Жорж Санд - Correspondance, 1812-1876 — Tome 5

Здесь есть возможность читать онлайн «Жорж Санд - Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: literature_19, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Correspondance, 1812-1876 — Tome 5: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Correspondance, 1812-1876 — Tome 5 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Puis-je savoir votre avis?

Viendrez-vous en causer avec moi, en acceptant mon petit dîner de Palaiseau; ou, si vous n'avez pas le temps, irai-je à Paris le jour que vous m'indiquerez? Je voudrais bien connaître votre jugement, ô juge impeccable, et pouvoir m'y appuyer.

Pardonnez-moi mon impatience, et comprenez-la.

À vous de coeur.

GEORGE SAND.

DLXVIII

A MADEMOISELLE NANCY FLEURY, A PARIS

Palaiseau, 4 août 1864.

Nous avons perdu notre pauvre enfant! Je suis arrivée à Guillery pour l'ensevelir. J'ai emmené Lina et Maurice à Agen. Je les ai mis en chemin de fer pour Nîmes. Ils ont besoin de voyager un peu, ils sont aussi courageux que possible. Mais quel coup!

J'ai fait trois à quatre cents lieues en trois jours; j'arrive, je n'en peux plus. Ne venez pas me voir encore, mais écrivez-leur. Que Nancy surtout écrive à Lina. Je vous embrasse.

G. SAND.

Ils sont à Nîmes chez Boucoiran, au Courrier du Gard.

DLXIX

A MAURICE SAND, A CHAMBÉRY

Palaiseau, 6 août 1864

Mes enfants, Je suis contente de vous savoir arrêtés quelque part dans un beau pays.

Vous avez donc vu ma chère cascade de Coux, celle que Jean-Jacques Rousseau déclarait une des plus belles qu'il eût vues? C'est là que se passe une scène de Mademoiselle La Quintinie .

Vous aimez la Savoie, n'est-ce pas? Buloz vous fera voir ses petits ravins mystérieux et ses énormes arbres. C'est un endroit superbe, que sa propriété, et tout alentour il y a des promenades charmantes à faire. Il faut voir mon château de Mademoiselle La Quintinie : il s'appelle en réalité Bourdeaux , et, de là, vous pouvez monter à la Dent-du-Chat.

J'ai vu Calamatta, qui m'a dit que la course de taureaux dans les Arènes de Nîmes était vraiment un beau spectacle, très émouvant, et que cela vous avait distraits et impressionnés tous les trois; il se porte bien, lui, et compte rester quelque temps à Paris. Avez-vous reçu mes lettres adressées à Nîmes, et une à l'hôtel de France de Chambéry? Réclamez-la.

Je te parlais, Mauricot, de l'opinion de Buloz, qu'il ne faut pas prendre absolument au pied de la lettre. Qu'il juge de ce qui convient à sa Revue , à la bonne heure; mais, quand il voit du danger à toute espèce de publication de ce roman, il s'exagère évidemment la chose, et, d'ailleurs, il n'est pas juge en dernier ressort; et il faut qu'il te rende ton roman ou je lui dirai de me le renvoyer. Je l'ai donné à lire à Noël Parfait, qui saura bien nous dire s'il y a danger réel et complet. Buloz te dit d'attendre. Attendre quoi? Ce n'est pas une solution, puisqu'il ne change pas d'avis. Au reste, ne t'en tourmente pas pour le moment. Je ne laisserai pas dormir cela; je suis sûre que Buloz est très gentil pour nous, et son intention, quant au roman, est bonne et sincère.

Je te disais, dans mes autres lettres, que nous ne trouvions rien autour de nous qui pût réaliser ton désir d'un grand jardin avec maison, pour trente mille francs. Il faudra voir toi-même. Marchal explore Brunoy. Mais tout s'arrangera, quand vous serez ici, surtout si vous voyagez un peu pour gagner la fin de la saison. Je me porte bien; il est à peu près décidé qu'on va jouer le Drac au Vaudeville: la nouvelle version, avec Jane Essler pour le Drac , Febvre pour Bernard , lequel Febvre est en grand progrès et grand succès. Je vous bige mille fois tout deux. Distrayez-vous, ne pensez à rien.

«Quand vous écrirez à Maurice, me dit Dumas fils, faites-lui mes amitiés; il n'a pas besoin que je lui écrive pour savoir la part que je prends à son chagrin.»

DLXX

A M. JULES BOUCOIRAN, A NÎMES

Palaiseau, 6 août 1864.

Cher ami, Mes enfants m'ont écrit que vous aviez été pour eux un vrai papa, que vous les aviez soutenus, plaints, consolés, distraits, et qu'enfin ils vous aimaient tendrement et n'oublieraient jamais l'affection que vous leur avez témoignée. Je savais bien qu'il en serait ainsi et je suis contente qu'ils aient passé près de vous ces premiers cruels jours. J'ai vu Calamatta, qui m'a dit la même chose, et que lui et les enfants avaient été très saisis et impressionnés par les taureaux et les Arènes. Je ne vous remercie pas, cher ami, d'avoir mis tout votre coeur à soulager celui de mes pauvres enfants, mais vous savez si j'apprécie votre immense bonté et votre immense attachement.

Je vous embrasse de coeur.

G. SAND.

DLXXI

A M. CHARLES PONCY, A TOULON

Palaiseau, 26 août 1864.

Cher ami, Pendant que vous étiez dans la fatigue et dans l'angoisse, nous étions dans le désespoir. Nous avons perdu notre cher petit Marc, si joli, si gai, si vivant, et qui venait d'atteindre son premier anniversaire! — Maurice et sa femme avaient été voir mon mari, près de Nérac. L'enfant y a été pris de la dysenterie, et il y est mort après douze jours de souffrances atroces. Je le croyais sauvé; j'avais tous les jours un télégramme et je ne m'inquiétais plus, quand la nouvelle du plus mal est arrivée. Je suis partie pour Nérac. Nous sommes arrivés pour ensevelir notre pauvre enfant, emmener les parents désolés et leur rendre un peu de courage. Ils ont été, en effet, depuis, passer quelques jours près de Chambéry, chez M. Buloz. Maintenant, ils sont à Paris, occupés d'acheter, non loin de moi, une maisonnette, pour être à portée des occupations de Paris, sans habiter Paris même.

Moi, j'habite décidément Palaiseau, où je me trouve très bien et parfaitement tranquille. C'est un Tamaris à climat doux, aussi retiré, mais à deux pas de la civilisation. Je n'ai à me plaindre de rien. Mais quel fonds de tristesse à savourer!.. Cet enfant était tout mon rêve et mon bien. — Encore, passe que je souffre de sa perte; mais mon pauvre Maurice et sa femme! Leur douleur est amère et profonde. Ils l'avaient si bien soigné!

Enfin, ne parlons plus de cela. Vous voilà triomphant d'avoir sauvé votre chère fille. Embrassez-la bien pour moi et pour nous tous.

Nous allons courir ce mois prochain, avec Maurice et Lina, un peu partout, avant de prendre nos quartiers d'hiver. Mais, comme nous n'allons pas loin, si vous venez à Paris, j'espère bien que nous le saurons à temps pour nous rencontrer. Il faudra vous informer de nous, rue des Feuillantines, 97, où nous avons un petit pied-à-terre.

Merci de votre bon souvenir pour Marie. Elle est à Nohant en attendant que Maurice et sa femme s'installent par ici. C'est à eux qu'en ce moment elle est nécessaire.

Bonsoir, chers enfants. Que le malheur s'arrête donc et que la santé, le courage et l'affection soient avec vous.

À vous de coeur.

DLXXII

A M. BERTON PÈRE, A PARIS

Palaiseau, septembre 1861.

Mon cher enfant, J'étais tellement commandée par l'heure du chemin de fer, ce matin, que je n'ai pas fait retourner mon fiacre pour courir après vous. J'aurais pourtant voulu vous serrer la main et vous dire mille choses que je n'ai pu vous écrire. D'abord M. de la Rounat avait complètement disparu dans ses villégiatures de l'été, et je n'ai pu avoir de lui un mot d'explication. Ensuite un cruel malheur m'a frappée. Mon fils a perdu son enfant. J'ai été dans le Midi, et puis en Berry. J'ai pensé à Villemer et revu La Rounat presque à la veille de la reprise, que je ne croyais pas si prochaine. J'ai eu enfin le récit de ses péripéties à propos de vous, et je l'ai eu trop tard pour rien changer à ses résolutions, puisque vous étiez en pleine Sonora 19 19 Berton venait de jouer les Pirates de la Savane . et qu'il faisait répéter M. Brindeau. Le résultat final, c'est que M. Brindeau a très bien joué; mais ce n'était pas une préoccupation égoïste qui me faisait réclamer la connaissance des faits antérieurs à son engagement. Je tenais bien plutôt à ne pas avoir été, à mon insu, prise pour complice d'une infidélité envers vous, à qui nous avons dû un si beau succès. Après beaucoup de détails trop longs à retrouver, La Rounat m'a donné sa parole d'honneur qu'au moment où il avait engagé Brindeau, M. Harmant lui avait absolument refusé de vous rendre votre liberté, en lui démontrant par a plus b que cela était impossible.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5»

Обсуждение, отзывы о книге «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x