Constantin-François Volney - Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II
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Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II: краткое содержание, описание и аннотация
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«Nous lisons dans Eubulus que Zoroastre fut le premier qui, ayant choisi dans les montagnes voisines de la Perse, une caverne agréablement située, la consacra à Mithra , créateur et père de toutes choses; c’est-à-dire qu’il partagea cet antre en divisions géométriques figurant les climats et les éléments, et qu’il imita en partie l’ordre et la disposition de l’univers par Mithra. De là est venu l’usage de consacrer les antres à la célébration des mystères, et de là l’idée de Pythagore et de Platon, d’appeler le monde un antre, une caverne . (Porphyrius, de Antro nympharum .)»
C’est-à-dire que Zoroastre se composa une grande sphère armillaire en relief, pour mieux étudier les mouvements des astres, et connaître le mécanisme du monde, comme l’a dit Justin.
«Ce fut d’après ce modèle que les Perses, au rapport de Celse 44, représentaient, dans les cérémonies de Mithra, le double mouvement des étoiles fixes et des planètes, avec le passage des ames dans les cercles ou sphères célestes… Pour figurer les propriétés ou attributs des planètes, ils montraient une échelle le long de laquelle il y avait 7 portes, puis une 8 eà l’extrémité supérieure. La 1 re, en plomb, marquait Saturne ; la 2 e, en étain, Vénus ; la 3 e, en cuivre, Jupiter ; la 4 e, en fer, Mars ; la 5 e, en métaux divers, Mercure ; la 6 e, en argent, la Lune ; la 7 e, en or, le Soleil (puis le ciel empyrée).»
Sans doute voilà l’échelle du songe de Jacob; mais toutes ces idées et allégories égyptiennes et chaldéennes ayant existé bien des siècles avant Abraham et Jacob, l’on n’en peut rien conclure pour et contre l’antériorité de la Genèse, relativement à Zoroastre.
Ce fragment précieux nous prouve que la théologie de ce chef de secte, semblable à celle des Égyptiens et des Chaldéens, et généralement de tous les anciens, ne fut, comme le disent Plutarque et Chérémon, que l’étude de la nature et de ses principes moteurs dans les corps célestes et terrestres : si, comme le dit Pline, Zoroastre passa vingt ans dans cette grotte, et s’il y entra à l’âge de 30 ans, comme le disent les Parsis, il dut arriver en Bactriane vers l’âge de 50 ans, et cette date, coïnciderait avec la seconde attaque de Ninus; mais, ainsi que nous l’avons dit, l’on ne peut guère compter sur l’exactitude de ces données. Le choix qu’il fit de ce pays s’expliquerait bien par l’aversion qu’il dut porter à Ninus, et par le caractère désireux de nouveautés qu’Ammien et Lactance donnent au roi de Bactriane. Cette contrée, extrêmement fertile, formait alors un royaume puissant qui, par son heureuse position, touchant à l’Inde, à la mer Caspienne, et à tout le nord de l’Asie, était l’entrepôt naturel de cet ancien commerce, au sujet duquel Pline nous dit que jadis les marchandises de l’Inde remontaient par le fleuve Indus , se versaient dans l’Oxus, et de là, par la Caspienne, dans tout le nord de l’Europe et de l’Asie. L’or des mines de Sibérie venait s’y échanger contre les produits de l’Inde et de l’Asie occidentale; et de là l’extrême abondance de ce métal, jusqu’au temps d’Hérodote, chez les Massagètes et les Bactriens. Cet état d’opulence, qui dut être un motif d’attrait et de cupidité pour Ninus, put n’être pas indifférent à l’ambitieux Zoroastre.
La vie monacale du père d’ Hystasp , sa tête rasée, ses abstinences, ses mortifications, sont l’exacte copie des pratiques des brahmes et de plusieurs rois dont fait mention le livre Oupnekhat à pareille époque 45. Le récit que nous font les livres perses, de la multitude et de la puissance des devins ou magiciens de ce temps-là, et des miracles opérés par eux et par Zoroastre, encore qu’il soit un conte oriental dans ses circonstances, n’est pas une fable absolue au fond...... Il correspond à ce que nous disent les livres hébreux des enchanteurs égyptiens, de leurs miracles et de ceux de Moïse devant Pharaon, deux siècles avant Zoroastre. C’était là le règne de ce qu’on a depuis appelé magie , ou l’art d’opérer des prodiges , et ces prodiges n’étaient pas tous de pures fables ou illusions.
Au sein des peuples agricoles, composés de paysans grossiers et de guerriers féroces, s’étaient formées des corporations d’hommes studieux, livrés par état à l’observation des astres et des influences célestes qui régissent les moissons. Bientôt ils avaient pu prédire les éclipses , ce phénomène solennel qui en impose si puissamment à la multitude; dès lors, appelés avec raison prédiseurs , prophètes , devins , ces hommes furent considérés comme les confidents des intelligences célestes..... Le hasard d’abord, puis des expériences méditées, leur ayant fait découvrir des opérations singulières, physiques et chimiques, ils en usèrent habilement pour augmenter leur crédit; ils firent entendre des voix là où il n’y avait point de bouche, apercevoir des objets là où la main ne trouvait point de corps; ils allumèrent des feux spontanés, par des pyrophores et des phosphores; en un mot, ils opérèrent des prestiges de fantasmagorie, d’optique, d’acoustique, qui aujourd’hui, quoique divulgués et connus, nous causent encore de la surprise; et ils furent regardés comme des ministres de la divinité : et parce que ces secrets, couverts d’un mystère profond, ne furent possédés que par certaines familles, dont ils assuraient l’existence et le pouvoir, ils purent se transmettre, subsister, et périr avec leurs dépositaires, sans que la multitude en ait jamais connu l’artifice. Ainsi, nous dit-on, Zoroastre fit verser sur son corps de l’airain fondu, pour convaincre Kestasp: et de nos jours, nous avons vu un Espagnol se faire arroser d’huile bouillante. La limite de ces prodiges n’est pas si facile à tracer qu’on le croirait d’abord; nous avons déja remarqué que le nom de Kaldéens , Kasd , signifie proprement devins ; il paraît que ce fut spécialement contre eux qu’eut à lutter Zoroastre. L’anecdote du brahme Tchengregatchah , qui vint de l’Inde pour le réfuter, nous prouve, d’autre part, l’existence déja ancienne du brahmisme ; par conséquent le dogme trinitaire des Védas précéda le dualisme de Zoroastre: et Cléarque, cité par Diogène Laërce ( in Proœmio ), ne fut pas bien instruit, lorsqu’il dit que les gymnosophistes dérivaient des mages ; cela est inexact, même à l’égard des boudhistes : mais ceux-là eurent raison qui, selon le même Diogène, soutenaient que la philosophie des Juifs venait de celle des mages; car il est bien certain que, depuis la captivité de Babylone, ce fut à cette source que les Juifs puisèrent tout ce que l’on trouve dans leurs livres, sur le Dieu de lumière (Ormusd), sur l’ ennemi Satan , qui est Ahrimanes , sur les anges, sur la résurrection en corps et en ame , etc., tous dogmes zoroastriens, dont on ne trouve pas une seule trace dans les livres de Salomon, de David, ni dans les lois de Moïse: la seule analogie qui existe entre la théologie de ce dernier et celle de Zoroastre, est 1° d’avoir proscrit toute image de la divinité, tout culte d’idoles , ce qui a préparé la réunion de leurs sectateurs, et marqué leur schisme avec les Sabiens , ou idolâtres ; 2° de la part de Moïse, d’avoir représenté Dieu par le feu , tandis que le Mède le représente par la lumière ; ce qui, dans l’un et l’autre cas, appartient à l’opinion bien plus ancienne, que l’élément du feu était le principe de tout mouvement, de toute vie, la source incorruptible de toute existence ; aussi le nom de Iehou , que donna Moïse à ce principe, signifie-t-il réellement l’existence et ce qui est (Ego sum qui sum ), et cela dans l’idiome sanscrit comme dans l’hébraïque: le Iou ( piter ), ou Pater des anciens Grecs et Pélasgues, dont nous trouvons le culte dès long-temps avant Abraham, prouve que cette doctrine indienne et égyptienne est de la plus haute antiquité. Sous ce rapport le docte Aristote a eu raison de dire que Iou était Oromaze , et que Pluton était Ahrimane 46. Tout cela indique que la plupart des dogmes de Zoroastre existaient déja avant lui, et que, selon l’usage de presque tous les novateurs, il ne fit qu’une nouvelle combinaison (comme a fait Mahomet). Il n’est pas du ressort d’une chronologie d’exposer un système religieux aussi compliqué que celui de Zoroastre; il nous suffira d’observer que Thomas Hyde, plein de partialité pour les Guèbres , n’a fait qu’embrouiller ce sujet. Pour le bien traiter, il eût fallu, avec son érudition, y porter l’esprit ferme et libre de Hume ou de Gibbon. La doctrine des modernes Parsis, modifiée à différentes époques depuis Kyrus, n’est pas une image parfaite de l’ancienne; plusieurs traits cités par Plutarque 47et par d’autres auteurs grecs, ne s’y retrouvent plus; l’on n’aperçoit entre autres dans toute la compilation d’Anquetil, qu’une seule phrase sur le dogme du temps sans bornes , et cette phrase en dit moins que celle de Théodore de Mopsueste, toute tronquée qu’elle est par Photius 48.
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