Жорж Санд - Correspondance, 1812-1876 — Tome 5
Здесь есть возможность читать онлайн «Жорж Санд - Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: literature_19, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Correspondance, 1812-1876 — Tome 5
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Correspondance, 1812-1876 — Tome 5: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Correspondance, 1812-1876 — Tome 5 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Moi, j'ai bon espoir pour la pièce; Bouli te donnera tons les détails que je lui écris. Je suis désolée que tu aies commandé un chapeau, je t'en envoie trois: un chapeau, une toque et un chapeau rond; c'est-tout ce qui se porte, et à volonté, selon qu'il fait chaud, froid ou doux: modes de cour , rien que ça! La loque est, selon moi, un bijou; le chapeau noir et rose, tout ce qu'il y a de plus distingué pour faire des visites, quand il gèle.
Je regrette mes pauvres pigeons blancs. Il y a certainement une fouine ou une belette ou un rat qui les menace. Peut-être une chouette dans l'arbre; il faudrait déplacer leur maisonnette et la mettre contre un mur.
Si les petites poules et les faisans vous ennuient, donnez les poules à Léontine et les faisans à Angèle, ou à madame Duvernet, ou à madame Souchois. Je crois que c'est encore celle-ci qui endura le plus de soin et à qui ça fera le plus de plaisir.
J'ai vu madame Arnould-Plessy, qui m'a chargée de t'embrasser. Dumas se marie décidément avec madame Narishkine. Je vas me remettre à Mont-Revêche et faire planter mon jardin. Rien de nouveau d'ailleurs. Je n'ai pas eu le courage d'aller voir ta maman et je n'ai pas voulu la faire venir, souffrante et par ce temps de Sibérie. Il faut laisser passer ça. Je me payerai de ne pas faire de visites de jour de l'an, et on ne m'en fera pas, Dieu merci. Je plaindrais ceux qui en auraient le courage!
On me dit qu'à Palaiseau l'hiver se fait plus à la fois que chez nous et que les gelées de mai, si désastreuses dans le Berry, sont tout à fait exceptionnelles. C'est ce qui m'explique que les environs de Paris ont presque toujours des fruits. Au reste, nous verrons bien.
Je te bige quatorze mille fois; donnes-en un peu à ton Bouli. Je ne veux pas encore m'intéresser au roman antédiluvien . Je veux qu'il pense à sa pièce, c'est la grosse affaire. Ça réussira ou non, mais ça doit être tenté .
DLXXVII
A M. PHILIBERT AUDEBRAND
Paris, 23 décembre 1864.
Je viens, monsieur, vous demander un léger service, votre bienveillance ne me le refusera pas.
Pour beaucoup de raisons qui ne vous intéresseraient nullement et qui seraient longues à dire, il m'importe personnellement de ne pas laisser publier trop d'erreurs sur mon compte. On vous a complètement trompé en vous disant que je faisais bâtir des villas . Ma position est des plus modestes et je n'ai pu seulement avoir l'idée qu'on me prête.
Comme la chose par elle-même est bien peu intéressante pour le public, ayez l'obligeance d'écrire vous-même deux lignes de rectification. Je vous en serai reconnaissante.
GEORGE SAND.
DLXXVIII
A M. FRANCIS MELVIL, A PARIS
Paris, 23 décembre 1864.
Monsieur, J'ai reçu ces jours-ci votre lettre du 7 novembre, après une absence de six semaines et plus. Tout ce que je peux faire pour vous, c'est d'engager la personne chargée dans la maison Lévy de l'examen des manuscrits, à prendre connaissance du vôtre le plus tôt possible. Quant à influencer le jugement d'un éditeur sur les conditions de succès d'un ouvrage, c'est la chose impossible. Ils vous répondent avec raison, que, ayant à faire les frais de la publication, ils sont seuls juges du débit . Ce sont là des raisons prosaïques, mais si positives, que, après avoir essayé plusieurs centaines de fois de rendre des services analogues à celui que vous réclamez de moi, j'ai reconnu la parfaite inutilité de mes instances. Il n'y aurait donc pour vous aucun avantage à ce que je prisse connaissance de votre manuscrit; et comment d'ailleurs pourrais-je le faire? J'ai des armoires pleines de manuscrits qui m'ont été soumis, et ma vie ne suffirait pas à les lire et à les juger. Les éditeurs sont encore plus encombrés; mais ils ont des fonctionnaires compétents qui ne font pas autre chose et qui, tôt ou tard, distinguent les ouvrages de mérite. Soyez donc tranquille: si les vôtres sont bons, ils verront le jour. La personne qui fait cet examen chez MM. Lévy est impartiale et capable. L'intérêt des éditeurs répond de votre cause si elle est bonne.
Agréez, monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
GEORGE SAND.
DLXXIX
A M. ÉDOUARD DE POMPÉRY, A PARIS
Paris, 23 décembre 1864.
Cher monsieur, Je n'ai encore pu lire votre livre. Je ne fais pas de mon temps ce qui me plaît; mais j'ai lu l'article de la Revue de Paris et je ne serai pas parmi vos contradicteurs. Je pense comme vous sur le rôle que la logique et le coeur imposent à la femme. Celles qui prétendent qu'elles auraient le temps d'être députés et d'élever leurs enfants ne les ont pas élevés elles-mêmes; sans cela, elles sauraient que c'est impossible. Beaucoup de femmes de mérite, excellentes mères, sont forcées, par le travail, de confier leurs petits à des étrangères; mais c'est le vice d'un état social qui, à chaque instant, méconnaît et contrarie la nature.
La femme peut bien, à un moment donné, remplir d'inspiration un rôle social et politique, mais non une fonction qui la prive de sa mission naturelle: l'amour de la famille. On m'a dit souvent que j'étais arriérée dans mon idéal de progrès, et il est certain qu'en fait de progrès l'imagination peut tout admettre. Mais le coeur est-il destiné à changer? Je ne le crois pas, et je vois la femme à jamais esclave de son propre coeur et de ses entrailles. J'ai écrit cela maintes fois et je le pense toujours.
Je vous fais compliment des remarquables progrès de votre talent, la forme est excellente et rend le sujet vivant et neuf, en dépit, de tout ce qui a été dit et écrit sur l'éternelle question.
Bien à vous.
GEORGE SAND.
DLXXX
A MADEMOISELLE LEROYER DE CHANTEPIE,
A ANGERS
Palaiseau, 31 décembre 1864.
Mademoiselle, Le récit que vous me faites m'a vivement touchée; ce que j'y vois surtout, c'est votre immense bonté, c'est votre vie entière consacrée à faire des heureux ou des moins malheureux . Comment, avec cette âme pleine de tendres souvenirs, et cette conscience d'avoir fait tant de bien, pouvez-vous être triste et découragée? c'est vraiment douter de la justice divine. Et justement vous ne croyez pas aux peines éternelles! que craignez-vous donc de Dieu? est-ce que son appréciation de nos fautes peut être jugée par nous et mesurée selon nos idées?
Je me suis dit bien souvent, quand je me suis vue forcée de reprendre les autres, de gronder un enfant, et même d'enfermer un animal: «Certes Dieu n'est pas juste à notre manière. S'il connaissait la nécessité de châtier, de réprimer, de punir, il serait malheureux; son coeur serait brisé à toute heure; les larmes et les cris des créatures navreraient sa bonté. Dieu ne peut pas être malheureux; donc, nos erreurs n'existent pas comme un mal devant lui. Il ne réprime pas même les criminels les plus odieux; il ne punit pas même les monstres. Donc, après la mort, une vie éternelle, entièrement inconnue, s'ouvre devant nous. Quelle qu'elle soit, notre religion doit consister à nous y fier entièrement; car Dieu nous a donné l'espérance et c'était nous faire une promesse. Il est la perfection: rien des bons instincts et des nobles facultés qu'il a mis en nous ne peut mentir.»
Vous savez tout cela aussi bien que moi, et vous vous rendez bien compte de l'état maladif qui fait naître vos terreurs et vos doutes. Je crois, mademoiselle, que votre devoir est de les combattre, et de traiter votre maladie morale très sérieusement: c'est un devoir religieux auquel vous devez vous soumettre. Vous n'avez pas le droit de laisser détériorer votre intelligence, pas plus que votre santé. Ouvrage de Dieu, nous devons nous conserver purs de chimères et d'insanités. Allez donc vivre ailleurs qu'à Angers, dont le séjour vous rejette dans le délire. Allez n'importe où; pourvu que vous y ayez le théâtre et la musique, puisque vous en ressentez un si grand bien. Faites cela par amitié pour ceux qui ont de l'amitié pour vous, faites-le aussi pour votre conscience, qui vous défend l'abandon de vous-même.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Correspondance, 1812-1876 — Tome 5» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.