Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– Sire, Mme de Lamballe se promène dans le petit jardin avec Sa Majesté la reine et une autre dame.

– Priez Mme la princesse de monter ici sur-le-champ.

L’officier partit.

– Maintenant, messieurs, encore dix minutes; je ne saurais prendre un parti jusque-là.

Et Louis XVI, contre son habitude, fronça le sourcil et lança sur les deux témoins de sa profonde douleur un regard presque menaçant.

Les deux témoins gardèrent le silence. M. de Crosne avait une tristesse réelle, M. de Provence avait une affectation de tristesse qui se fût communiquée au dieu Momus en personne.

Un léger bruit de soie derrière les portes avertit le roi que la princesse de Lamballe approchait.

Chapitre 36

La princesse de Lamballe

La princesse de Lamballe entra, belle et calme, le front découvert, les boucles éparses de sa haute coiffure rejetées fièrement hors des tempes, ses sourcils noirs et fins comme deux traits de sépia, son œil bleu, limpide, dilaté, plein de nacre, son nez droit et pur, ses lèvres chastes et voluptueuses à la fois: toute cette beauté, sur un corps d’une beauté sans rivale, charmait et imposait.

La princesse apportait avec elle, autour d’elle, ce parfum de vertu, de grâce, d’immatérialité, que La Vallière répandit avant sa faveur et depuis sa disgrâce.

Quand le roi la vit venir, souriante et modeste, il se sentit pénétré de douleur.

«Hélas! pensa-t-il, ce qui sortira de cette bouche sera une condamnation sans appel.»

– Asseyez-vous, dit-il, princesse, en la saluant profondément.

M. de Provence s’approcha pour lui baiser la main.

Le roi se recueillit.

– Que souhaite de moi Votre Majesté? dit la princesse avec la voix d’un ange.

– Un renseignement, madame; un renseignement précis, ma cousine.

– J’attends, sire.

– Quel jour êtes-vous allée, en compagnie de la reine, à Paris? Cherchez bien.

M. de Crosne et le comte de Provence se regardèrent surpris.

– Vous comprenez, messieurs, dit le roi; vous ne doutez pas, vous, je doute encore, moi; par conséquent j’interroge comme un homme qui doute.

– Mercredi, sire, répliqua la princesse.

– Vous me pardonnez, continua Louis XVI; mais, ma cousine, je désire savoir la vérité.

– Vous la connaîtrez en questionnant, sire, dit simplement Mme de Lamballe.

– Qu’allâtes-vous faire à Paris, ma cousine?

– J’allai chez M. Mesmer, place Vendôme, sire.

Les deux témoins tressaillirent, le roi rougit d’émotion.

– Seule? dit-il.

– Non, sire, avec Sa Majesté la reine.

– Avec la reine? vous dites avec la reine! s’écria Louis XVI en lui prenant la main avidement.

– Oui, sire.

M. de Provence et M. de Crosne se rapprochèrent, stupéfaits.

– Votre Majesté avait autorisé la reine, dit Mme de Lamballe; du moins, Sa Majesté me l’a dit.

– Et Sa Majesté avait raison, ma cousine… Maintenant… Il me semble que je respire, car Mme de Lamballe ne ment jamais.

– Jamais, sire, dit doucement la princesse.

– Oh! jamais, s’écria M. de Crosne avec la conviction la plus respectueuse. Mais alors, sire, permettez-moi…

– Oh! oui, je vous permets, monsieur de Crosne; questionnez, cherchez, je place ma chère princesse sur la sellette, je vous la livre.

Mme de Lamballe sourit.

– Je suis prête, dit-elle; mais, sire, la torture est abolie.

– Oui, je l’ai abolie pour les autres, fit le roi avec un sourire, mais on ne l’a pas abolie pour moi.

– Madame, dit le lieutenant de police, ayez la bonté de dire au roi ce que vous fîtes avec Sa Majesté chez M. Mesmer, et d’abord comment Sa Majesté était-elle mise?

– Sa Majesté portait une robe de taffetas gris perle, une mante de mousseline brodée, un manchon d’hermine, un chapeau de velours rose, à grands rubans noirs.

C’était un signalement tout opposé à celui donné pour Oliva.

M. de Crosne manifesta une vive surprise, le comte de Provence se mordit les lèvres.

Le roi se frotta les mains.

– Et qu’a fait la reine en entrant? dit-il.

– Sire, vous avez raison de dire en entrant, car, à peine étions-nous entrées…

– Ensemble?

– Oui, sire, ensemble; et à peine étions-nous entrées dans le premier salon, où nul n’avait pu nous remarquer, tant était grande l’attention donnée aux mystères magnétiques, qu’une femme s’approcha de Sa Majesté, lui offrit un masque, la suppliant de ne pas pousser plus avant.

– Et vous vous arrêtâtes? dit vivement le comte de Provence.

– Oui, monsieur.

– Et vous n’avez pas franchi le seuil du premier salon? demanda M. de Crosne.

– Non, monsieur.

– Et vous n’avez pas quitté le bras de la reine? fit le roi avec un reste d’anxiété.

– Pas une seconde; le bras de Sa Majesté n’a pas cessé de s’appuyer sur le mien.

– Eh bien! s’écria tout à coup le roi, qu’en pensez-vous, monsieur de Crosne? Mon frère, qu’en dites-vous?

– C’est extraordinaire, c’est surnaturel, dit Monsieur en affectant une gaieté qui décelait, mieux que n’eût fait le doute, tout son dépit de la contradiction.

– Il n’y a rien de surnaturel là-dedans, se hâta de répondre M. de Crosne, à qui la joie bien naturelle du roi donnait une sorte de remords; ce que Mme la princesse a dit ne peut être que la vérité.

– Il en résulte?… dit M. de Provence.

– Il en résulte, monseigneur, que mes agents se sont trompés.

– Parlez-vous bien sérieusement? demanda le comte de Provence avec le même tressaillement nerveux.

– Tout à fait, monseigneur, mes agents se sont trompés; Sa Majesté a fait ce que vient de dire Mme de Lamballe, et pas autre chose. Quant au gazetier, si je suis convaincu par les paroles éminemment vraies de Mme la princesse, je crois que ce maraud doit l’être aussi: je vais envoyer l’ordre de l’écrouer sur-le-champ.

Mme de Lamballe tournait et retournait la tête, avec la placidité de l’innocence qui s’informe sans plus de curiosité que de crainte.

– Un moment, dit le roi, un moment; il sera toujours temps de faire pendre ce gazetier. Vous avez parlé d’une femme qui aurait arrêté la reine à l’entrée du salon: princesse, dites-nous quelle était cette femme.

– Sa Majesté paraît la connaître, sire; je dirai même, toujours parce que je ne mens pas, que Sa Majesté la connaît, je le sais.

– C’est que, voyez-vous, cousine, il faut que je parle à cette femme, c’est indispensable. Là est toute la vérité; là seulement est la clef du mystère.

– C’est mon avis, dit M. de Crosne, vers qui le roi s’était retourné.

«Commérage… murmura le comte de Provence. Voilà une femme qui me fait l’effet du dieu des dénouements.»

– Ma cousine, dit-il tout haut, la reine vous a avoué qu’elle connaissait cette femme?

– Sa Majesté ne m’a pas avoué, monseigneur, elle m’a raconté.

– Oui, oui, pardon.

– Mon frère veut vous dire, interrompit le roi, que si la reine connaît cette femme, vous savez aussi son nom.

– C’est Mme de La Motte-Valois.

– Cette intrigante! s’écria le roi avec dépit.

– Cette mendiante! dit le comte. Diable! diable! elle sera difficile à interroger; elle est fine.

– Nous serons aussi fins qu’elle, dit M. de Crosne. Et d’ailleurs, il n’y a pas de finesse, depuis la déclaration de Mme de Lamballe. Ainsi, au premier mot du roi…

– Non, non, fit Louis XVI avec découragement, je suis las de voir cette mauvaise société autour de la reine. La reine est si bonne, que le prétexte de la misère lui amène tout ce qu’il y a de gens équivoques dans la noblesse infime du royaume.

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