Hector Malot - Sans famille

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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Et il secoua la tête d’un air qui n’annonçait rien de bon.

Il était temps de le détromper, ou bien il allait peut-être me saigner.

— Ce n’est pas moi qui suis malade, dis-je.

— Comment, pas malade ? Cet enfant délire.

Sans répondre, je soulevai un peu la couverture, et montrant Joli-Cœur qui avait posé son petit bras autour de mon cou :

— C’est lui qui est malade, dis-je.

Le médecin avait reculé de deux pas en se tournant vers Vitalis :

— Un singe ! criait-il, comment, c’est pour un singe que vous m’avez dérangé et par un temps pareil !

Je crus qu’il allait sortir indigné.

Mais c’était un habile homme que notre maître et qui ne perdait pas facilement la tête. Poliment et avec ses grands airs il arrêta le médecin. Puis il lui expliqua la situation : comment nous avions été surpris par la neige, et comment par la peur des loups, Joli-Cœur s’était sauvé sur un chêne où le froid l’avait glacé.

— Sans doute le malade n’était qu’un singe ; mais quel singe de génie ! et de plus un camarade, un ami pour nous ! Comment confier un comédien aussi remarquable aux soins d’un simple vétérinaire ! Tout le monde sait que les vétérinaires de village ne sont que des ânes. Tandis que tout le monde sait aussi que les médecins sont tous, à des degrés divers, des hommes de science ; si bien que dans le moindre village on est certain de trouver le savoir et la générosité en allant sonner à la porte du médecin. Enfin, bien que le singe ne soit qu’un animal, selon les naturalistes, il se rapproche tellement de l’homme que ses maladies sont celles de celui-ci. N’est-il pas intéressant, au point de vue de la science et de l’art, d’étudier par où ces maladies se ressemblent ou ne se ressemblent pas ?

Ce sont d’adroits flatteurs que les Italiens ; le médecin abandonna bientôt la porte pour se rapprocher du lit.

Pendant que notre maître parlait, Joli-Cœur qui avait sans doute deviné que ce personnage à lunettes était un médecin, avait plus de dix fois sorti son petit bras, pour l’offrir à la saignée.

— Voyez comme ce singe est intelligent, il sait que vous êtes médecin, et il vous tend le bras pour que vous tâtiez son pouls.

Cela acheva de décider le médecin.

— Au fait, dit-il, le cas est peut-être curieux.

Il était, hélas ! fort triste pour nous, et bien inquiétant : le pauvre M. Joli-Cœur était menacé d’une fluxion de poitrine.

Ce petit bras qu’il avait tendu si souvent, fut pris par le médecin, et la lancette s’enfonça dans sa veine, sans qu’il poussât le plus petit gémissement.

Il savait que cela devait le guérir.

Puis après la saignée vinrent les sinapismes, les cataplasmes, les potions et les tisanes.

Bien entendu, je n’étais pas resté dans le lit ; j’étais devenu garde-malade sous la direction de Vitalis.

Le pauvre petit Joli-Cœur aimait mes soins et il me récompensait par un doux sourire : son regard était devenu vraiment humain.

Lui naguère si vif, si pétulant, si contrariant, toujours en mouvement pour nous jouer quelque mauvais tour, était maintenant là, d’une tranquillité et d’une docilité exemplaires.

Il semblait qu’il avait besoin qu’on lui témoignât de l’amitié, demandant même celle de Capi qui tant de fois avait été sa victime.

Comme un enfant gâté, il voulait nous avoir tous auprès de lui, et lorsque l’un de nous sortait, il se fâchait.

Sa maladie suivait la marche de toutes les fluxions de poitrine, c’est-à-dire que la toux s’était bientôt établie, le fatiguant beaucoup par les secousses qu’elle imprimait à son pauvre petit corps.

J’avais cinq sous pour toute fortune, je les employai à acheter du sucre d’orge pour Joli-Cœur.

Malheureusement j’aggravai son mal au lieu de le soulager.

Avec l’attention qu’il apportait à tout, il ne lui fallut pas longtemps pour observer que je lui donnais un morceau de sucre d’orge toutes les fois qu’il toussait.

Alors il s’empressa de profiter de cette observation, et il se mit à tousser à chaque instant, afin d’avoir plus souvent le remède qu’il aimait tant, si bien que ce remède au lieu de le guérir le rendit plus malade.

Quand je m’aperçus de sa ruse, je supprimai bien entendu le sucre d’orge, mais il ne se découragea pas : il commençait par m’implorer de ses yeux suppliants ; puis quand il voyait que ses prières étaient inutiles, il s’asseyait sur son séant, et courbé en deux, une main posée sur son ventre, il toussait de toutes ses forces, sa face se colorait, les veines de son front se distendaient, les larmes coulaient de ses yeux, et il finissait par suffoquer, non plus en jouant la comédie, mais pour tout de bon.

Mon maître ne m’avait jamais fait part de ses affaires, et c’était d’une façon incidente que j’avais appris qu’il avait dû vendre sa montre pour m’acheter ma peau de mouton, mais dans les circonstances difficiles que nous traversions, il crut devoir s’écarter de cette règle.

Un matin, en revenant de déjeuner, tandis que j’étais resté auprès de Joli-Cœur que nous ne laissions pas seul, il m’apprit que l’aubergiste avait demandé le paiement de ce que nous devions, si bien qu’après ce paiement, il ne lui restait plus que cinquante sous.

Que faire ?

Naturellement je ne trouvai pas de réponse à cette question.

Pour lui, il ne voyait qu’un moyen de sortir d’embarras, c’était de donner une représentation le soir même.

Une représentation sans Zerbino, sans Dolce, sans Joli-Cœur ! cela me paraissait impossible.

Mais nous n’étions pas dans une position à nous arrêter découragés devant une impossibilité : il fallait à tout prix soigner Joli-Cœur et le sauver : le médecin, les médicaments, le feu, la chambre, nous obligeaient à faire une recette immédiate d’au moins quarante francs pour payer l’aubergiste qui, voyant la couleur de notre argent, nous ouvrirait un nouveau crédit.

Quarante francs dans ce village, par ce froid, et avec les ressources dont nous disposions, quel tour de force !

Cependant mon maître, sans s’attarder aux réflexions, s’occupa activement à le réaliser.

Tandis que je gardais notre malade, il trouva une salle de spectacle dans les halles, car une représentation en plein air était impossible par le froid qu’il faisait ; il composa et colla des affiches ; il arrangea un théâtre avec quelques planches, et bravement il dépensa ses cinquante sous à acheter des chandelles qu’il coupa par le milieu, afin de doubler son éclairage.

Par la fenêtre de la chambre, je le voyais aller et venir dans la neige, passer et repasser devant notre auberge, et ce n’était pas sans angoisse que je me demandais quel serait le programme de cette représentation.

Je fus bientôt fixé à ce sujet, car le tambour du village, coiffé d’un képi rouge, s’arrêta devant l’auberge, et après un magnifique roulement, donna lecture de ce programme.

Ce qu’il était, on l’imaginera facilement lorsqu’on saura que Vitalis avait prodigué les promesses les plus extravagantes : il était question « d’un artiste célèbre dans l’univers entier », — c’était Capi, — et « d’un jeune chanteur qui était un prodige », — le prodige, c’était moi.

Mais la partie la plus intéressante de ce boniment était celle qui disait qu’on ne fixait pas le prix des places et qu’on s’en rapportait à la générosité des spectateurs, qui ne payeraient qu’après avoir vu, entendu et applaudi.

Cela me parut bien hardi, car nous applaudirait-on ? Capi méritait vraiment d’être célèbre. Mais moi je n’avais nullement la conviction d’être un prodige.

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