Constantin-François Volney - Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II

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Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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A la date de 1180, Zoroastre dut être avancé en âge; supposons 70 ans: il serait né en 1250: si, comme le disent les livres parsis, il était déja à Balk lors de la première attaque de Ninus, il n’aurait eu que 32 ans à cette époque; mais l’on ne saurait compter sur leurs récits chronologiques. A la seconde expédition, il avait 50 ans, et cela s’accorde bien mieux avec les 20 ans de retraite, et les 30 ans d’âge que lui donnent Pline et les Parsis, lorsqu’il commença sa mission. Il serait devenu vizir de Sémiramis vers l’âge de 65 ans, et l’on voit que toutes les vraisemblances sont observées.

Un incident de la vie de Sémiramis nous indique l’espèce des années usitées chez les Assyriens. Après avoir raconté, selon Ktésias, l’origine fabuleuse de cette femme, Diodore ajoute:

«Athénée 52et d’autres écrivains assurent (au contraire) que Sémiramis fut une courtisane qui, par ses graces et sa beauté, se fit aimer de Ninus; elle jouit d’abord d’une faveur médiocre, mais ensuite elle éleva son crédit au point d’obtenir le nom d’épouse, et d’engager le roi à lui faire cadeau de cinq jours de royauté. Le premier jour, vêtue du manteau royal, le sceptre à la main, elle fit les honneurs d’une grande fête et d’un festin magnifique, dont elle employa la durée à séduire les généraux, et à leur faire promettre d’obéir à tous ses ordres. Le second jour, voyant tout le monde disposé convenablement à ses intentions, elle fit disparaître Ninus.»

Pourquoi Sémiramis demande-t-elle 5 jours , plutôt que tout autre nombre? La raison nous en paraît saillante. Depuis des siècles, les Égyptiens usaient de l’année de 360 jours, auxquels on ajoutait les 5 épagomènes, comme une appendice disparate, qui gâtait la symétrie du nombre principal. Sémiramis, profitant de cette idée, a pu dire beaucoup de choses ingénieuses à ce sujet, pour faire croire qu’elle ne demandait qu’un temps insignifiant et hors de compte. Notre opinion est d’autant plus fondée, que cette même espèce d’année se trouve au temps de Nabonasar, dans la vigueur de l’empire assyrien, et dans une de ses satrapies, chez les Kaldéens, caste sacerdotale de toute la nation. En admettant le récit d’Athénée, qui en effet est le plus probable, rien ne change dans nos calculs, excepté l’époque du mariage de Sémiramis, qui alors ne dépend plus de la guerre de Bactriane, et peut remonter quelques années plus haut.

§ IV.

Des anciens rois de Perse, selon les Orientaux modernes

Il nous reste à jeter un coup d’œil sur la liste des anciens rois de Perse, que les Orientaux modernes nous présentent en concurrence et en contradiction des listes grecques. Selon les Orientaux, deux dynasties seulement ont rempli l’espace de temps qui s’est écoulé depuis la création (juive) du monde, jusqu’à la conquête d’Alexandre. La première dynastie est celle des Piche-dâd , ou donneurs de (lois) justes ; et la seconde, celle des Kêans ou Kaians , c’est-à-dire les rois géants , ou grands . En voici les noms et les règnes:

Il nest pas nécessaire de discuter lextravagante chronologie de ces règnes - фото 1 Il nest pas nécessaire de discuter lextravagante chronologie de ces règnes - фото 2 Il nest pas nécessaire de discuter lextravagante chronologie de ces règnes - фото 3

Il n’est pas nécessaire de discuter l’extravagante chronologie de ces règnes; nous remarquerons seulement que les auteurs arabes et persans ont une foule de variantes sur la durée des règnes, parce qu’il n’y a point d’autorités réelles. Si, selon notre espoir, nous parvenons à reconnaître la personne de ces rois, malgré leur déguisement, les temps se classeront d’eux-mêmes.... Raisonnons sur les faits, et d’abord rappelons-nous la suppression ordonnée par Ardéchir . Il est évident qu’elle a nécessité la perquisition, la saisie de tous les manuscrits existants dans la Perse: l’autorité royale s’étant coalisée avec l’influence ecclésiastique, il y a eu inquisition civile et religieuse sur tous les livres; et il a dû en échapper d’autant moins, qu’étant tous manuscrits, ils ont toujours été rares en Asie, et que, de plus, on y sait en quelles mains ils existent. A cette époque (en 226), ils devaient être d’autant plus rares, que des guerres non interrompues depuis Alexandre, tantôt extérieures, tantôt civiles, avaient produit sur les esprits cet abattement et ce dégoût de tout travail, qui en sont l’effet constant. Les censeurs préposés par Ardéchir ont donc détruit les anciens livres, et ils en ont refait de nouveaux, tels qu’il leur a plu. Qu’on juge des altérations introduites alors! et cependant ce ne sont pas là les livres que nous possédons; ceux-là ont encore été détruits par les musulmans, 400 ans après, ensuite de leur invasion en 1651. Ce n’est que plus de trois siècles après (vers l’an 1000), qu’un conquérant étranger, plus généreux, ordonna, pour son instruction, que l’on recueillît de toute part avec soin ce qui restait de traditions populaires consignées dans les romances, uniques monuments.... Et c’est de cette source que nous tenons des histoires composées en vers et en prose par des musulmans! Telle est la profonde ignorance des Persans modernes sur l’histoire ancienne de leur pays, que non-seulement ils n’ont pas la plus légère idée de Kyrus, de Xercès et de leurs actions, mais qu’encore on ne trouve chez eux aucune trace d’une ère conservée à la Chine par une colonie de Persans pyrolâtres , qui s’y réfugièrent l’an 519 de notre ère. Ce fait curieux mérite d’être plus connu; nous le devons au savant Fréret, qui l’a consigné dans les Mémoires de l’Académie 53. Anquetil y a joint des explications dans le tome XXXVII, pag. 732.

«On lit dans les annales chinoises, que dans une année correspondante à l’an 599 de J.-C. (commencée le 25 décembre 598), il arriva à la Chine une colonie d’hommes occidentaux qui s’établirent (à tel endroit) et qui conservèrent, avec leurs lois une forme d’année et une ère particulière à eux. Or, un auteur chinois remarque que l’année correspondante à 1384 de J.-C. (commencée au solstice d’hiver 1383) était 586 edepuis l’arrivée de cette colonie à la Chine, et la 1942 ede leur ère, formée d’ années de 365 jours

Si de l’an 1384 nous remontons au delà de notre ère pour compléter une somme de 1,942, nous aurons 558 pour première année de l’ère de ces Occidentaux. Fréret veut trouver 560, et il voit ici l’époque de Kyrus, qui en effet parvint à l’empire cette année là; mais puisque l’an 558 est le résultat naturel, n’est-ce pas plutôt l’époque de cette conversion des Perses à la religion de Zoroastre, dont nous avons parlé page 250, et qui réellement tombe à la jonction des années 557 et 558 54? Toujours est-il certain que ces Occidentaux furent des Perses zoroastriens , comme le démontre Anquetil , par les noms de leurs mois, et que cette époque est entièrement oubliée en Perse. Maintenant que nous avons le secret de l’ignorance et de l’audace des compilateurs de ce pays, procédons à l’analyse de leurs listes, et voyons de quels rois factices ils ont composé leurs premières dynasties.

D’abord, partant d’un point connu, c’est-à-dire de Kestasp , pris pour Darius Hystasp, remontons, et voyons si les rois mentionnés par Mirkhond et par Ferdousi, ne répondent pas à quelques rois cités par Hérodote et par les autres Grecs.

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