Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Le Collier de la Reine - Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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Le reptile attacha tranquillement son œil noir sur Cagliostro, puis se glissa dans le premier trou de la boiserie et disparut.

Sans doute c’était le génie de la solitude.

Le comte poursuivit sa marche.

Partout dans cette ascension l’accompagnait un souvenir, ou, pour mieux dire, une ombre; et lorsque sur les parois la lumière dessinait une silhouette mobile, le comte tressaillait, pensant que son ombre à lui était une ombre étrangère ressuscitée pour faire, elle aussi, la visite du mystérieux séjour.

Ainsi marchant, ainsi rêvant, il arriva jusqu’à la plaque de cette cheminée qui servait de passage entre la chambre des armes de Balsamo et la retraite parfumée de Lorenza Feliciani.

Les murs étaient nus, les chambres vides. Dans le foyer encore béant gisait un amas énorme de cendres, parmi lesquelles scintillaient quelques petits lingots d’or et d’argent.

Cette cendre fine, blanche et parfumée, c’était le mobilier de Lorenza que Balsamo avait brûlé jusqu’à la dernière parcelle; c’étaient les armoires d’écaille, le clavecin et la corbeille de bois de rose, le beau lit diapré de porcelaines de Sèvres, dont on retrouvait la poussière micacée pareille à celle de la poudre de marbre; c’étaient les moulures et les ornements de métal fondus au grand feu hermétique; c’étaient les rideaux et les tapis de brocard de soie; c’étaient les boîtes d’aloès et de santal dont l’odeur pénétrante s’exhalant par les cheminées, lors de l’incendie, avait parfumé toute la zone de Paris sur laquelle avait passé la fumée; en sorte que durant deux jours les passants avaient levé la tête pour respirer ces arômes étranges mêlés à notre air parisien; en sorte que le courtaud du quartier des Halles et la grisette du quartier Saint-Honoré avaient vécu enivrés de ces arômes violents et enflammés que la brise enlève aux rampes du Liban et aux plaines de la Syrie.

Ces parfums, disons-nous, la chambre déserte et froide les gardait encore. Cagliostro se baissa, prit une pincée de cendres, la respira longtemps avec une passion sauvage.

– Ainsi puissé-je, murmura-t-il, absorber un reste de cette âme qui, autrefois, se communiquait à cette poussière.

Puis il revit les barreaux de fer, la tristesse de la cour voisine, et par l’escalier, les hautes déchirures que l’incendie avait faites à cette maison intérieure, dont il avait dévoré l’étage supérieur.

Spectacle sinistre et beau! La chambre d’Althotas avait disparu; il ne restait des murs que sept à huit crénelures sur lesquelles le feu avait promené ses langues qui dévorent et noircissent.

Pour quiconque eût ignoré l’histoire douloureuse de Balsamo et de Lorenza, il était impossible de ne pas déplorer cette ruine. Tout dans cette maison respirait la grandeur abaissée, la splendeur éteinte, le bonheur perdu.

Cagliostro s’imprégna donc de ces rêves. L’homme descendit des hauteurs de sa philosophie pour se repétrir dans ce peu d’humanité tendre qu’on appelle les sentiments du cœur, et qui ne sont pas du raisonnement.

Après avoir évoqué les doux fantômes de la solitude et fait la part du ciel, il croyait en être quitte avec la faiblesse humaine, lorsque ses yeux s’arrêtèrent sur un objet encore brillant parmi tout ce désastre et toutes ces misères.

Il se baissa et vit dans la rainure du parquet, à moitié ensevelie sous la poussière, une petite flèche d’argent qui semblait récemment tombée des cheveux d’une femme.

C’était une de ces épingles italiennes comme les dames de ce temps aimaient à en choisir pour retenir les anneaux de la chevelure, devenue trop lourde quand elle était poudrée.

Le philosophe, le savant, le prophète, le contempteur de l’humanité, celui qui voulait que le ciel lui-même comptât avec lui, cet homme qui avait refoulé tant de douleurs chez lui et tiré tant de gouttes de sang du cœur des autres, Cagliostro l’athée, le charlatan, le sceptique rieur, ramassa cette épingle, l’approcha de ses lèvres, et, bien sûr qu’on ne pouvait le voir, il laissa une larme monter jusqu’à ses yeux en murmurant:

– Lorenza!

Et puis ce fut tout. Il y avait du démon dans cet homme.

Il cherchait la lutte, et, pour son propre bonheur, l’entretenait en lui.

Après avoir baisé ardemment cette relique sacrée, il ouvrit la fenêtre, passa son bras à travers les barreaux et lança le frêle morceau de métal dans l’enclos du couvent voisin, dans les branches, dans l’air, dans la poussière, on ne sait où.

Il se punissait ainsi d’avoir fait usage de son cœur.

«Adieu! dit-il à l’insensible objet qui se perdait peut-être pour jamais. Adieu, souvenir qui m’était envoyé pour m’attendrir, pour m’amoindrir sans doute. Désormais, je ne penserai plus qu’à la terre.

«Oui, cette maison va être profanée. Que dis-je? elle l’est déjà! J’ai rouvert les portes, j’ai apporté la lumière aux murailles, j’ai vu l’intérieur du tombeau, j’ai fouillé la cendre de la mort.

«Profanée est donc la maison! Qu’elle le soit tout à fait et pour un bien quelconque!

«Une femme encore traversera cette cour, une femme appuiera ses pieds sur l’escalier, une femme chantera peut-être sous cette voûte où vibre encore le dernier soupir de Lorenza!

«Soit. Mais toutes ces profanations auront lieu dans un but, dans le but de servir ma cause. Si Dieu y perd, Satan ne fera qu’y gagner.»

Il posa sa lanterne sur l’escalier.

– Toute cette cage d’escalier, dit-il, tombera. Toute cette maison intérieure tombera aussi. Le mystère s’envolera, l’hôtel restera cachette et cessera d’être sanctuaire.

Il écrivit à la hâte sur ses tablettes les lignes suivantes:

«À monsieur Lenoir, mon architecte:

Nettoyer cour et vestibule; restaurer remises et écuries; démolir le pavillon intérieur; réduire l’hôtel à deux étages: huit jours.»

– Maintenant, dit-il, voyons si l’on aperçoit bien d’ici la fenêtre de la petite comtesse.

Il s’approcha d’une fenêtre située au second étage de l’hôtel.

On embrassait de là toute la façade opposée de la rue Saint-Claude par-dessus la porte cochère.

En face, à soixante pieds au plus, on voyait le logement occupé par Jeanne de La Motte.

– C’est infaillible, les deux femmes se verront, dit Cagliostro. Bien.

Il reprit sa lanterne et descendit l’escalier.

Une grande heure après, il était rentré chez lui et envoyait son devis à l’architecte.

Il faut dire que dès le lendemain cinquante ouvriers avaient envahi l’hôtel, que le marteau, la scie et les pics résonnaient partout, que l’herbe amassée en gros tas commençait à fumer dans un coin de la cour, et que le soir, à sa rentrée, le passant, fidèle à son inspection quotidienne, vit un gros rat pendu par une patte au bas d’un cerceau dans la cour, au milieu d’un cercle de manœuvres, maçons, qui raillaient sa moustache grisonnante et son embonpoint vénérable.

Le silencieux habitant de l’hôtel avait été muré dans son trou par la chute d’une pierre de taille. À demi mort quand la grue releva cette pierre, il fut saisi par la queue et sacrifié aux divertissements des jeunes Auvergnats gâcheurs de plâtre; soit honte, soit asphyxie, il en mourut.

Le passant lui fit cette oraison funèbre:

– En voilà un qui avait été heureux dix ans!

Sic transit gloria mundi

La maison en huit jours fut restaurée comme Cagliostro l’avait commandé à l’architecte.

Chapitre 47

Jeanne protectrice

Monsieur le cardinal de Rohan reçut, deux jours après sa visite à Bœhmer, un billet ainsi conçu:

«Son Éminence, monsieur le cardinal de Rohan, sait sans doute où il soupera ce soir.»

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