Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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« J’allais encore oublier un détail… Si j’ai demandé à Van der Donck s’il avait fait un cadeau à sa compagne, c’est que, dans le sac de celle-ci, on n’a retrouvé, outre le passeport et de menus objets, qu’un billet de cinquante francs et de la monnaie…

« Je vous laisse travailler, docteur… Venez ici quand il vous plaira Tous mes dossiers sont à votre disposition, et je ne vous cacherai rien des progrès de l’enquête…

Il y avait un peu d’ironie dans les dernières phrases, mais une ironie cordiale, et le Petit Docteur ne pouvait décemment pas s’en froisser.

— À propos… Si je n’étais pas ici lorsque vous viendrez, demandez l’inspecteur Torrence, qui travaille toujours avec moi…

Eh bien ! Quand il se retrouva sur les quais, où la chaleur, à dix heures du matin, était déjà étouffante, le Petit Docteur ne sentait pas son entrain habituel. Cette affaire ne ressemblait pas à celles qu’il avait élucidées jusqu’alors, et peut-être aussi était-il impressionné par l’immensité de Paris qui grouillait autour de lui ?

Qu’est-ce que la police, de son côté, allait tenter ? Car il était évidemment inutile de faire la même chose qu’elle. Examiner avec soin la chambre de l’Hôtel Beauséjour, avant tout. Pour cette tâche, les spécialistes de l’Identité judiciaire valaient mieux que lui.

Questionner le gardien de nuit de l’hôtel et se renseigner sur tous ceux qui y avaient couchée cette nuit-là ? Rechercher la trace de Lydia dès son arrivée à Paris ? Le commissaire l’avait dit.

Ensuite ? Télégraphier à la police néerlandaise pour demander des renseignements sur M. Van der Donck ? Puis à la police belge pour en obtenir sur le séjour de la victime au Pingouin ?…

Il était vraiment découragé. Pour la première fois, il avait le sentiment de sa petitesse au milieu du vaste monde. L’atmosphère de Paris l’écrasait. L’énormité de la tâche qu’exige une enquête banale comme celle-là le faisait douter de ses possibilités, à lui qui n’avait que son cerveau pour lutter.

Il essaya bien d’employer son système habituel, celui qui consistait à établir, avant toute recherche et tout raisonnement, une base simple et nette, un certain nombre de vérités absolues.

— Van der Donck est arrivé à Paris il y a trois jours… Lydia est arrivée le jour même du crime…

S’ils se connaissaient d’avance et s’ils s’étaient donné rendez-vous, auraient-ils choisi un endroit aussi bruyant que Luna-Park et le Hollandais se serait-il trouvé, au moment de la rencontre, en compagnie de deux gamines ?

Lydia avait suivi son compagnon dans le premier hôtel venu. Il l’avait quittée après une heure, ce qui pouvait paraître normal. Et c’était encore normal qu’il fût revenu sur ses pas pour rechercher son portefeuille…

Lydia était-elle déjà morte quand il l’avait quittée la première fois ?

Dans ce cas, serait-il revenu et serait-il allé avertir la police, alors qu’il lui suffisait de disparaître sans rien dire ?

Il ne lui avait pas fait de cadeau… Mais il avait bien spécifié que la jeune danseuse était presque aussi ivre que lui…

Pourquoi Lydia s’était-elle rhabillée, puisqu’on l’avait retrouvée entièrement vêtue ?

Si quelqu’un était entré dans la chambre pour la tuer, quel but poursuivait-il et pourquoi n’avait-il pas emporté le portefeuille qui, tombé sur le plancher, devait être très visible ?

Le Petit Docteur était arrivé sur les grands boulevards et il regarda avec admiration l’immense façade du Grand-Hôtel, hésita, franchit la porte tournante et se trouva dans le hall tout grouillant.

S’adresser au portier ? Pour demander quoi ? Des renseignements sur Van der Donck ? Il aperçut, à gauche du hall, un somptueux bar américain, et cette vue lui donna soif. L’instant d’après, hissé sur un haut tabouret, il commandait un cocktail et s’abîmait dans ses réflexions.

— M. Dollent !… On demande M. Jean Dollent au téléphone…

Un chasseur allait partout, répétant son appel, et le Petit Docteur fut un bon moment sans s’aviser que c’était à lui qu’on en voulait. Comment pouvait-on savoir qu’il était là ?

— Monsieur Dollent… La cabine 7, au sous-sol… à droite…

— Allô !… C’est vous, docteur ?… Ici, Lucas… Je vous demande pardon de vous interrompre dans votre enquête…

Dallent faillit lui répondre par une grossièreté, tant il se sentait mal parti.

— Je voulais vous signaler honnêtement que j’ai dans mon bureau un garçon assez intéressant… La photographie de Lydia avait à peine paru dans les journaux qu’il accourait… Voulez-vous sauter dans un taxi ?…

Cinq minutes plus tard, le Petit Docteur était au quai des Orfèvres. Dans le bureau de Lucas, il trouvait un grand jeune homme maigre, pâle, aux yeux fiévreux, aux doigts crispés…

— Entrez, docteur… Je vous présente René Fabry, employé de banque à Bruxelles… Vingt-deux ans, n’est-ce pas… monsieur Fabry ?

— Vingt et un… Lydia et moi…

Sa lèvre inférieure se soulevait, sa pomme d’Adam bougeait et il avait toutes les peines du monde à retenir ses sanglots.

— Voici… expliquait Lucas pour gagner du temps, M. Fabry était depuis près de deux mois l’amant de Lydia…

— Nous nous aimions ! Rectifia le jeune homme, les prunelles en feu.

— C’est cela ! reprit Lucas sans ironie apparente. Ils s’aimaient. Il paraît que Lydia n’était pas du tout la femme que l’on pourrait croire. C’était une jeune fille trop sérieuse, de bonne famille, qui n’acceptait de danser dans les cabarets que pour gagner sa vie…

— Son père était officier en Hongrie ! Intervint le jeune homme.

— Vous voyez, docteur ! Bien entendu, M. Fabry et Lydia ne vivaient pas ensemble. M. Fabry habite avec ses parents. Mais ils se voyaient fréquemment l’après-midi… Le soir, M. Fabry allait au Pingouin, mais il lui était impossible d’attendre sa compagne jusqu’à quatre heures du matin, à cause de son travail…

— Je savais qu’elle rentrait directement chez elle… Deux fois je l’ai suivie…

— Dites-nous maintenant comment vous avez découvert la disparition de Lydia…

— Je suis allé chez elle hier après-midi… Elle avait un appartement meublé dans le quartier de la Bourse… Sa logeuse m’a dit qu’elle venait de sortir avec une valise et qu’elle avait pris un taxi… La logeuse avait entendu ordonner :

« — À la gare du Midi…

« Or, pour où s’embarquerait-on, à la gare du Midi, si ce n’est pour Paris ?

« J’ai passé des heures atroces. Je n’ai pas dîné. Puis j’ai décidé de partir à mon tour. J’ai laissé un mot à mes parents. J’ai adressé une lettre à la banque, m’excusant de prendre ainsi mes vacances sans avertir… J’ai pris le train de minuit et je suis arrivé ce matin un peu avant sept heures à la Gare du Nord…

Voilant toujours à merveille son ironie, le commissaire dit au Petit Docteur :

— M. Fabry comptait retrouver sa maîtresse à Paris… Il n’avait pas son adresse… Il n’était pas même certain qu’elle y fût…

— Je l’aurais retrouvée ! proclama orgueilleusement le jeune homme. Je suis sûr que, si on ne me l’avait pas tuée…

— Vous n’avez donc jamais entendu parler d’un M. Van der Donck ?

— Jamais.

— Jamais non plus Lydia n’a fait allusion devant vous à un Hollandais ?

— Elle ne s’occupait pas des hommes. Une fois hors du Pingouin, où elle était bien obligée…

— Évidemment ! Évidemment… Et vous affirmez que ce n’était pas la femme à suivre à l’hôtel un homme qu’elle ne connaissait pas…

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