Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– Je les souscrirai ici demain.

– C’est au mieux, monseigneur.

– Et puisque vous êtes un homme de secret, monsieur Bœhmer, souvenez-vous bien que vous en tenez dans vos mains un des plus importants.

– Monseigneur, je le sens, et je mériterai votre confiance, ainsi que celle de Sa Majesté la reine, ajouta-t-il finement.

Monsieur de Rohan rougit et sortit troublé, mais heureux comme tout homme qui se ruine dans un paroxysme de passion.

Le lendemain de ce jour, monsieur Bœhmer se dirigea d’un air composé vers l’ambassade de Portugal.

Au moment où il allait frapper à la porte, monsieur Beausire, premier secrétaire, se faisait rendre des comptes par monsieur Ducorneau, premier chancelier, et don Manoël y Souza, l’ambassadeur, expliquait un nouveau plan de campagne à son associé, le valet de chambre.

Depuis la dernière visite de monsieur Bœhmer à la rue de la Jussienne, l’hôtel avait subi beaucoup de transformations.

Tout le personnel débarqué, comme nous l’avons vu, dans les deux voitures de poste, s’était casé selon les exigences du besoin, et dans les attributions diverses qu’il devait remplir dans la maison du nouvel ambassadeur.

Il faut dire que les associés, en se partageant les rôles qu’ils remplissaient admirablement bien, devant les changer, avaient l’occasion de surveiller eux-mêmes leurs intérêts, ce qui donne toujours un peu de courage dans les plus pénibles besognes.

Monsieur Ducorneau, enchanté de l’intelligence de tous ces valets, admirait en même temps que l’ambassadeur se fût assez peu soucié du préjugé national pour prendre une maison entièrement française, depuis le premier secrétaire jusqu’au troisième valet de chambre.

Aussi ce fut à ce propos qu’en établissant les chiffres avec monsieur de Beausire, il entamait avec ce dernier une conversation pleine d’éloges pour le chef de l’ambassade.

– Les Souza, voyez-vous, disait Beausire, ne sont pas de ces Portugais encroûtés qui s’en tiennent à la vie du quatorzième siècle, comme vous en verriez beaucoup dans nos provinces. Non, ce sont des gentilshommes voyageurs, riches à millions, qui seraient rois quelque part si l’envie leur en prenait.

– Mais elle ne leur prend pas, dit spirituellement monsieur Ducorneau.

– Pour quoi faire, monsieur le chancelier? est-ce qu’avec un certain nombre de millions et un nom de prince, on ne vaut pas un roi?

– Oh! mais voilà des doctrines philosophiques, monsieur le secrétaire, dit Ducorneau surpris; je ne m’attendais pas à voir sortir ces maximes égalitaires de la bouche d’un diplomate.

– Nous faisons exception, répondit Beausire un peu contrarié de son anachronisme; sans être un voltairien ou un Arménien à la façon de Rousseau, on connaît son monde philosophique, on connaît les théories naturelles de l’inégalité des conditions et des forces.

– Savez-vous, s’écria le chancelier avec élan, qu’il est heureux que le Portugal soit un petit État!

– Eh! pourquoi?

– Parce que, avec de tels hommes à son sommet, il s’agrandirait vite, monsieur.

– Oh! vous nous flattez, cher chancelier. Non, nous faisons de la politique philosophique. C’est spécieux, mais peu applicable. Maintenant brisons là. Il y a donc cent huit mille livres dans la caisse, dites-vous?

– Oui, monsieur le secrétaire, cent huit mille livres.

– Et pas de dettes?

– Pas un denier.

– C’est exemplaire. Donnez-moi le bordereau, je vous prie.

– Le voici. À quand la présentation, monsieur le secrétaire? Je vous dirai que dans le quartier c’est un sujet de curiosité, de commentaires inépuisables, je dirai presque d’inquiétudes.

– Ah! ah!

– Oui, l’on voit de temps en temps rôder autour de l’hôtel des gens qui voudraient que la porte fût en verre.

– Des gens!… fit Beausire, des gens du quartier?

– Et autres. Oh! la mission de monsieur l’ambassadeur étant secrète, vous jugez bien que la police s’occupera vite d’en pénétrer les motifs.

– J’ai pensé comme vous, dit Beausire assez inquiet.

– Tenez, monsieur le secrétaire, fit Ducorneau en menant Beausire au grillage d’une fenêtre qui s’ouvrait sur le pan coupé d’un pavillon de l’hôtel. Tenez, voyez-vous dans la rue cet homme en surtout brun sale?

– Oui, je le vois.

– Comme il regarde, hein?

– En effet. Que croyez-vous qu’il soit, cet homme?

– Que sais-je, moi… Un espion de monsieur de Crosne, peut-être.

– C’est probable.

– Entre nous soit dit, monsieur le secrétaire, monsieur de Crosne n’est pas un magistrat de la force de monsieur de Sartine. Avez-vous connu monsieur de Sartine?

– Non, monsieur, non!

– Oh! celui-là vous eût dix fois déjà devinés. Il est vrai que vous prenez des précautions…

La sonnette retentit.

– Monsieur l’ambassadeur appelle, dit précipitamment Beausire, que la conversation commençait à gêner.

Et, ouvrant la porte avec force, il repoussa avec les deux battants de cette porte deux associés qui, l’un la plume à l’oreille et l’autre le balai à la main, l’un service de quatrième ordre, l’autre valet de pied, trouvaient la conversation longue et voulaient y participer, ne fût-ce que par le sens de l’ouïe.

Beausire jugea qu’il était suspect, et se promit de redoubler de vigilance.

Il monta donc chez l’ambassadeur, après avoir, dans l’ombre, serré la main de ses deux amis et co-intéressés.

Chapitre 43

Où monsieur Ducorneau ne comprend absolument rien à ce qui se passe

Don Manoël y Souza était moins jaune que de coutume, c’est-à-dire qu’il était plus rouge. Il venait d’avoir avec monsieur le commandeur valet de chambre une explication pénible.

Cette explication n’était pas encore terminée.

Lorsque Beausire arriva, les deux coqs s’arrachaient les dernières plumes.

– Voyons, monsieur de Beausire, dit le commandeur, mettez-nous d’accord.

– En quoi? dit le secrétaire, qui prit des airs d’arbitre, après avoir échangé un coup d’œil avec l’ambassadeur, son allié naturel.

– Vous savez, dit le valet de chambre, que monsieur Bœhmer doit venir aujourd’hui conclure l’affaire du collier.

– Je le sais.

– Et qu’on doit lui compter les cent mille livres.

– Je le sais encore.

– Ces cent mille livres sont la propriété de l’association, n’est-ce pas?

– Qui en doute?

– Ah! monsieur de Beausire me donne raison, fit le commandeur en se retournant vers don Manoël.

– Attendons, attendons, dit le Portugais en faisant un signe de patience avec la main.

– Je ne vous donne raison que sur ce point, dit Beausire, que les cent mille livres sont aux associés.

– Voilà tout; je n’en demande pas davantage.

– Eh bien, alors, la caisse qui les renferme ne doit pas être située dans le seul bureau de l’ambassade qui soit contigu à la chambre de monsieur l’ambassadeur.

– Pourquoi cela? dit Beausire.

– Et monsieur l’ambassadeur, poursuivit le commandeur, doit nous donner à chacun une clef de cette caisse.

– Non pas, dit le Portugais.

– Vos raisons?

– Ah! oui, vos raisons? demanda Beausire.

– On se défie de moi, dit le Portugais en caressant sa barbe fraîche, pourquoi ne me défierais-je pas des autres? Il me semble que si je puis être accusé de voler l’association, je puis suspecter l’association de me vouloir voler. Nous sommes des gens qui se valent.

– D’accord, dit le valet de chambre; mais justement pour cela, nous avons des droits égaux.

– Alors, mon cher monsieur, si vous voulez faire ici de l’égalité, vous eussiez dû décider que nous ferions chacun à notre tour le rôle de l’ambassadeur. C’eût été moins vraisemblable peut-être aux yeux du public, mais les associés eussent été rassurés. C’est tout, n’est-ce pas?

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