Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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— Dix gouttes trois fois par jour, vous entendez ? hurlait le Petit Docteur à sa dernière cliente de ce jour-là.

Et celle-ci, la mère Tatin, hochait doucement la tête en souriant à la façon des sourds. Qu’avait-elle compris ? Peu importait, puisqu’il s’agissait d’un médicament sans danger.

Comme il en avait l’habitude, Jean Dollent ouvrit à sa malade la petite porte donnant directement sur la route. Comme d’habitude aussi, il alla entrouvrir l’autre porte, celle de la salle d’attente, pour s’assurer qu’il n’y avait plus personne. La salle d’attente était sombre. Il ne distingua pas très bien, tout d’abord, la jeune fille qui se levait et entrait délibérément dans son cabinet.

Lorsqu’il la vit en pleine lumière, le corps net dans un tailleur de grande classe, il ne put s’empêcher de froncer les sourcils, car c’était la première fois que son modeste cabinet de campagne recevait la visite et d’une aussi jolie fille, et d’une personne si élégante.

— Je vous prie d’excuser le désordre… balbutia-t-il. J’ai eu une vingtaine de malades cet après-midi et…

S’il avait seulement pu passer une blouse et se donner un coup de peigne !

L’inconnue, cependant, s’asseyait sur le bras d’un fauteuil dont le siège était encombré. Elle tirait une cigarette d’un étui marqué à son chiffre, l’allumait avec un briquet d’or et commençait :

— Votre remplaçant est libre pour le moment ?… C’est le docteur Magné, n’est-ce pas ?… Je me suis renseignée avant de venir… Je sais que, lorsqu’une enquête vous occupe, vous lui confiez votre clientèle… Or, je voudrais vous emmener dès ce soir…

Dire qu’il était étonné serait ridiculement faible. Ébahi est encore trop mou. Il écarquillait littéralement les yeux en regardant cette demoiselle qui n’avait pas vingt-quatre ans et qui disposait de lui avec une assurance désinvolte.

— Excusez-moi, mademoiselle… Je suis médecin et non détective… Il se peut qu’il me soit arrivé, par hasard…

— Et si le hasard vous donnait une fois de plus l’occasion d’exercer vos talents ? Je suppose que vous avez entendu parler du mystérieux mort de Dion ?

C’était un village, à quarante kilomètres de Marsilly, à trois ou quatre kilomètres de Rochefort. Le Petit Docteur passionné comme il l’était d’histoires criminelles, n’avait pas eu le temps de lire les journaux pendant les derniers jours.

— Je vous demande pardon, mais je ne suis pas au courant…

— Dans ce cas, je vais vous raconter ce qui est arrivé à Dion et, quand vous m’aurez entendue, vous me suivrez, Laissez-moi tout d’abord vous remettre ces deux billets de mille francs à titre de provision… Je suis allée aujourd’hui exprès à Niort où j’ai vendu une bague pour me procurer cet argent… Je tiens à ce que ce soit pour moi, et pour moi seule, que vous fassiez cette enquête…

« Pauvre type ! Ne put s’empêcher de penser le Petit Docteur en essayant d’imaginer l’homme qui épouserait un jour cette jeune fille. En voilà un qui n’aura pas grand-chose à dire chez lui ! »

Mais, quelques instants plus tard, il ne pensait plus qu’à l’histoire qu’on lui narrait sobrement, avec une simplicité et une netteté qui se rencontrent rarement dans les rapports de police.

Le temps passait, Anna entrouvrit la porte, demanda, avec un coup d’œil curieux à la jeune fille qui était maintenant assise sur le bord du bureau et qui fumait cigarette sur cigarette :

— Pour quelle heure, le dîner ?

Le regard de Dollent rencontra celui de sa visiteuse. Il aurait bien voulu ne pas céder, ne fût-ce que pour la faire un peu enrager. Mais il ne put s’empêcher de répondre :

— Je ne dînerai pas à la maison… Je ne rentrerai pas coucher non plus…

Peu après, la jeune fille remontait dans une luxueuse voiture qu’elle pilotait elle-même, tandis que le Petit Docteur, après s’être changé, mettait en marche Ferblantine.

C’était Cogniot, plus connu à Dion sous le nom de Cogniot le Bègue, qui avait découvert le corps. Il y avait déjà de cela six jours. On était en avril, le premier mardi d’avril. À six heures et demie du matin, Cogniot, les sabots aux pieds, la pipe aux dents, était entré dans le potager, poussant une brouette qu’il venait de prendre à la remise. Le temps était clair et frais.

Le potager était vaste, aussi minutieusement entretenu qu’un jardin public. Un mur blanc l’entourait de trois côtés, couvert d’espaliers. Le quatrième côté était limité par la maison des patrons, qu’on avait pris l’habitude dans le pays, à cause de son importance, d’appeler le château.

Depuis une quinzaine d’années, le château avait été acheté par des gens extrêmement riches, les Vauquelin-Radot, qui l’habitaient la plus grande partie de l’année.

Cogniot était leur jardinier. Sa femme travaillait comme basse-courière. Il y avait en outre quatre domestiques : un homme, qui servait de maître d’hôtel et de valet de chambre, une cuisinière et deux femmes de chambre.

— Tout cela pour trois maîtres seulement ! Soupirait Cogniot en hochant la tête.

À six heures et demie, il était tranquille, ne pensant qu’au fumier qu’il allait étaler sur les plates-bandes. Une minute plus tard, il courait vers le château en appelant au secours, ce qui, avec son bégaiement, faisait un effet assez drôle.

Cogniot venait de découvrir, dans les salades fraîchement repiquées le long des murs, le cadavre d’un homme qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait jamais vu, qui ne ressemblait à rien de ce qu’on était habitué à rencontrer dans le pays.

Non seulement l’homme était mort, mais il y avait non loin de lui un grand couteau couvert de sang et, Dieu sait comment, du sang avait giclé sur le mur blanchi à la chaux.

Tout cela, le Petit Docteur, qui roulait sur la route de Rochefort, le savait par la jeune fille, Martine Vauquelin-Radot, nièce de Robert Vauquelin-Radot, le propriétaire du château de Dion.

Le garde champêtre était venu, puis le maire, puis la police de Rochefort, et enfin le Parquet. Toute une journée durant, on avait piétiné les plates-bandes du pauvre Cogniot, qui n’avait jamais tant bégayé de sa vie, car il avait dû recommencer au moins vingt fois son récit.

— J’avançais, comme ça, avec ma brouette et ma pipe, et je pensais que ce serait une année à limaces quand…

On avait photographié le cadavre sur toutes ses faces. On avait publié ses photos dans les journaux, ainsi que son signalement minutieux. Personne ne l’avait vu. Personne ne le connaissait. C’était à croire qu’il était tombé du ciel pour mourir, d’un coup de couteau en plein cœur, dans ce paisible potager.

La mort, affirmait le médecin, remontait à la veille au soir, vers neuf heures.

Le spécialiste de l’Identité judiciaire qui avait examiné le couteau était encore plus catégorique : il n’y avait pas une seule empreinte digitale sur le manche, qui était en bois, et par conséquent susceptible de garder de belles empreintes.

Or, le mort n’était pas ganté.

— Il n’y a pourtant que le suicide de plausible ! disait M. Vauquelin-Radot. Je ne vois pas qui serait venu tuer un homme dans mon potager…

— Expliquez-vous davantage qu’un homme que personne ne connaît soit venu spécialement ici pour s’y suicider d’un coup de couteau, ce qui exige un sang-froid particulier et ce qui est pratiquement impossible, sans laisser d’empreintes ?

Mais il y avait, dans cette affaire, des détails encore plus extravagants.

Le mort d’abord, sa personnalité tout au moins apparente, puisque personne ne l’avait vu vivant. Il devait avoir une cinquantaine d’années. Il était très maigre, mal portant, le corps usé par les excès, les privations et l’alcool, disait avec quelque emphase le médecin légiste de Rochefort, qui était père de huit enfants et président d’une société de tempérance.

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