Simenon, Georges - Maigret et son mort

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— Je sais cela aussi. Il m’a donné quatre ou cinq coups de téléphone le même jour...

— Ah !

Jo et Ferdinand renonçaient à comprendre.

— Alors, s’il vous a téléphoné, vous devez savoir.

— Va toujours.

— Il m’a dit qu’il y avait des types derrière lui et qu’il avait peur, mais qu’il avait peut-être trouvé un moyen de s’en débarrasser.

— Il a précisé le moyen ?

— Non, mais il paraissait content de son idée.

— Ensuite ?

— Il a dit, ou à peu près : C’est une histoire terrible, mais on pourrait peut-être en tirer quelque chose. N’oubliez pas, commissaire, que vous avez promis...

— Je réitère ma promesse. Vous sortirez d’ici aussi librement que vous y êtes entrés tous les deux, et vous ne serez pas inquiétés, quoi que vous me racontiez, à condition que vous me disiez toute la vérité.

— Avouez que vous la connaissez aussi bien que nous ?

— À peu près.

— Bon ! Tant pis ! Albert a ajouté : Venez me voir à huit heures ce soir chez moi. On causera.

— Qu’est-ce que vous avez compris ?

— Attendez. Il a encore eu le temps de dire avant de raccrocher : J’enverrai Nine au cinéma. Vous saisissez ? Cela signifiait qu’il y avait quelque chose de sérieux.

— Un instant. Est-ce qu’Albert avait déjà travaillé avec vous deux ?

— Jamais. Qu’est-ce qu’il aurait fait ? Vous connaissez notre boulot. Ce n’est peut-être pas tout à fait régulier. Albert était un bourgeois.

— N’empêche qu’il a idée de tirer parti de ce qu’il avait découvert.

— Peut-être que oui. Je ne sais pas. Attendez ! Je cherche la phrase, mais je ne la retrouve pas. Il a parlé de la bande du Nord.

— Et vous avez décidé d’aller au rendez-vous.

— Est-ce qu’on pouvait faire autrement ?

— Écoute, Jo. Fais pas l’imbécile. Pour une fois que tu ne risques rien, tu peux être franc. Tu as pensé que ton copain Albert avait découvert les types de la bande de Picardie. Tu n’ignorais pas, grâce aux journaux, qu’ils ont raflé plusieurs millions. Et tu t’es demandé s’il n’y avait pas moyen d’en avoir une part. C’est cela ?

— J’ai cru que c’était cela qu’Albert avait pensé.

— Bon. Nous sommes d’accord. Ensuite ?

— On y est allés tous les deux.

— Et vous avez eu une panne boulevard Henri-IV, ce qui me fait supposer que la Citroën jaune était moins neuve qu’elle n’en avait l’air.

— On l’avait retapée pour la vendre. On ne comptait pas s’en servir nous-mêmes.

— Vous êtes arrivés quai de Charenton avec une bonne demi-heure de retard. Les volets étaient fermés. Vous avez ouvert la porte qui n’était pas fermée à clef.

Ils se regardèrent encore, lugubres.

— Et vous avez trouvé votre ami Albert tué d’un coup de couteau.

— C’est exact.

— Qu’est-ce que vous avez fait ?

— On a d’abord cru qu’il n’était pas tout à fait passé, car le corps était encore chaud.

— Ensuite ?

— On a bien vu que la maison avait été fouillée. On a pensé à Nine qui allait rentrer du cinéma. Il n’y a qu’un ciné à proximité, à Charenton, près du canal. Nous y sommes allés.

— Qu’est-ce que vous comptiez faire ?

— On ne savait pas trop, parole d’honneur. On n’était pas fiers, tous les deux. D’abord ce n’est pas rigolo d’annoncer une nouvelle comme celle-là à une femme. Puis on se demandait si des types de la bande ne nous avaient pas repérés. On a discuté, Ferdinand et moi.

— Et vous avez décidé d’aller mettre Nine à la campagne ?

— Oui.

— Elle est loin ?

— Tout près de Corbeil, dans une auberge des bords de la Seine où nous allons pêcher de temps en temps et où Ferdinand a un bateau.

— Elle n’a pas voulu revoir Albert ?

— On l’en a empêchée. Quand on est repassés sur le quai, pendant la nuit, il n’y avait personne autour de la maison. Il y avait toujours de la lumière sous la porte, car on n’avait pas pensé à éteindre.

— Pourquoi avez-vous changé le corps de place ?

— C’est une idée de Ferdinand.

Maigret se tourna vers celui-ci, qui.baissait la tête, et répéta :

— Pourquoi ?

— Je ne pourrais pas vous expliquer. J’étais assez excité. À l’auberge, on avait bu pour se remonter. Je me suis dit que des voisins avaient sans doute vu la voiture, qu’ils nous avaient peut-être aperçus. Puis que, si on savait que c’était Albert qui était mort, on chercherait Nine, et que celle-ci serait incapable de se taire.

— Vous avez créé une fausse piste.

— Si vous voulez. La police s’occupe moins activement d’une affaire quand il s’agit d’un crime crapuleux, d’une affaire qui paraît toute simple, d’un homme qu’on tue d’un coup de couteau dans la rue, par exemple, pour lui prendre son argent.

— C’est vous aussi qui avez pensé à trouer l’imperméable ?

— Il fallait bien. Toujours pour qu’il ait l’air d’avoir été descendu dans la rue.

— Et de le défigurer ?

— C’était nécessaire. Il ne pouvait rien sentir. On s’est dit que comme ça l’affaire serait vite classée et qu’on ne risquait rien.

— C’est tout ?

— C’est tout, je le jure. Pas vrai, Jo ? Dès le lendemain, j’ai peint l’auto en bleu et j’ai changé la plaque.

On voyait qu’ils s’apprêtaient à se lever.

— Un instant. Depuis, vous n’avez rien reçu ?

— Reçu quoi ?

— Une enveloppe, sans doute avec quelque chose dedans.

— Non.

Ils étaient sincères, c’était visible. La question les surprenait vraiment. D’ailleurs, Maigret, en même temps qu’il la posait, découvrait une solution possible au problème qui l’avait le plus préoccupé pendant les derniers jours.

Cette solution, Jo la lui avait fournie, tout à l’heure, sans le savoir. Albert ne lui avait-il pas dit, au téléphone, qu’il venait de trouver un moyen de se débarrasser de la bande qui était à ses trousses ?

N’avait-il pas réclamé une enveloppe à la dernière brasserie où on l’avait aperçu, justement après son coup de téléphone à ses amis ?

Il avait sur lui, dans sa poche, quelque chose de compromettant pour les Tchèques. L’un de ceux-ci ne le quittait pas des yeux. N’était-ce pas un moyen de l’écarter que de jeter ostensiblement une enveloppe dans une boîte aux lettres ?

Glisser le document dans l’enveloppe n’était qu’un jeu.

Mais quelle adresse avait-il écrite ?

Il décrocha le téléphone, appela la P. J.

— Allô ! Qui est à l’appareil ? Bodin ? Du boulot, mon petit. Urgent ! Combien d’inspecteurs y a-t-il au bureau ? Hein ? Seulement quatre ? Il en faut un de garde, oui. Prends les trois autres. Partagez-vous tous les bureaux de poste de Paris. Attends ! Y compris celui de Charenton, par lequel tu commenceras personnellement. Questionnez les employés de la poste restante. Il doit y avoir quelque part, au nom d’Albert Rochain, une lettre qui attend depuis plusieurs jours. La prendre, oui. Me l’apporter. Non. Pas chez moi. Je serai au bureau dans une demi-heure.

Il regarda les deux hommes en souriant.

— Un autre petit verre ?

Ils ne devaient pas aimer le calvados, qu’ils acceptèrent par politesse.

— On peut aller ?

Ils n’avaient pas encore tout à fait confiance, et ils se levaient comme des écoliers à qui le maître annonce la récréation.

— On ne nous mettra pas dans le bain ?

— Il ne sera pas question de vous deux. Je vous demande seulement de ne pas avertir Nine.

— Elle n’aura pas d’ennuis non plus ?

— Pourquoi en aurait-elle ?

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