliva.
– Ils viendront ici? Pourquoi?
– Pour faire baptiser l’enfant.
– Je vais voir mon enfant! s’écria Beausire en bondissant comme un convulsionnaire. Vous dites que je vais voir le fils d’Oliva! ici, tout à l’heure?…
– Ici, tout à l’heure; mais modérez-vous, je vous en supplie; autrement, les deux ou trois agents de monsieur de Crosne, que je devine être cachés sous les haillons de ces mendiants, vous découvriront et devineront que vous avez eu communication avec le prisonnier de la Bastille. Vous vous perdrez et vous compromettrez mon maître.
– Oh! s’écria Beausire avec la religion du respect et de la reconnaissance, plutôt mourir que de prononcer une syllabe qui nuise à mon bienfaiteur. J’étoufferai, s’il le faut, mais je ne dirai plus rien. Ils ne viennent pas!…
– Patience.
Beausire se rapprocha de l’Allemand.
– Est-elle un peu heureuse, là-bas? demanda-t-il en joignant les mains.
– Parfaitement heureuse, répondit l’autre. Oh! voici un fiacre qui vient.
– Oui, oui.
– Il s’arrête…
– Il y a du blanc, de la dentelle…
– La tavaïolle de l’enfant.
– Mon Dieu!
Et Beausire fut obligé de s’appuyer sur une colonne pour ne pas chanceler, quand il vit sortir du fiacre la sage-femme, le chirurgien et un porte-clefs de la Bastille, faisant l’office de témoins dans cette rencontre.
Au passage de ces trois personnes, les pauvres s’émurent et nasillèrent leurs lamentables réclamations.
On vit alors, chose étrange, le parrain et la marraine passer en coudoyant ces misérables, tandis qu’un étranger leur distribuait sa monnaie et ses écus en pleurant de joie.
Puis, le petit cortège étant entré dans l’église, Beausire entra derrière et vint, avec les prêtres et les fidèles curieux, chercher la meilleure place de la sacristie où allait s’accomplir le sacrement du baptême.
Le prêtre reconnaissant la sage-femme et le chirurgien, qui plusieurs fois déjà avaient eu recours à son ministère pour des circonstances pareilles, leur fit un petit salut amical, accompagné d’un sourire.
Beausire salua et sourit avec le prêtre.
La porte de la sacristie se ferma alors, et le prêtre, prenant sa plume, commença d’écrire sur son registre les phrases sacramentelles qui constituent l’acte d’enregistrement.
Lorsqu’il en vint à demander le nom et les prénoms de l’enfant:
– C’est un garçon, dit le chirurgien, voilà tout ce que je sais.
Et quatre éclats de rire ponctuèrent ce mot, qui ne parut pas assez respectueux à Beausire.
– Il a bien un nom quelconque, fût-ce un nom de saint, ajouta le prêtre.
– Oui, la demoiselle a voulu qu’on l’appelât Toussaint.
– Ils y sont tous, alors! répliqua le prêtre en riant de son jeu de mots, ce qui emplit la sacristie d’une hilarité nouvelle.
Beausire commençait à perdre patience, mais la sage influence de l’Allemand le maintenait encore. Il se contint.
– Eh bien! dit le prêtre, avec ce prénom-là, avec tous saints pour patrons, on peut se passer de père. Écrivons: «Aujourd’hui, nous a été présenté un enfant du sexe masculin, né hier, à la Bastille, fils de Nicole-Oliva Legay et de… père inconnu.»
Beausire s’élança furieux aux côtés du prêtre, et lui retenant le poignet avec force:
– Toussaint a un père, s’écria-t-il, comme il a une mère! Il a un tendre père qui ne reniera point son sang. Écrivez, je vous prie, que Toussaint, né hier, de la demoiselle Nicole-Oliva Legay, est fils de Jean-Baptiste Toussaint de Beausire, ici présent!
Qu’on juge de la stupéfaction du prêtre, de celle du parrain et de la marraine! La plume tomba des mains du premier, l’enfant faillit tomber des bras de la sage-femme.
Beausire le reçut dans les siens, et, le couvrant de baisers avides, il laissa tomber sur le front du pauvre petit le premier baptême, le plus sacré en ce monde après celui qui vient de Dieu, le baptême des larmes paternelles.
Les assistants, malgré leur habitude des scènes dramatiques et le scepticisme ordinaire aux voltairiens de cette époque, furent attendris. Le prêtre seul garda son sang-froid et révoqua en doute cette paternité; peut-être était-il contrarié d’avoir à recommencer ses écritures.
Mais Beausire devina la difficulté; il déposa sur les fonts baptismaux trois louis d’or, qui, bien mieux que ses larmes, établirent son droit de père et firent briller sa bonne foi.
Le prêtre salua, ramassa les soixante-douze livres, et biffa les deux phrases qu’il venait d’écrire en goguenardant sur son registre.
– Seulement, monsieur, dit-il, comme la déclaration de monsieur le chirurgien de la Bastille et de la dame Chopin avait été formelle, vous voudrez bien écrire vous-même et certifier que vous vous déclarez le père de cet enfant.
– Moi! s’écria Beausire au comble de la joie; mais je l’écrirais de mon sang!
Et il saisit la plume avec enthousiasme.
– Prenez garde, lui dit tout bas le porte-clefs Guyon, qui n’avait pas oublié son rôle d’homme scrupuleux. Je crois, mon cher monsieur, que votre nom sonne mal en de certains endroits; il y a danger à l’écrire sur des registres publics, avec une date qui donne à la fois la preuve de votre présence et de votre commerce avec une accusée.
– Merci de votre conseil, l’ami, répliqua Beausire avec fierté; il sent son honnête homme et vaut les deux louis d’or que je vous offre; mais renier le fils de ma femme…
– Elle est votre femme? s’écria le chirurgien.
– Légitime! s’écria le prêtre.
– Que Dieu lui rende la liberté, dit Beausire en tremblant de plaisir, et le lendemain Nicole Legay s’appellera de Beausire, comme son fils et comme moi.
– En attendant, vous vous risquez, répéta Guyon; je crois qu’on vous cherche.
– Ce ne sera pas moi qui vous trahirai, dit le chirurgien.
– Ni moi, dit la sage-femme.
– Ni moi, fit le prêtre.
– Et quand on me trahirait, continua Beausire avec l’exaltation des martyrs, je souffrirai jusqu’à la roue pour avoir la consolation de reconnaître mon fils.
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