Simenon, Georges - Liberty Bar

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Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d'un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie. Et tout de suite quelqu'un se précipita. - Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux... Inspecteur Boutigues...
Boutigues ! Rien que ce nom-là avait l'air d'une farce ! Boutigues portait déjà les valises de Maigret, l'entraînait vers le souterrain. Il avait un complet gris perle, un œillet rouge à la boutonnière, des souliers à tiges de drap. - C'est la première fois que vous venez à Antibes ?
[http://www.amazon.fr/Maigret-Liberty-Bar-Georges-Simenon/dp/2253142522](http://www.amazon.fr/Maigret-Liberty-Bar-Georges-Simenon/dp/2253142522)

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Plus personne dans le bar ! La maison vide ! La porte fermée…

Ils couraient les uns après les autres…

— Savez-vous où elle l’attendait ?… À l’Hôtel Beauséjour… Et moi, dans la rue, j’allais et je venais comme une folle… J’avais envie de frapper à leur porte, de supplier Sylvie de me le rendre… Au coin de la rue, il y a un marchand de couteaux… Et pendant qu’ils… pendant qu’ils étaient là-haut, je regardais la vitrine… Je ne savais plus… J’avais mal partout… Je suis entrée… J’ai acheté un couteau à cran d’arrêt… Je crois bien que je pleurais…

« Puis ils sont sortis ensemble… William était tout changé, comme rajeuni… Même qu’il a poussé Sylvie dans une confiserie et qu’il a acheté une boîte de chocolats…

« Ils se sont quittés devant le garage…

« Et c’est alors que je me suis mise à courir… Je savais qu’il allait retourner à Antibes… Je me suis placée sur son chemin, juste en dehors de la ville… Il commençait à faire noir… Il m’a vue… Il a arrêté l’auto…

« Et j’ai crié :

« — Tiens !… Tiens !… Voilà pour toi !… Et voilà pour elle !…

Elle retomba sur son lit, le corps recroquevillé, le visage baigné de larmes et de sueur.

— Je ne sais même pas comment il est parti… Il a dû me repousser, fermer la portière…

« J’étais toute seule au milieu de la route et j’ai failli être écrasée par un autobus… Je n’avais plus le couteau… Peut-être qu’il était resté dans l’auto…

Le seul détail auquel Maigret n’eût pas pensé : le couteau que William Brown, les yeux déjà voilés, avait sans doute eu la présence d’esprit de jeter dans un fourré !

— Je suis rentrée tard…

— Oui… Les bistrots…

— Je me suis réveillée dans mon lit, toute malade…

Et, dressée à nouveau :

— Mais je n’irai pas à Haguenau !… Je n’irai pas !… Vous pouvez tous essayer de m’y conduire !… Le docteur l’a dit : je vais crever… Et c’est cette pu…

Il y eut un bruit de chaise remuée. C’était Sylvie qui attirait un siège jusqu’à elle et qui s’y évanouissait, assise de travers.

Un évanouissement lent, progressif, mais qui n’était pas simulé. Ses narines étaient pincées, cernées de jaune. Et les orbites étaient creuses.

— C’est bien fait pour elle !… cria Jaja. Laissez-la !… Ou plutôt non… Je ne sais pas… Je ne sais plus… C’est peut-être Joseph qui a tout organisé… Sylvie !… Ma petite Sylvie…

Maigret s’était penché sur la jeune femme. Il lui tapotait les mains, les joues.

Il voyait Jaja saisir la bouteille et boire à nouveau, pomper littéralement l’alcool qui la fit tousser éperdument.

Puis la grosse poupée soupira, enfonça sa tête dans l’oreiller.

Alors seulement il prit Sylvie dans ses bras, la descendit au rez-de-chaussée, lui mouilla les tempes d’eau fraîche.

La première chose qu’elle dit en ouvrant les yeux fut :

— Ce n’est pas vrai…

Un désespoir profond, absolu.

— Je veux que vous sachiez que ce n’est pas vrai… Je n’essaie pas de me faire meilleure que je suis… Mais ce n’est pas vrai… J’aime bien Jaja !… C’est lui qui voulait… Est-ce que vous comprenez ?… Il y avait des mois qu’il me regardait avec des yeux bouleversés… Il me suppliait… Est-ce que je pouvais refuser, alors que tous les soirs, avec d’autres…

— Chut ! Plus bas…

— Elle peut m’entendre ! Et, si elle réfléchissait, elle comprendrait… Je n’ai même rien voulu dire à Joseph, par crainte qu’il en profite… Je lui ai donné un rendez-vous…

— Un seul ?

— Un seul… Vous voyez !… C’est vrai qu’il m’a acheté des chocolats… Il était tout fou… Si fou que cela me faisait peur… Il me traitait comme une jeune fille…

— C’est tout ?

— Je ne savais pas que c’était Jaja qui l’avait… Non ! Je le jure ! Je croyais plutôt que c’était Joseph… J’avais peur… Il m’a dit que je devais retourner au Beauséjour, où quelqu’un me remettrait de l’argent…

Et, plus bas :

— Qu’est-ce que je pouvais faire ?

On entendait à nouveau gémir, là-haut. Les mêmes gémissements que tout à l’heure.

— Elle est très grièvement blessée ?

Maigret haussa les épaules, monta au premier étage, vit que Jaja dormait et que c’était dans son sommeil accablant qu’elle gémissait de la sorte.

Il redescendit, trouva Sylvie qui, les nerfs tendus, guettait les bruits de la maison.

— Elle dort ! souffla-t-il. Chut !…

Sylvie ne comprenait pas, regardait avec effroi Maigret qui bourrait une nouvelle pipe.

— Restez près d’elle… Quand elle se réveillera, vous lui direz que je suis parti… pour toujours…

— Mais…

— Vous lui direz qu’elle a rêvé, qu’elle a eu des cauchemars, que…

— Mais… Je ne comprends pas… Et Joseph ?

Il la regarda dans les yeux. Il avait les mains dans les poches. Il en retira les vingt billets qui s’y trouvaient toujours.

— Vous l’aimez ?

Et elle :

— Vous savez bien qu’il faut un homme ! Sinon…

— Et William ?

— Ce n’était pas la même chose… Il était d’un autre monde… Il…

Maigret marchait vers la porte. Il se retourna une dernière fois, tout en agitant la clé dans la serrure.

— Arrangez-vous pour qu’on ne parle plus du Liberty-Bar… Compris ?…

La porte était ouverte sur l’air froid du dehors. Car il s’exhalait du sol une humidité qui ressemblait à un brouillard.

— Je ne vous croyais pas comme ça… balbutia Sylvie, qui ne savait plus que dire. Je… Jaja… Je vous jure que c’est la meilleure femme de la terre…

Il se retourna, haussa les épaules, se mit en marche dans la direction du port, s’arrêta un peu plus loin que le réverbère pour rallumer sa pipe éteinte.

XI

Une histoire d’amour

Maigret décroisa les jambes, regarda son interlocuteur dans les yeux, lui tendit une feuille de papier timbré.

— Je peux ?… questionna Harry Brown avec un regard anxieux vers la porte derrière laquelle étaient son secrétaire et sa dactylo.

— C’est à vous.

— Remarquez que je suis prêt à leur donner une indemnité… Cent mille francs chacune par exemple… Vous me comprenez bien ?… Ce n’est pas une question d’argent : c’est une question de scandale… Si ces quatre femmes venaient là-bas et…

— Je comprends.

Par la fenêtre, on apercevait la plage de Juan-les-Pins, cent personnes en maillot étendues sur le sable, trois jeunes femmes qui faisaient de la culture physique avec un long et maigre professeur, et un Algérien qui allait d’un groupe à l’autre avec un panier de cacahuètes.

— Est-ce que vous croyez que cent mille francs…

— Très bien ! dit Maigret en se levant.

— Vous n’avez pas bu votre verre.

— Merci.

Et Harry Brown, correct, pommadé, hésitait un instant, risquait :

— Voyez-vous, monsieur le commissaire, j’ai cru un moment que vous étiez un ennemi… En France…

— Oui…

Maigret se dirigeait vers la porte. L’autre le suivait en continuant avec moins d’assurance :

— … Le scandale n’a pas la même importance que dans…

— Bonsoir, monsieur !

Et Maigret s’inclina, sans tendre la main, sortit de l’appartement où se brassaient des affaires de laine.

— En France… En France… grommelait le commissaire en descendant l’escalier garni de tapis pourpres.

Eh bien ! quoi, en France ? Comment s’appelait la liaison de Harry Brown avec la veuve ou la divorcée du cap Ferrat ?

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