Constantin-François Volney - Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II

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Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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D’autre part, la circonstance des livres montrés par les prodiciens ne prouve pas l’identité du mage avec le législateur ; car, outre que les savants Porphyre et Chrysostôme les traitent d’ apocryphes , il est encore possible qu’un mage, entrant en fonctions à cette époque, en ait composé qui seraient devenus le rituel dominant; et, ici, nous touchons à un point historique qui est peut-être le nœud de toute cette question......

Après Cambyse, fils de Kyrus, le mage Smerdis, comme l’on sait, usurpa le trône par une supposition de personne et de nom. Darius avec les autres conjurés l’ayant tué, il s’ensuivit une proscription générale des mages , qui furent massacrés dans tout l’empire, et le souvenir de ce massacre resta dans une fête anniversaire appelée Magophonie : il est évident qu’après ce massacre, la caste des mages atterrée, fut à la discrétion de Darius, fils d’Hystasp. Si ensuite ce roi se fit honneur d’être appelé docteur mage , il trouva donc politique de la relever; mais en la relevant, il aura été le maître des personnes et des choses; il aura nommé les fonctionnaires, le grand-prêtre, les mobeds, etc.; il aura même introduit les changements qu’il aura voulu dans les rites; et si c’est lui qui, en s’emparant d’une partie du Haut- Indus , comme le dit Hérodote, eut des entretiens avec les brahmes , comme le dit Ammien Marcellin, il a pu être l’auteur d’une modification qui aura fait époque dans le système zoroastrien: par un procédé semblable à celui d’ Ardéchir , il aura changé, subrogé, substitué à son gré; alors si, par un cas très-plausible, le grand-prêtre constitué par lui, a porté ou a pris le nom révéré de Zoroastre , nous aurons à la fois le Zaratus de Pline, le Zabratas de Porphyre, et le Zerdoust , auquel appartiendrait l’oracle cité au temps d’ Ardéchir : toujours est-il certain que cet oracle est apocryphe 21, plein de contradictions, et qu’il ne peut convenir au législateur, comme nous l’allons voir. Or, puisqu’il est certain que les musulmans, nés seulement après l’an 622 de notre ère, n’ont pu recevoir que des rabbins juifs toutes leurs fables sur la prétendue éducation de Zoroastre par Élie, par Esdras, par Jérémie , par Ézékiel , il devient infiniment probable, comme nous l’avons déja dit, que ces amalgames des noms de Pythagore, de Zaratas-Zoroastre et de Nazaret , cru Ézékiel, ont été faits à Alexandrie, sous le règne des Ptolémées, lorsque les pythagoriciens et les Juifs confrontèrent et mêlèrent leurs traditions, leurs raisonnements et leurs explications sans beaucoup de critique, surtout en chronologie. De tout ceci il restera seulement pour faits historiques:

1° Que Pythagore vint et résida à Babylone entre les années 569 et 550, et qu’il put y converser avec des mages et des Juifs, comme avec des prêtres chaldéens;

2° Que le nom de Zoroastre ou de Zardast , commun chez les Perses 22, comme celui de Mohammad chez les Arabes, et celui de Mosès chez les Juifs, a occasioné une confusion de personnes, de temps et d’actions, qui a égaré la foule des écrivains.

Après le débat de toutes ces erreurs, il faut, pour arriver à connaître l’époque réelle de Zoroastre , fils de Pourouchasp , nous adresser aux plus anciens historiens, et à ce titre nous devons d’abord interroger Hérodote.

Dès long-temps l’on a remarqué que son livre n’offrait nulle part le nom de Zoroastre; et ce silence a toujours été une objection très-pénible pour ceux qui ont voulu que ce prophète, plus célèbre en Asie que l’hébreu Moïse, eût été contemporain de Darius, fils d’Hystaspes. En effet, comment concevoir que Zoroastre eût opéré, dans le vaste empire de ce prince, un schisme aussi éclatant que celui de Luther en Europe, sans qu’Hérodote, qui visita l’Asie presque dans le même temps, et qui a décrit la vie de Darius dans le plus grand détail, eût fait la moindre mention d’un homme et d’un événement aussi marquants? Ce premier argument négatif, déja si puissant, est d’ailleurs appuyé d’un second, positif et concluant.... Tous les anciens s’accordent à dire que Zoroastre fut l’auteur et le fondateur du magisme et de la magie, c’est-à-dire de la secte philosophique des mages . Or le nom des mages est cité plusieurs fois par Hérodote, et cela avec des circonstances riches en inductions.

«Les mages (dit cet historien) diffèrent beaucoup des autres hommes, et particulièrement des prêtres d’Égypte : ceux-ci ne souillent point leurs mains du sang des animaux, et ne font périr que ceux qu’ils immolent; les mages, au contraire, égorgent de leurs propres mains tout animal, excepté l’homme et le chien; ils se font même gloire de tuer les fourmis, les serpents et tous les reptiles et volatiles 23.»

Voilà bien certainement les mages zoroastriens, définis par leurs rites, et même par leur comparaison, comme ordre sacerdotal , aux prêtres égyptiens… Et déja ils sont très-anciens, ces mages , puisque Hérodote ajoute: «Mais laissons ces usages tels qu’ils ont été originairement établis.» Le mot originairement nous recule lui seul à des siècles: ce n’est pas tout; le roi mède Astyag, ayant eu un premier songe, consulte 24 ceux d’entre les mages qui faisaient profession de les expliquer : les mages étaient les devins , les prophètes , par conséquent les prêtres des Mèdes, dès avant Kyrus.

Un second songe épouvante Astyag: il mande les mêmes mages , et leur réponse est encore plus instructive dans notre question 25.

«Seigneur (disent-ils au roi mède ), la stabilité et la prospérité de votre règne nous importent beaucoup;..... car enfin si la puissance souveraine venait à tomber dans les mains de Kyrus, qui est Perse , elle passerait à une autre nation; et les Perses, qui nous regardent comme des étrangers , n’auraient pour nous, qui sommes Mèdes , aucune considération; ils nous traiteraient en esclaves ; au lieu que vous, seigneur, qui êtes notre compatriote , tant que vous occuperez le trône, vous nous comblerez de graces, etc. 26»

Donc les mages étaient Mèdes de nation, et non pas Perses . Donc Zoroastre n’était pas né Persan , comme on le croit vulgairement, mais Mède , ainsi que le disent les Parsis.

Cette concordance entre eux et notre auteur, en prouvant la justesse de ses informations, met le fait hors de doute. Ces mots: «Les Perses nous traiteraient comme des étrangers» (et chez les anciens, l’étranger, hostis , était l’ennemi); «s’ils étaient les maîtres, ils nous traiteraient en esclaves ;» ces mots indiquent que les Perses avaient une autre religion que celle des Mèdes. En effet, la description très-détaillée qu’en donne Hérodote 27, ne convient point au zoroastérisme ; le traitement que Kyrus veut faire subir à Krésus, serait le sacrilége le plus impie dans ce culte, qui défend, par-dessus toute chose, de souiller le feu, en y jetant les corps soit morts, soit vivants. Ainsi, de la part d’Hérodote, tout indique, tout prouve que Zoroastre ne fut point Perse; qu’il ne vécut point au temps de Darius , et que sa religion, d’ origine mède , ne fut introduite chez les Perses que lorsque, par des vues politiques, Kyrus introduisit chez ses sauvages compatriotes tout le système des usages, des mœurs, des lois et du gouvernement des Mèdes amollis et civilisés.

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