Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

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Évidemment que, quand on est le fils d’un riche industriel et champion de hors-bord… Qu’attendait le Petit Docteur pour s’en aller et lui céder la place ?

— Je voudrais encore vous poser une question… La jeune fille… Hum !… La jeune fille en bleu pâle… Vous voyez qui je veux dire…

— Mlle Lina ?

Et le portier fit un clin d’œil, questionna, malicieux :

— Vous avez remarqué ?

— Ma foi…

— Moi aussi… Seulement, il y a la gouvernante… La camérière, comme elles disent. Mlle Esther… Si elle s’apercevait de quelque chose, elle qui est un véritable dragon…

— Qui est Mlle Lina ?

— Je n’en sais rien… C’est la première année qu’elle descend ici… Il y a déjà un mois qu’elle est chez nous… Son nom de famille… Attendez…

Il consulta ses fiches.

— Grégoire… Lina Grégoire, venant de Paris… Encore de l’industrie ou du gros commerce, pour se payer une gouvernante anglaise…

— Vous savez son âge ?

— Je vais consulter sa fiche… Un instant…Dix-neuf ans…

— Je vous remercie…

Cinq francs de pourboire. Ce n’était peut-être pas beaucoup, mais le Petit Docteur n’était pas riche, n’étant pas né dans les roulements à billes et n’ayant pas eu de gouvernante anglaise pour passer ses vacances dans un des meilleurs hôtels de Royan.

Il était triste, le Petit Docteur. Il avait envie de s’en retourner dans sa maison de Marsilly, mais il hésita à cause d’Anna, sa bonne, qui se moquerait de lui et qui triompherait sans doute : « Alors, monsieur ? Ça n’a pas marché comme vous vouliez ? »

Il retourna au casino et ne vit ni Lina ni le jeune Roulement à Billes. Il joua cinquante francs à la boule et les perdit, tandis que le croupier le regardait de travers et surveillait les sacs à main de ces dames.

Il rentra se coucher à l’hôtel. On ne lui avait trouvé qu’une chambre qui, en temps ordinaire, devait être une chambre de domestique, presque sous les toits. Il ferma la porte à clé, ouvrit la fenêtre, éteignit la lumière et chercha le sommeil.

— Étant donné, se répétait-il, que le vol n’était possible qu’au moment de la cohue provoquée par le coup de tonnerre et l’averse…

Il tenait à son idée. Puisque ça lui avait réussi une fois de suivre farouchement une idée jusqu’au bout, il n’y avait pas de raison pour…

Malheureusement, il avait commis une faute. Lors de l’affaire de la Maison-Basse, il avait beaucoup bu, sans le vouloir. Cette fois, il l’avait fait exprès, pour retrouver l’inspiration. Et, avant de monter dans sa chambre, il avait encore avalé un whisky au bar, lui qui ne buvait jamais de whisky. Cela lui valait une étrange somnolence. Il était à la fois lucide et engourdi. Il ne dormait pas, mais ce n’était pas non plus l’état de veille absolu. Longtemps un moustique l’agaça. Puis ce fut un bruit léger qu’il ne parvenait pas à déterminer, comme le grattement d’une souris quelque part dans un coin de la chambre.

Pourquoi cette Lina avait-elle…

Soudain, il se leva en sursaut. Il était certain que la souris était là, près de sa table. Il cherchait le bouton électrique. Il ne le trouvait pas. Il perdit quelques secondes. Enfin, il tint la poire, pressa le bouton d’ivoire, et la lumière inonda la pièce.

Rien ! Pas de souris ! La fenêtre toujours ouverte sur un ciel pâle. Sa montre marquait deux heures du matin. Il était sûr de n’avoir pas dormi, de s’être assoupi tout au plus. Il voulut boire un verre d’eau. Avant de se coucher, il avait mis son veston (il était soigneux, car il n’avait que deux complets) sur le dossier d’une chaise.

Or, au revers de son veston, tranchait une tache blanche, une feuille de papier attachée par une épingle…

Quelqu’un était donc entré dans la pièce tandis qu’il était étendu sur son lit, et c’était ce quelqu’un qui avait fait ce bruit à peine perceptible de souris trottinante.

On n’avait pu entrer par la porte, qui était fermée à clé et dont le verrou était tiré. Pour entrer par la fenêtre…

Il se pencha. Il était au cinquième étage. Pour arriver jusqu’à lui, il aurait fallu se hisser le long du tuyau de gouttière et effectuer un rétablissement ahurissant…

Toujours en chemise, car il n’avait pas apporté de pyjama, il revint vers son veston et lut enfin le billet, rédigé en lettres majuscules :

Si vous vous obstinez à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas, il vous arrivera malheur. Si, au contraire, vous rentrez sagement chez vous, vous recevrez un joli cadeau.

Pas de signature, comme de juste ! Ce qui était le plus hallucinant, c’est que le quidam qui avait écrit ça avait trouvé le moyen de pénétrer quelques minutes plus tôt, sans faire de bruit, sans trahir sa présence autrement que par un grattement de souris, dans la chambre où le Petit Docteur se trouvait et ne dormait pas !

Il aperçut soudain un appareil téléphonique à la tête de son lit. Il se souvint qu’il y avait le téléphone dans toutes les chambres.

— Allô ! Donnez-moi Mlle Lina Grégoire, s’il vous plaît…

La sonnerie retentit trois fois. Enfin une voix endormie fit péniblement :

— Allô ?… Qui est là ?…

Il raccrocha, appela la gouvernante. La voix fut plus sèche, l’accent anglais très prononcé.

— Allô !…

Il raccrocha encore.

— Donnez-moi la chambre de M. Bernard Villetan, s’il vous plaît…

Pas de réponse. Il rappela la téléphoniste, demanda le portier.

— Allô ! M. Villetan n’est pas à l’hôtel ?

— Pardon, monsieur. Il est toujours au bar. Si vous voulez que je l’appelle… Mais j’aime mieux vous prévenir qu’il a fêté sa victoire avec ces messieurs du Yacht Motor Club et qu’en ce moment…

— Je vous remercie !

Malheur ou joli cadeau ?

Il n’était pas question d’hésiter : il resta ! Et toute la nuit il rêva qu’il était chargé de voler les billets posés devant une vieille joueuse de boule et qu’il étudiait le meilleur moyen d’arriver à ses fins.

Pouvait-il se douter que, pendant ce temps-là, un crime se commettait à quelques mètres de lui ?

II

Si des gens entrent volontairement par les fenêtres, d’autres sortent involontairement par le même chemin

À six heures du matin, alors qu’il avait les yeux ouverts depuis une bonne heure, le Petit Docteur, constatant que sa montre ne consentait à marquer la fuite du temps qu’à une lenteur irritante, sauta de son lit et décida :

— Je vais prendre un bain !

Il n’avait pas de maillot, pas le moindre bagage. Il se contenta de s’envelopper dans un immense peignoir d’hôtel, persuadé qu’il trouverait à louer un caleçon sur la plage. Et, comme il y serait à peu près seul à cette heure matinale, peu importait que le caleçon fût ou non à sa mesure.

Il descendit l’escalier en sifflotant, parce qu’il était toujours gai le matin, surtout quand, comme ce matin-là, il y avait un soleil couleur de champagne. Il enjamba presque une femme de ménage qui nettoyait les dernières marches et, au moment où il allait traverser le hall, une voix l’appela :

— Hé ! Dollent…

C’était Ricou, un camarade de la Faculté qui s’était installé à Royan. Solennel comme un bon médecin de petite ville, il portait déjà, malgré l’heure, son faux col à pointes cassées, son veston noir et son pantalon rayé.

— Où vas-tu ? questionna-t-il.

— Dans l’eau… Et toi ?

— Il y a une demi-heure que j’ai été appelé par la direction de l’hôtel. Un accident stupide…

Les petits yeux de Jean Dallent se firent plus vifs. On aurait dit que son regard devenait soudain pointu comme un crayon que l’on taille.

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