Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Le Collier de la Reine - Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– Les faibles! une reine, vous appelez cela un être faible? Celle devant qui vingt-huit millions d’être vivants et pensants plient le genou et la tête, allons donc!

– Monsieur, on la calomnie.

– Qu’en savez-vous?

– Je veux le croire.

– Vous pensez que c’est votre droit?

– Sans doute.

– Eh bien! mon droit, à moi, est de croire le contraire.

– Vous agissez comme un mauvais génie.

– Qui vous l’a dit? s’écria Cagliostro, dont l’œil étincela tout à coup et inonda Philippe de sueur. D’où vous vient cette témérité de penser que vous avez raison, que moi j’ai tort? D’où vous vient cette audace de préférer votre principe au mien? Vous défendez la royauté, vous; eh bien! si je défendais l’humanité, moi? Vous dites: «Rendez à César ce qui appartient à César»; je vous dis: «Rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu.» Républicain de l’Amérique! chevalier de l’ordre de Cincinnatus! je vous rappelle à l’amour des hommes, à l’amour de l’égalité. Vous marchez sur les peuples pour baiser les mains des reines, vous; moi, je foule aux pieds les reines pour élever les peuples d’un degré. Je ne vous trouble pas dans vos adorations, ne me troublez pas dans mon travail. Je vous laisse le grand jour, le soleil des cieux et le soleil des cours; laissez-moi l’ombre et la solitude. Vous comprenez la force de mon langage, n’est-ce pas, comme vous avez compris tout à l’heure la force de mon individualité? Vous me disiez: «Meurs, toi qui as offensé l’objet de mon culte»; je vous dis, moi: «Vis, toi qui combats mes adorations»; et si je vous dis cela, c’est que je me sens tellement fort avec mon principe, que ni vous, ni les vôtres, quelques efforts que vous fassiez, ne retarderez ma marche un seul instant.

– Monsieur, vous m’épouvantez, dit Philippe. Le premier peut-être dans ce pays j’entrevois, grâce à vous, le fond d’un abîme où court la royauté.

– Soyez prudent, alors, si vous avez vu le précipice.

– Vous qui me dites cela, répliqua Philippe, ému du ton paternel avec lequel Cagliostro lui avait parlé; vous qui me révélez des secrets si terribles; vous manquez encore de générosité, car vous savez bien que je me jetterai dans le gouffre avant d’y voir tomber ceux que je défends.

– Eh bien! donc, je vous aurai prévenu, et, comme le préfet de Tibère, je me laverai les mains, monsieur de Taverney.

– Eh bien! moi, moi! s’écria Philippe en courant à Cagliostro avec une ardeur fébrile, moi qui ne suis qu’un homme faible et inférieur à vous, j’userai envers vous des armes du faible, je vous aborderai l’œil humide, la voix tremblante, les mains jointes; je vous supplierai de m’accorder pour cette fois, du moins, la grâce de ceux que vous poursuivez. Je vous demanderai pour moi, pour moi, entendez-vous, pour moi qui ne puis, je ne sais pourquoi, m’habituer à voir en vous un ennemi, je vous attendrirai, je vous convaincrai, j’obtiendrai enfin que vous ne laissiez pas derrière moi le remords d’avoir vu la perte de cette pauvre reine et de ne l’avoir pas conjurée. Enfin, monsieur, j’obtiendrai, n’est-ce pas, que vous détruisiez ce pamphlet qui fera pleurer une femme; je l’obtiendrai de vous, ou, sur mon honneur, sur cet amour fatal que vous connaissez si bien, avec cette épée impuissante contre vous, je me percerai le cœur à vos pieds.

– Ah! murmura Cagliostro en regardant Philippe avec des yeux pleins d’une éloquente douleur; ah! que ne sont-ils tous comme vous êtes, je serais à eux, et ils ne périraient pas!

– Monsieur, monsieur, je vous en prie, répondez à ma demande, supplia Philippe.

– Comptez, dit Cagliostro après un silence, comptez si les mille exemplaires sont bien là, et brûlez-les vous-même jusqu’au dernier.

Philippe sentit que son cœur montait à ses lèvres; il courut à l’armoire, en tira les brochures, les jeta au feu et serrant avec effusion la main de Cagliostro:

– Adieu, adieu, monsieur, dit-il, cent fois merci de ce que vous avez fait pour moi.

Et il partit.

– Je devais au frère, dit Cagliostro en le voyant s’éloigner, cette compensation pour ce qu’a enduré la sœur.

Puis, haussant la voix:

– Mes chevaux!

Chapitre 34

La tête de la famille de Taverney

Pendant que ces choses se passaient rue Neuve-Saint-Gilles, M. de Taverney le père se promenait dans son jardin, suivi de deux laquais qui roulaient un fauteuil.

Il y avait à Versailles, il y a peut-être encore aujourd’hui, de ces vieux hôtels avec des jardins français qui, par une imitation servile des goûts et des idées du maître, rappelaient en petit le Versailles de Le Nôtre et de Mansard.

Plusieurs courtisans, M. de la Feuillade en dut être le modèle, s’étaient fait construire en raccourci une orangerie souterraine, une pièce d’eau des Suisses et des bains d’Apollon.

Il y avait aussi la cour d’honneur et les Trianons, le tout sur une échelle au cinq centième: chaque bassin était représenté par un seau d’eau.

M. de Taverney en avait fait autant depuis que Sa Majesté Louis XV avait adopté les Trianons. La maison de Versailles avait eu ses Trianons, ses vergers et ses parterres. Depuis que Sa Majesté Louis XVI avait eu ses ateliers de serrurerie et ses tours, Monsieur de Taverney avait sa forge et ses copeaux. Depuis que Marie-Antoinette avait dessiné des jardins anglais, des rivières artificielles, des prairies et des châlets, M. de Taverney avait fait dans un coin de son jardin un petit Trianon pour des poupées et une rivière pour des canetons.

Cependant, au moment où nous le prenons, il humait le soleil dans la seule allée du grand siècle qui lui restât: allée de tilleuls aux longs filets rouges comme du fil de fer sortant du feu. Il marchait à petits pas, les mains dans son manchon, et toutes les cinq minutes le fauteuil roulé par les valets s’approchait pour lui offrir le repos après l’exercice.

Il savourait ce repos et clignotait au grand soleil, lorsque de la maison un portier accourut en criant:

– Monsieur le chevalier!

– Mon fils! dit le vieillard avec une joie orgueilleuse.

Puis, se retournant et apercevant Philippe qui suivait le portier:

– Mon cher chevalier, dit-il.

Et, du geste, il congédia le laquais.

– Viens, Philippe, viens, continua le baron, tu arrives à propos, j’ai l’esprit plein de joyeuses idées. Eh! quelle mine tu fais… Tu boudes.

– Moi, monsieur, non.

– Tu sais déjà le résultat de l’affaire.

– De quelle affaire?

Le vieillard se retourna, comme pour voir si on l’écoutait.

– Vous pouvez parler, monsieur, nul n’écoute, dit le chevalier.

– Je te parle de l’affaire du bal.

– Je comprends encore moins.

– Du bal de l’Opéra.

Philippe rougit, le malin vieillard s’en aperçut.

– Imprudent, dit-il, tu fais comme les mauvais marins; dès qu’ils ont le vent favorable, ils enflent toutes les voiles. Allons, assieds-toi là, sur ce banc, et écoute ma morale, j’ai du bon.

– Monsieur, enfin…

– Enfin, il y a que tu abuses, que tu tranches, et que toi, si timide autrefois, si délicat, si réservé, eh bien! à présent, tu la compromets.

Philippe se leva.

– De qui voulez-vous parler, monsieur?

– D’elle pardieu! d’elle.

– Qui, elle?

– Ah! tu crois que j’ignore ton escapade, votre escapade à tous deux au bal de l’Opéra: c’est joli!

– Monsieur, je vous proteste…

– Allons, ne te fâche pas; ce que je t’en dis, c’est pour ton bien; tu n’as aucune précaution, tu seras pris, que diable! On t’a vu avec elle au bal, on te verra une autre fois autre part.

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