Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– N’est-ce pas? Tandis que là, dans la caisse…

Il montrait la caisse si vivement convoitée par le commandeur.

– Là, dans la caisse, il y a cent huit mille livres.

– Cinquante-quatre mille chacun.

– Eh bien! c’est dit, répliqua don Manoël. Partageons.

– Soit, mais le commandeur ne va plus nous quitter à présent qu’il sait l’affaire manquée.

– Je vais chercher un moyen, dit don Manoël d’un air singulier.

– Et moi j’en ai trouvé un, dit Beausire.

– Lequel?

– Le voici. Le commandeur va rentrer?

– Oui.

– Il va demander sa part et celle des associés?

– Oui.

– Nous allons avoir toute la maison sur les bras?

– Oui.

– Appelons le commandeur comme pour lui conter un secret, et laissez-moi faire.

– Il me semble que je devine, dit don Manoël; allez au-devant de lui.

– J’allais vous dire d’y aller vous-même.

Ni l’un ni l’autre ne voulait laisser son ami seul avec la caisse. C’est un rare bijou que la confiance.

Don Manoël répondit que sa qualité d’ambassadeur l’empêchait de faire cette démarche.

– Vous n’êtes pas un ambassadeur pour lui, dit Beausire; enfin n’importe.

– Vous y allez?

– Non; je l’appelle par la fenêtre.

En effet, Beausire héla par la fenêtre monsieur le commandeur, qui déjà se préparait à entamer une conversation avec le suisse.

Le commandeur, se voyant appeler, monta.

Il trouva les deux chefs dans la chambre voisine de celle où était la caisse.

Beausire, s’adressant à lui d’un air souriant:

– Gageons, dit-il, que je sais ce que vous disiez au suisse.

– Moi?

– Oui: vous lui contiez que l’affaire avec Bœhmer avait manqué.

– Ma foi! non.

– Vous mentez.

– Je vous jure que non!

– À la bonne heure; car si vous aviez parlé, vous auriez fait une bien grande sottise et perdu une bien belle somme d’argent.

– Comment cela? s’écria le commandeur surpris; quelle somme d’argent?

– Vous n’êtes pas sans comprendre qu’à nous trois seuls nous savons le secret.

– C’est vrai.

– Et qu’à nous trois, par conséquent, nous avons les cent huit mille livres, puisque tous croient que Bœhmer et Bossange ont emporté la somme.

– Morbleu! s’écria le commandeur saisi de joie, c’est vrai.

– Trente-trois mille trois cent trente-trois livres six sols chacun, dit Manoël.

– Plus! plus! s’écria le commandeur; il y a une fraction de huit mille livres.

– C’est vrai, dit Beausire; vous acceptez?

– Si j’accepte! fit le valet de chambre en se frottant les mains, je le crois bien. À la bonne heure, voilà parler.

– Voilà parler comme un coquin! dit Beausire d’une voix tonnante; quand je vous disais que vous n’étiez qu’un fripon. Allons, don Manoël, vous qui êtes robuste, saisissez-moi ce drôle, et livrons-le pour ce qu’il est à nos associés.

– Grâce! grâce! cria le malheureux, j’ai voulu plaisanter.

– Allons! allons! continua Beausire, dans la chambre noire jusqu’à plus ample justice.

– Grâce! cria encore le commandeur.

– Prenez garde, dit Beausire à don Manoël, qui serrait le perfide commandeur; prenez garde que monsieur Ducorneau n’entende!

– Si vous ne me lâchez pas, dit le commandeur, je vous dénoncerai tous!

– Et moi, je t’étranglerai! dit don Manoël d’une voix pleine de colère en poussant le valet de chambre vers un cabinet de toilette voisin.

– Renvoyez monsieur Ducorneau, fit-il à l’oreille de Beausire.

Celui-ci ne se le fit pas répéter. Il passa rapidement dans la chambre contiguë à celle de l’ambassadeur, tandis que ce dernier enfermait le commandeur dans la sourde épaisseur de ce cachot.

Une minute se passa, Beausire ne revenait pas.

Don Manoël eut une idée; il se sentait seul, la caisse était à dix pas; pour l’ouvrir, pour y prendre les cent huit mille livres en billets, pour s’élancer par une fenêtre et déguerpir à travers le jardin avec la proie, tout voleur bien organisé n’avait besoin que de deux minutes.

Don Manoël calcula que Beausire, pour le renvoi de Ducorneau et son retour à la chambre, perdrait cinq minutes au moins.

Il s’élança vers la porte de la chambre où était la caisse. Cette porte se trouva fermée au verrou. Don Manoël était robuste, adroit; il eût ouvert la porte d’une ville avec une clef de montre.

– Beausire s’est défié de moi, pensa-t-il, parce que j’ai seul la clef; il a mis le verrou; c’est juste.

Avec son épée, il fit sauter le verrou.

Il arriva sur la caisse et poussa un cri terrible. La caisse ouvrait une bouche large et démeublée. Rien dans ses profondeurs béantes!

Beausire, qui avait une seconde clef, était entré par l’autre porte et avait raflé la somme.

Don Manoël courut comme un insensé jusqu’à la loge du suisse, qu’il trouva chantant.

Beausire avait cinq minutes d’avance.

Quand le Portugais, par ses cris et ses doléances, eut mis tout l’hôtel au fait de l’aventure; quand, pour s’appuyer d’un témoignage, il eut remis le commandeur en liberté, il ne trouva que des incrédules et des furieux.

On l’accusa d’avoir ourdi ce complot avec Beausire, lequel courait devant lui en gardant la moitié du vol.

Plus de masques, plus de mystères, l’honnête monsieur Ducorneau ne comprenait plus avec quelles gens il se trouvait lié.

Il faillit s’évanouir quand il vit ces diplomates se préparer à pendre sous un hangar don Manoël, qui n’en pouvait mais!…

– Pendre monsieur de Souza! criait le chancelier, mais c’est un crime de lèse-majesté; prenez garde!

On prit le parti de le jeter dans une cave: il criait trop fort.

C’est à ce moment que trois coups frappés solennellement à la porte firent tressaillir les associés.

Le silence se rétablit parmi eux.

Les trois coups se répétèrent.

Puis une voix aiguë cria en portugais:

– Ouvrez! au nom de monsieur l’ambassadeur de Portugal!

– L’ambassadeur! murmurèrent tous les coquins en s’éparpillant dans tout l’hôtel, et pendant quelques minutes ce fut par les jardins, par les murs du voisinage, par les toits, un sauve-qui-peut, un pêle-mêle désordonné.

L’ambassadeur véritable, qui venait effectivement d’arriver, ne put rentrer chez lui qu’avec des archers de la police, qui enfoncèrent la porte en présence d’une foule immense, attirée par ce spectacle curieux.

Puis on fit main-basse partout, et l’on arrêta monsieur Ducorneau, qui fut conduit au Châtelet, où il coucha.

C’est ainsi que se termina l’aventure de la fausse ambassade de Portugal.

Chapitre 44

Illusions et réalités

Si le suisse de l’ambassade eût pu courir après Beausire, comme le lui commandait don Manoël, avouons qu’il eût eu fort à faire.

Beausire, à peine hors de l’antre, avait gagné au petit galop la rue Coquillière, et au grand galop la rue Saint-Honoré.

Toujours se défiant d’être poursuivi, il avait croisé ses traces en courant des bordées dans les rues sans alignement et sans raison qui ceignent notre halle aux blés; au bout de quelques minutes, il était à peu près sûr que nul n’avait pu le suivre; il était sûr aussi d’une chose, c’est que ses forces étaient épuisées, et qu’un bon cheval de chasse n’eût pu en faire davantage.

Beausire s’assit sur un sac de blé, dans la rue de Viarmes, qui tourne autour de la halle, et là feignit de considérer avec la plus vive attention la colonne de Médicis, que Bachaumont avait achetée pour l’arracher au marteau des démolisseurs et en faire présent à l’hôtel de ville.

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