Жорж Санд - Correspondance, 1812-1876 — Tome 5
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Le bonheur est une abstraction en même temps qu'une réalité, quoi qu'en disent les philosophes. Durable et certain à l'état d' idéal pour qui en connaît la vraie et haute nature, il est momentané et puissant à l'état de réalité , quand les faits servent l'idéal. Donc, portant en vous la vraie notion du bonheur, qui est de le répandre et de le donner, vous en savourez quelquefois la sensation, quand les faits obéissent à votre ardente et généreuse volonté.
Soyez donc heureux, puisque le bonheur est une conquête et que vous venez de gagner une belle bataille. Les jours de dégoût et de fatigue reviendront. Le bonheur à l'état de réalité complète n'est pas une chose permanente pour l'homme; mais il vous restera à l'état d'idéal, augmenté du souvenir des victoires; et la morale de ceci est qu'il faut combattre toujours pour augmenter votre trésor de force et de foi. La reconnaissance des hommes, ce qu'on appelle la gloire n'est qu'une conséquence, un accessoire peut-être! vous l'aurez. Mais votre but est plus élevé. Vous n'êtes pas pour rien de la race ambitieuse du bien, qui lutte en ce siècle contre la race ambitieuse d'argent. Vous avez des forces à dépenser, c'est déjà un bonheur que d'être riche en ce sens-là.
J'ai reçu vos invitations en règle; merci de votre bon souvenir. Mais me voilà au coin du feu avec la grippe, et, pour quelques jours, je lutterai sans grand effort contre la fièvre.
Ce ne sera rien; je penserai à vous et je parlerai de vous, ayant auprès de moi quelqu'un qui ne demande que cela.
Avez-vous pensé, en vous en allant tout seul, à pied, depuis le Panthéon, les mains dans vos poches, au clair de la lune, que, dans cent ans d'ici, la France, le monde par conséquent vivrait, grâce à vous, d'une autre vie?
Du haut du Panthéon quelque chose a dû vous parler et vous crier:
«Marche!»
A vous de coeur toujours et toujours plus.
G. SAND.
DLXXXV
AU MÊME
Palaiseau, 9 mars 1865.
Cher prince, vous me disiez bien que rien n'était fait puisqu'il y avait encore à faire. Le désaveu de M. Duruy et de votre généreuse inspiration ne vous surprend peut-être pas; mais il doit vous fâcher. Moi, Je n'en suis pas contente, oh! non. Mais c'est partie remise, j'espère, et vous emporterez d'assaut la citadelle à la première occasion. Il y a là une belle question à plaider devant le pays. Vous la plaiderez, n'est-ce pas?
Je ne sais pas si on vous a envoyé, comme je l'avais demandé, l'épreuve de mon article sur la Vie de César . Je n'ai pas dû me demander si elle plairait ou non à l'illustre auteur.
Tout en rendant hommage au talent réel et considérable, je ne puis accepter la thèse, et j'ai failli dire que, comparer l'oeuvre de César, cet acheteur de consciences , à l'oeuvre, peut-être blâmable à certains égards, mais du moins intègre et vraiment fière de Napoléon Ier me paraissait un blasphème. Je l'aurais dit si je n'eusse craint d'empiéter sur le domaine de la politique, interdite au petit journal où j'insère cet article, à la demande de mon éditeur.
Vous m'avez fait espérer que je vous verrais un de ces jours, mon grand ami. J'ai tellement peur de vous manquer, que je ne bougerai pas de la semaine. Je vous aime de tout mon coeur.
G. SAND.
DLXXXVI
A M. ERNEST PÉRIGOIS, A LA CHÂTRE
Palaiseau, 26 mars 1865.
Cher ami, D'abord, dites à Angèle que je la remercie de sa pelote et de sa charmante lettre; j'attends encore que les dames Fleury m'envoient la première. Berthe m'a promis de me la faire parvenir, et puis Lina, et personne ne m'a tenu parole. Il faudra donc que j'aille moi-même réclamer mon bien; mais je vais très peu à Paris, et, quand j'y vais, c'est toujours pour quelque affaire pressée. Il y a des siècles que je n'ai fait de visites à mes amis. Il fait si froid et si humide pour se promener en sapin, que je remets au printemps les courses qui ne sont pas absolument obligatoires. Mes enfants sont paresseux pour venir à Palaiseau. Je le leur pardonne; ils ont été enrhumés comme des loups, et je suis un peu loin du chemin de fer, sans omnibus ni fiacre, avec des chemins souvent chétifs ; mais je sais que la pièce de Maurice est reçue pour l'hiver prochain au Châtelet, et que son roman a paru.
Votre étude sur César est bien plus savante et plus approfondie que la mienne, et je la relirai avec soin quand je rendrai compte du second volume. Mais le journal qui m'a demandé ce travail et que je tiens à obliger parce qu'il appartient à Michel Lévy, mon éditeur, et qu'il est dirigé par notre ami Aucante, ne souffre ni longs développements, ni érudition trop sérieuse, ni allusions politiques. Il y en avait déjà un peu trop dans mon premier article. Mais, quant au jugement sur l'ouvrage, je n'ai pas eu à surmonter l'embarras que vous me supposez. Si j'eusse trouvé l'ouvrage mauvais, comme le journal n'eût pas inséré une critique trop rude, je n'eusse pas fait l'article. C'était bien simple. Je suis la première personne qui ait été à même de le lire, et mon compte rendu est le premier qui ait été fait. J'étais donc très libre de mon jugement et j'ai trouvé que le livre avait du mérite. Je savais pertinemment qu'il était tout entier, et sans correction aucune, du fait de celui qui le signe. Donc, je devais mon éloge impartial au talent, qui est réel. Quant à approuver la préface et à admirer César, le diable ne m'aurait pas fait départir de ma façon de penser, et je dois dire qu'on a bien pris la chose.
Cette publication sera un bien, en ce sens que, de tous côtés, on se met à faire ce que nous faisons: on démolit César, avec un peu plus ou un peu moins d'indulgence ou de passion; la critique le découronne généralement et il ne sortira pas blanc de la sellette où le livre impérial le fait asseoir. Bien peu de gens, en somme, savent l'histoire, et il est bon qu'on leur mette le nez dessus. Le livre n'aura pas de succès. C'est un talent froid et concis, sans profondeur réelle et qui n'a d'intérêt littéraire que pour les gens du métier. Encore tous ne sont pas comme moi, qui suis un peu panthéiste en fait d'art et qui aime toutes les manières, celles qui sont un peu exubérantes et celles qui ne le sont pas du lout. J'aime ce qui est bien fait, n'importe par quel procédé, et, pour mon compte, je n'en ai pas, ou, si j'en ai, c'est sans m'en rendre compte. Les lettrés sont généralement plus forts que moi sur ce point, et, quant au gros public, peu lui importe qu'on serve l'erreur ou la vérité, pourvu qu'on l'amuse ou l'étonne. Or il ne trouvera dans le livre impérial rien d'assez épicé pour lui et il ne l'achètera pas, c'a été ma première impression. Heureusement que les éditeurs n'ont pas de droits d'auteur à payer; car ils auraient fait là une mauvaise affaire.
Mais en voilà bien assez sur cela.
Quel rude et long hiver! J'attends la chaleur avec impatience. Du reste, je me plais ici: pays charmant, braves gens, solitude, silence, ouvriers avancés et pourtant sages, paysans laborieux, culture admirable, ni mendiants ni voleurs, pas de Parisiens, pas de flaneurs sur les chemins. Ce coin est inconnu, et, si ce pauvre Jean-Jacques l'eût découvert, il n'y serait pas mort de chagrin.
Bonsoir, mes chers enfants; embrassez pour moi les beaux mioches; rappelez-moi au souvenir de tous nos amis communs.
G. SAND.
Vous me demandez si je travaille. Oui certes, puisque je suis encore de ce monde. Je fais en même temps un roman pour ce printemps et une pièce pour l'hiver prochain. J'ai découvert que l'un me reposait de l'autre, et ça m'amuse comme ça.
DLXXXVII
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