Simenon, Georges - Au Rendez-vous des Terre-Neuvas

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- Que c'est le meilleur petit-gars du pays et que sa maman, qui n'a que lui, est capable d'en mourir. J'ai la certitude, comme tout le monde ici, qu'il est innocent. Mais les marins à qui j'en ai parlé prétendent qu'il sera condamné parce que les tribunaux civils n'ont jamais rien compris aux choses de la mer...
" Fais tout ce que tu pourras, comme si c'était pour toi-même... J'ai appris par les journaux que tu es devenu une haute personnalité de la Police judiciaire... " C'était un matin de juin ; Mme Maigret, dans l'appartement du boulevard Richard-Lenoir, dont toutes les fenêtres étaient ouvertes, achevait de bourrer de grandes malles d'osier, et Maigret, sans faux col, lisait à mi-voix. " De qui est-ce ?
- Jorissen... Nous avons été à l'école ensemble... Il est devenu instituteur à Quimper... Dis donc, tu tiens beaucoup à ce que nous passions nos huit jours de vacances en Alsace ?....
[http://www.amazon.fr/Au-rendez-vous-Terres-Neuvas-Georges-Simenon/dp/2253142980](http://www.amazon.fr/Au-rendez-vous-Terres-Neuvas-Georges-Simenon/dp/2253142980)

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— Vous reconnaîtriez l’homme ?

— Non ! il faisait noir et il y avait les wagons qui me cachaient presque tout…

— Dans quelle direction est-il parti ?

— Je crois qu’il a suivi le quai…

— Et vous n’avez pas aperçu le télégraphiste ?

— Je ne sais pas… Je ne le connais pas…

— Alors, vous, comment êtes-vous sortie du bateau ?

— Quelqu’un a ouvert la porte de la cabine où j’étais bouclée… C’était Le Clinche… Il m’a dit :

— Filez vite !

— C’est tout ?

— J’ai voulu le questionner. J’entendais des gens courir sur le quai et un canot qui s’avançait dans le bassin avec un fanal…

— Filez ! a-t-il répété.

— Il m’a poussée sur la passerelle. Tout le monde regardait ailleurs. On n’a pas fait attention à moi… Je me suis bien doutée qu’il se passait du vilain, mais j’ai préféré m’en aller… Gaston m’attendait un peu plus loin…

— Et qu’avez-vous fait depuis lors ?

— Gaston était tout pâle. On a bu du rhum dans les bistrots. On a couché au Chemin-de-Fer… Le lendemain, tous les journaux parlaient de la mort de Fallut… Alors, on a commencé par filer au Havre, à tout hasard… On n’avait pas envie d’être mêlés à ces histoires…

— N’empêche qu’elle a voulu venir rôder par ici ! martela son amant. Je ne sais pas si c’est pour le télégraphiste ou…

— Toi, ferme ça !… Ça suffit !… Bien sûr que l’histoire m’intéressait… Alors, on est venus trois fois à Fécamp… Pour ne pas trop se faire remarquer, on couchait à Yport…

— Vous n’avez pas revu le chef mécanicien ?

— Comment le savez-vous ?… Un jour, à Yport… Même que le regard qu’il m’a lancé m’a fait peur… Il m’a suivie un bon moment…

— Pourquoi vous êtes-vous disputée tout à l’heure avec votre amant ?…

Elle haussa les épaules.

— Parce que !… Vous n’avez pas encore compris ?… Il est persuadé que je suis amoureuse de Le Clinche, que c’est pour moi que le télégraphiste a tué, et tout… Il m’a fait des scènes… Et moi, j’en ai marre !… J’en ai assez vu sur le bateau de malheur…

— N’empêche que quand je vous ai montré votre photographie, à la terrasse…

— C’est malin ! Bien sûr que j’ai compris que vous étiez de la police ! Je me suis dit que Le Clinche avait parlé… J’ai eu la frousse et j’ai conseillé à Gaston de filer… En chemin, seulement, on a pensé que ce n’était pas la peine, qu’on finirait par nous pincer au tournant… Sans compter qu’on avait tout juste deux cents francs en poche… Qu’est-ce que vous allez me faire ?… Vous ne pouvez pas me mettre en prison ?…

— Vous croyez que c’est le télégraphiste qui a tué ?

— Comment voulez-vous que je sache ?…

— Est-ce que vous possédez des souliers jaunes ? demanda brutalement Maigret à Gaston Buzier.

— Je… oui… pourquoi ?…

— Pour rien ! Une simple question ! Vous êtes sûr d’être incapable de reconnaître l’assassin du capitaine ?…

— Je n’ai vu qu’une silhouette dans l’ombre.

— Eh bien, Pierre Le Clinche qui était là, lui aussi, caché par les wagons, prétend que le meurtrier portait des souliers jaunes…

L’homme se leva d’une détente, le regard dur, les lèvres hargneuses.

— Il a dit ça ?… Vous êtes sûr qu’il a dit ça ?…

La rage l’étouffait, le faisait bégayer. Ce n’était plus le même personnage. Son poing s’abattit sur le bureau.

— C’est trop fort !… Conduisez-moi près de lui !… Il le faut !… Tonnerre de Dieu, oui !… Et l’on verra qui a menti !… Des souliers jaunes !… Alors, c’était moi, quoi ?… C’est lui qui me prend ma femme !… C’est lui qui la fait sortir du bateau !… Et il a le culot de dire…

— Doucement…

Il ne pouvait plus respirer. Il haleta :

— Tu entends, Adèle ?… Voilà comment ils sont, tes amants !…

Des larmes de rage lui jaillissaient des paupières. Ses dents claquaient.

— Malheur de malheur !… C’est moi qui ai… Ha ! Ha !… Ça, c’est plus fort que tout !… C’est plus beau que du cinéma !… Et, n’est-ce pas, du moment que j’ai déjà deux condamnations, c’est lui qu’on va croire… J’ai tué le capitaine Fallut !… Parce que j’étais jaloux de lui, peut-être ?… Et encore quoi ?… Est-ce que je n’ai pas tué le télégraphiste aussi…

Il se passa la main dans les cheveux d’un geste fébrile, ce qui mit sa chevelure en désordre. Et ainsi il semblait plus maigre. Ses yeux étaient plus cernés, le teint plus mat.

— Qu’est-ce que vous attendez pour m’arrêter, alors ?…

— Tais-toi ! gronda sa maîtresse.

Mais elle s’affolait, elle aussi. Ce qui ne l’empêchait pas de lancer à son compagnon des regards inquisiteurs.

Est-ce qu’elle doutait ? N’était-ce qu’une comédie ?

— Si vous devez m’arrêter, faites-le tout de suite ! Mais je demande à être confronté avec ce monsieur… On verra bien !…

Maigret avait pressé un timbre électrique. Le secrétaire du commissaire montrait son visage inquiet.

— Vous garderez monsieur et madame jusqu’à demain matin, en attendant que le juge prenne une décision.

— Crapule ! lui lança Adèle en crachant par terre. On m’y reprendra à dire la vérité… Et d’abord, tout ce que j’ai raconté, c’est de l’invention, là !… Et je ne signerai aucun procès-verbal… Tirez votre plan !… Ah ! c’est ainsi…

Et, tournée vers son amant :

— T’en fais pas, Gaston !… On tient le bon bout !… Et tu verras qu’en fin de compte, c’est encore nous qui les aurons… Seulement, une femme qui a figuré sur le registre des mœurs, n’est-ce pas ? c’est juste bon à fourrer au violon… Est-ce que ce ne serait pas moi, par hasard, qui aurais tué le capitaine ?…

Maigret sortit sans en entendre davantage. Dehors, il s’emplit les poumons d’air marin, secoua la cendre de sa pipe. Il n’avait pas fait dix pas qu’il entendait, dans le poste de police, Adèle qui lançait aux agents les mots les plus orduriers de son vocabulaire.

Il était deux heures du matin. La nuit était d’un calme irréel. La marée était haute et les barques de pêche balançaient leurs mâts plus haut que le toit des maisons.

Par-dessus tout, le bruissement régulier, vague après vague, du flot sur les galets.

Des lumières crues, autour de l’ Océan . On déchargeait toujours, jour et nuit, et les hommes de peine poussaient en s’arc-boutant les wagons de morue à mesure qu’ils étaient pleins.

Le Rendez-Vous des Terre-Neuvas était fermé. À l’ Hôtel de la Plage , le portier, un pantalon passé sur sa chemise de nuit, ouvrit la porte au commissaire.

Une seule lampe était allumée dans le hall. C’est pourquoi Maigret ne distingua pas tout de suite une silhouette de femme dans un fauteuil de rotin.

C’était Marie Léonnec. Elle dormait, la tête sur l’épaule.

— Je crois qu’on vous attend… souffla le portier.

Elle était pâle. On la devinait anémique. Ses lèvres manquaient de couleur et le cerne de ses paupières trahissait la fatigue. Elle dormait la bouche entrouverte, comme si elle eût manqué d’air.

Maigret lui toucha l’épaule, doucement. Elle sursauta, se dressa, le regarda, confuse.

— J’ai dormi… Oh !…

— Pourquoi n’êtes-vous pas couchée ?… Ma femme ne vous a pas conduite dans votre chambre ?…

— Oui… Je suis redescendue sans bruit… Je voulais savoir… Dites…

Elle était moins jolie que d’habitude parce que le sommeil lui avait rendu la peau moite. Et une piqûre de moustique mettait une tache rouge au milieu du front.

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