Constantin-François Volney - Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II
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Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II: краткое содержание, описание и аннотация
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«Théodore explique dans son premier livre sur la magie perse , le dogme infame de Zarasdes touchant Zarouan , principe de toutes choses, appelé fortune (ou hasard ). Théodore rapporte comment Zarouan , en faisant une libation (priapique), engendra Ormisda et Satan (Ahriman): il parle aussi du mélange de leur sang, et réfute tout ce dogme très-obscène.»
Ceci a un rapport évident avec les idées anciennes sur la fécondation , ou création annuelle, figurée par le Phallus , dans le tableau du sacrifice de Mithra; 49en même temps que, sous un autre aspect, c’est aussi le mystère de la création première, ou extraction du chaos, par le grand agent des anciens , le fatum , la fatalité , le hasard , qui est aussi l’ éternel , l’ ancien des jours . Le mot persan hazarouan a lui-même ce sens, puisqu’il désigne des millions d’années . C’est de ce dogme que les Valentiniens tirèrent leurs aïons , ou toujours vivants ; et ce mot grec aïôn est l’ Aïum , l’ Aeuum des anciens Latins, qui l’ont tiré du sanscrit AUM. Ici nous avons, pour la première fois, la valeur véritable de ce mot indou si mystérieux, dont la méditation doit absorber toutes les facultés de l’ame; et en effet, quel sujet plus absorbant que l’éternité! Ce n’est pas le seul point de contact que le système de Zoroastre ait eu avec le brahmisme. Ses deux principes ne sont au fond qu’une simplification de la trinité indienne; et il a eu un avantage véritable à soutenir que tout pouvoir , toute action consistait à produire et à détruire; que par conséquent l’intermédiaire introduit par les brahmes, comme conservateur , sous le nom de Vishnou , était imaginaire, puisqu’il n’y a point de véritable stase entre croître et décroître , augmenter et diminuer .
Ce furent toutes les analogies de ce genre avec les idées déja existantes, qui préparèrent les esprits à l’admission de la nouvelle religion. Peut-être le roi des Bactriens y trouva-t-il encore l’avantage politique, en se donnant un système particulier, de se soustraire à quelque influence, à quelque suprématie exercée sur les prêtres de son pays, par ceux de Ninus. Quant à l’identité d’ Ardjasp et de Ninus , d’Hystasp et de l’ Oxuartes de Ktésias, elle résulte de la ressemblance de leurs actions:
«Ninus attaque une première fois Oxuartes , c’est-à-dire le roi de l’Oxus, résidant à Bactre ; il est repoussé par une armée de guerriers vaillants 50.»
«Arjasp, roi d’un pays à l’ouest de la Caspienne, attaque Gustasp résidant à Balk; il est battu et forcé de se retirer.»
«Ninus, après quelques années de repos, pendant lesquelles il fonde Ninive, révient contre Bactre. Cette ville est prise, son roi tué, et l’on n’entend plus parler de la Bactriane que comme d’une satrapie sous Asar-adan-pal.»
«Ardjasp, après quelques années, revient surprendre Balk, et le roi Lohrasp est tué.»
Les Orientaux continuent la vie de Gustasp, et le font régner à Estakar , dans la Perse propre; mais les anciens Grecs nous assurent que Estakar , qui est Persépolis, doit, comme Pasargade, sa fondation à Kyrus 51; et les Parsis alors ont confondu Kestasp avec Darius Hystasp , qui réellement embellit Estakar , comme il est prouvé par les inscriptions de cette ville. Sans doute Zoroastre se déroba au vainqueur, puisque ensuite on le voit reparaître à la cour de Sémiramis; et la persécution qu’il avait essuyée de la part de Ninus, put lui devenir un titre de faveur près de cette femme, assassin de son mari. L’histoire ne nous apprend pas ce que devint Zoroastre sous le règne de Ninyas dont il fut le complice; et nous n’avons point de conjectures à avancer sans soutien. Il nous suffit d’observer que l’origine de sa religion, à cette époque, résout toutes les difficultés chronologiques, qui jusqu’à ce jour l’ont embarrassée. L’on ne saurait, dans le système d’Hérodote, y opposer la mention que fait la Genèse de l’ arbre de la science du bien et du mal , et du serpent d’Eve, qui, par une allusion manifeste au nom d’ Ahrim-an (appelé dans les livres parsis la grande couleuvre , et le menteur ), est appelé Aroum ( rusé ) par le livre hébreu; car nous avons prouvé, dans l’article des Hébreux, que la Genèse, telle que nous la possédons , ne saurait être l’ouvrage de Moïse; et que, par inverse, ce passage, joint à plusieurs autres, devient l’un des arguments de la posthumité de ce livre, rédigé au temps du roi Josias, par le grand-prêtre Helqiah, ou plutôt par Jérémie , lorsque le système de Zoroastre régnait, depuis plus de cinq siècles, dans toute l’Asie occidentale.
Il nous reste à expliquer sur quelles bases, dans notre tableau, sont combinés les rapports chronologiques de Ninus, de Sémiramis et de Zoroastre.
L’âge de Sémiramis, à l’époque où Ninus l’épousa, exige deux conditions: l’une, qu’elle fût encore assez belle pour le séduire; l’autre, qu’elle fût déja assez mûre pour posséder les talents et les connaissances qu’elle développa. Le terme moyen convenable nous semble être 30 à 32 ans; elle dut enfanter Ninyas vers l’âge de 32 à 34. Lorsque nous la voyons périr, elle est encore dans la force des passions, et son fils est déja assez grand pour devenir l’un des objets de ses désirs. Il doit avoir eu entre 20 et 24 ans, puisque, devenu roi, il adopte immédiatement un système d’administration calculé avec astuce et profondeur. A pareil âge, dans des circonstances semblables, le fils également adultérin du conquérant David, Salomon , nous montre le même esprit, la même conduite; en reprenant ce sujet, dans l’article des Babyloniens, nous verrons que Sémiramis a dû périr vers l’âge de 62 ans, comme le dit Ktésias.
Ninus, en commençant son règne, dut, avec le génie d’Alexandre et de Kyrus, avoir à peu près leur âge: supposons 24 ou 25 ans: il régna en 1237: il dut naître vers 1260 ou 62: s’il établit son fils Agron roi des Lydiens en 1230, ce ne put être que sous la direction d’un vizir; ce cas a des exemples: Ninus employa 17 ans à subjuguer l’Asie (le pays de Bactre excepté): il serait donc revenu vers l’an 1220 fonder et bâtir Ninive, qui, selon les historiens, fut plus grande que Babylone.... Supposons pour cette entreprise, et pour une période de paix et de soin d’administration, 10 à 12 ans: il aurait repris la guerre de Bactriane vers l’an 1208, assiégé Bactre et épousé Sémiramis vers l’an 1207 ou 1206. Ninyas serait né vers 1205. Par la suite Sémiramis tend à son mari une embûche, où il périt dupe de sa trop grande confiance: il fallait que ses forces morales eussent décliné: l’âge de 65 à 66 ans serait convenable; il aurait péri vers l’an 1196 ou 95, et aurait régné 42 ans. Ktésias lui en donne dix de plus; mais Ktésias est convaincu d’avoir falsifié tous les règnes de sa liste: Sémiramis, devenue épouse de Ninus vers 1206 ou 1207, aurait pu naître vers 1239 ou 40. Selon Ktésias, elle aurait vécu 62 ans: cela nous conduirait vers 1180 ou 1179; son régne se trouverait de 15 à 16 ans, plus 10 ans avec Ninus: ce serait en tout 25 à 26 ans, au lieu des 42 de l’auteur grec: les 15 à 16 ans suffisent à ses travaux et à ses conquêtes, puisque la fondation de Babylone ne dura qu’un an, et que les deux millions d’ouvriers employés à cet ouvrage rendent le fait croyable. La guerre des Indes daterait de l’an 5 de son règne; celle d’Arménie, de l’an 7 ou 8; et la mort de cette femme étonnante serait arrivée 6 ans après, vers l’an 1180. Nous ne parlons point de ses prétendues conquêtes d’Afrique, frauduleusement imaginées par les Perses.
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