Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Le Collier de la Reine - Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– Alors, c’est la prison que vous m’offrez?

– Si vous préférez l’hôpital, vous êtes libre.

– Allons, répliqua-t-elle épouvantée, je me livre à vous; faites de moi ce que vous voudrez.

Il la conduisit rue Neuve-Saint-Gilles, dans cette maison où nous l’avons vu recevoir Philippe de Taverney.

Quand il l’eut installée loin du domestique et de toute surveillance, dans un petit appartement, au deuxième étage:

– Il importe que vous soyez plus heureuse que vous n’allez être ici.

– Heureuse! Comment cela? fit-elle, le cœur gros. Heureuse, sans liberté, sans la promenade! C’est si triste ici. Pas même de jardin. J’en mourrai.

Et elle jetait un coup d’œil vague et désespéré sur l’extérieur.

– Vous avez raison, dit-il, je veux que vous ne manquiez de rien; vous seriez mal ici, et d’ailleurs mes gens finiraient par vous voir et vous gêner.

– Ou par me vendre, ajouta-t-elle.

– Quant à cela, ne craignez rien, mes gens ne vendent que ce que je leur achète, ma chère enfant; mais pour que vous ayez toute la tranquillité désirable, je vais m’occuper de vous procurer une autre demeure.

Oliva se montra un peu consolée par ces promesses. D’ailleurs le séjour de son nouvel appartement lui plut. Elle y trouva l’aisance et des livres amusants.

Son protecteur la quitta en lui disant:

– Je ne veux point vous prendre par la famine, chère enfant. Si vous voulez me voir, sonnez-moi, j’arriverai tout de suite, si je me trouve chez moi, ou sitôt mon retour, si je suis sorti.

Il lui baisa la main et la quitta.

– Ah! cria-t-elle, faites-moi surtout avoir des nouvelles de Beausire.

– Avant tout, lui répondit le comte.

Et il l’enferma dans sa chambre.

Puis, en descendant l’escalier, rêveur:

– Ce sera, dit-il, une profanation que de la loger dans cette maison de la rue Saint-Claude. Mais il faut que nul ne la voie, et dans cette maison nul ne la verra. S’il faut, au contraire, qu’une seule personne l’aperçoive, cette personne l’apercevra dans cette seule maison de la rue Saint-Claude. Allons, encore ce sacrifice. Éteignons cette dernière étincelle du flambeau qui brûla autrefois.

Le comte prit un large surtout, chercha des clefs dans son secrétaire, en choisit plusieurs, qu’il regarda d’un air attendri, et sortit seul à pied de son hôtel, en remontant la rue Saint-Louis du Marais.

Chapitre 46

La maison déserte

Monsieur de Cagliostro arriva seul à cette ancienne maison de la rue Saint-Claude, que nos lecteurs ne doivent pas avoir tout à fait oubliée. La nuit tombait comme il s’arrêtait en face de la porte, et l’on n’apercevait plus que quelques rares passants sur la chaussée du boulevard.

Les pas d’un cheval retentissant dans la rue Saint-Louis, une fenêtre qui se fermait avec un bruit de vieilles ferrures, le grincement des barres de la massive porte cochère après le retour du maître de l’hôtel voisin, voici les seuls mouvements de ce quartier à l’heure où nous parlons.

Un chien aboyait, ou plutôt hurlait, dans le petit enclos du couvent, et une bouffée de vent attiédi roulait jusque dans la rue Saint-Claude les trois quarts mélancoliques de l’heure sonnant à Saint-Paul.

C’était neuf heures moins un quart.

Le comte arriva, comme nous avons dit, en face de la porte cochère, tira de dessous sa houppelande une grosse clef, broya pour la faire entrer dans la serrure une foule de débris qui s’y étaient réfugiés, poussés par les vents depuis plusieurs années.

La paille sèche, dont un fétu s’était introduit dans l’ogivique entrée de la serrure; la petite graine, qui courait vers le midi pour devenir une ravenelle ou une mauve, et qui un jour se trouva emprisonnée dans ce sombre réservoir; l’éclat de pierre envolé du bâtiment voisin; les mouches casernées depuis dix ans dans cet hôpital de fer, et dont les cadavres avaient fini par combler la profondeur; tout cela cria et se moulut en poussière sous la pression de la clef.

Une fois que la clef eut accompli ses évolutions dans la serrure, il ne s’agit plus que d’ouvrir la porte.

Mais le temps avait fait son œuvre. Le bois s’était gonflé dans les jointures, la rouille avait mordu dans les gonds. L’herbe avait poussé dans tous les interstices du pavé, verdissant le bas de la porte de ses humides émanations; partout une espèce de mastic pareil aux constructions des hirondelles calfeutrait chaque interstice, et les vigoureuses végétations des madrépores terrestres, superposant leurs arcades, avaient masqué le bois sous la chair vivace de leurs cotylédons.

Cagliostro sentit la résistance; il appuya le poing, puis le coude, puis l’épaule, et enfonça toutes ces barricades qui cédèrent l’une après l’autre avec un craquement de mauvaise humeur.

Quand cette porte s’ouvrit, toute la cour apparut désolée, moussue comme un cimetière, aux yeux de Cagliostro.

Il referma la porte derrière lui, et ses pas s’imprimèrent dans le chiendent rétif et dru qui avait envahi l’aire des pavés eux-mêmes.

Nul ne l’avait vu entrer, nul ne le voyait dans l’enceinte de ces murs énormes. Il put s’arrêter un moment et rentrer peu à peu dans sa vie passée comme il venait de rentrer dans sa maison.

L’une était désolée et vide, l’autre ruinée et déserte.

Le perron, de douze marches, n’avait plus que trois degrés entiers.

Les autres, minés par le travail de l’eau des pluies, par le jeu des pariétaires et des pavots envahisseurs, avaient d’abord chancelé puis roulé loin de leurs attaches. En tombant, les pierres s’étaient brisées, l’herbe avait monté sur les ruines et planté fièrement, comme les étendards de la dévastation, ses panaches au-dessus d’elles.

Cagliostro monta le perron tremblant sous ses pieds, et à l’aide d’une seconde clef, pénétra dans l’antichambre immense.

Là seulement il alluma une lanterne dont il avait pris soin de se munir; mais si soigneusement qu’il eût allumé la bougie, l’haleine sinistre de la maison l’éteignit du premier coup.

Le souffle de la mort réagissait violemment contre la vie; l’obscurité tuait la lumière.

Cagliostro ralluma sa lanterne et continua son chemin.

Dans la salle à manger, les dressoirs moisis dans leurs angles avaient presque perdu la forme première, les dalles visqueuses n’en retenaient plus le pied. Toutes les portes intérieures étaient ouvertes, laissant la pensée pénétrer librement avec la vue dans ces profondeurs funèbres où elles avaient déjà laissé passer la mort.

Le comte sentit comme un frisson hérisser sa chair, car, à l’extrémité du salon, là où jadis commençait l’escalier, un bruit s’était fait entendre.

Ce bruit, autrefois, annonçait une chère présence, ce bruit éveillait dans tous les sens du maître de cette maison la vie, l’espoir, le bonheur. Ce bruit, qui ne représentait rien à l’heure présente, rappelait tout dans le passé.

Cagliostro, le sourcil froncé, la respiration lente, la main froide, se dirigea vers la statue d’Harpocrate, près de laquelle jouait le ressort de l’ancienne porte de communication, lien mystérieux, insaisissable, qui unissait la maison connue à la maison secrète.

Le ressort fonctionna sans peine, quoique les boiseries vermoulues tremblassent à l’entour. Mais à peine le comte eut-il posé le pied sur l’escalier secret, que ce bruit étrange recommença de se faire entendre. Cagliostro étendit sa main avec sa lanterne pour en découvrir la cause: il ne vit qu’une grosse couleuvre qui descendait lentement l’escalier et fouettait de sa queue chaque marche sonore.

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