Elle détourne le regard la première. « C’est juste que … je sais pas. J’ai pas l’habitude de porter une chaîne qui pend entre mes tétons.
— Tu ne veux pas que tout le monde sache que tu m’appartiens, ici sur Trion, que tout le monde sache qui est ton maître ?
— Mon … maître ? » Ma bite s’agite désagréablement dans mon pantalon en l’entendant prononcer ce mot. Je veux l’entendre scander ce mot, si possible pendant que je pilonne sa chatte toute chaude. Nuance, je veux l’entendre hurler.
« Je t’appartiens, Natalie. Pour toujours. Et tu m’appartiens. Vous ne portez rien qui prouve que vous êtes mariés sur Terre ?
— Une alliance. Elle marque une pause et poursuit. Là, à l’annulaire. Elle montre sa main gauche et sa poitrine. Pas ici. »
Je n’ai pas envie de poursuivre cette conversation. Il est hors de question que j’enlève les bagues de tétons ou la chaîne. Jamais.
Je me lève, la garde dans mes bras et me dirige vers la table. Il ne s’agit pas d’une table d’examen mais elle est pile à la bonne hauteur. Je l’assois au bord et descends doucement la robe de ses épaules jusqu’à ce qu’elle lui tombe au niveau des hanches. J’ai hâte de savoir quel effet ça va me faire de me retrouver dans ses bras, j’écarte ses jambes et me place entre ses genoux.
Natalie me regarde avec un mélange de choc et d’incertitude, d’autres choses également. De la curiosité ? Du désir ? De l’espoir ?
L’espoir me semble incongru en un pareil moment, mais je n’entre pas dans ces considérations et appuie mon front contre le sien. « Je dois terminer l’examen que la doctoresse a commencé.
— J’arrive pas à croire que j’ai dormi pendant l’examen. Son souffle chatouille ma lèvre inférieure, je pousse presque un grognement.
— Oui. Le Docteur Karran est venue mais je lui ai demandé de nous laisser seuls.
— Pourquoi ? T’as dit que j’étais pas malade. J’ai un problème ? » La robe lui arrive à la taille, ses hanches et son sexe sont cachés. Sinon, elle est nue. Sa gêne, si tant est qu’elle en éprouve, s’est envolée, mes paroles lui ont fait peur. « Non, femme. Non. Je ne permets pas à qui que ce soit de terminer les tests.
— Pourquoi ? »
Je la touche, je ne peux plus résister à la tentation. Je pose mes mains sur sa taille et l’embrasse sur la joue. Une fois. Deux fois. Encore. Elle me rend accro. « Parce que j’ai pas envie qu’on te voit, qu’on soit témoin de ton plaisir.
— Mon plaisir ? De quoi tu parles ? Natalie a l’air gênée, ma patience est à bout.
— Allonge-toi sur la table, femme. Plus vite l’examen médical sera terminé, plus vite on partira. J’ai une surprise pour toi. »
Natalie
Putain de bordel de merde. Roark est à moi ? C’est de l’humour cosmique ? Il reste planté là à me lorgner, hyper-protecteur, dominateur, exigeant, je reste là à le dévisager, je me demande quelle drogue ils ont bien pu m’administrer.
C’est pas vrai. C’est trop beau pour être vrai.
Ses vêtements ne font pas du tout extraterrestres. Il porte un pantalon et des bottes noirs, très simples. Sa chemise gris anthracite fait ressortir son torse et ses épaules musclés. On dirait un humain, en plus grand. A côté, Curtis, avec ses cheveux blond filasse, son torse rachitique et ses mocassins, ressemble à un p’tit jeune de vingt ans. Roark incarne la virilité à l’état pur. Ses cheveux sont si foncés qu’ils paraissent noirs, son regard est perçant intense, couleur café. Sa voix ? Elle me donne le frisson. Si grave. Si impérieuse. Bon sang j’ai envie de l’entendre me dire des mots crus. Baise-moi, Natalie.
T’aime ça, vilaine fille ?
Oh, bon sang. J’ai un problème ?
J’ai traversé la moitié de la galaxie et je me réveille avec une envie de baiser ?
Oui. Apparemment, c’est exactement ce qui s’est passé. Ça vient de moi, ou de lui ?
C’est chaud bouillant.
« Allonge-toi sur la table, femme. Plus vite l’examen médical sera terminé, plus vite on partira. J’ai une surprise pour toi. » Les lèvres de Roark effleurent ma joue, j’obéis sur le champ et m’allonge sur la table. Il tire sur la robe roulée en boule au niveau de mes hanches et je soulève les fesses de la table afin qu’il puisse la retirer, il la jette par terre.
J’humecte mes lèvres et essaie de rester immobile mais c’est pas évident. Je suis nue, j’essaie de ne pas bouger ou de ne pas me comporter bizarrement. Non. Y’a rien d’étrange. Je suis allongée nue sur une table, chez les extraterrestres, devant un Apollon, et j’attends qu’il achève un examen médical pour le moins étrange. C’est trois fois rien. Ouais, tout va bien.
« Parfait, Natalie. » Roark hoche la tête, j’ai l’impression d’être une gamine qui a reçu un bon point parce qu’elle est arrivée première. Il s’éloigne et récupère un objet bizarre posé non loin. Il se place sur ma droite. Sa main gauche repose sur ma cuisse droite. Sa main droite tient en l’air l’étrange instrument médical, il me regarde. « Tu es prête, femme ? »
Je sens mon front se plisser, je me détends rapidement, je me souviens que ma mère dit toujours que ça donne des rides.
« Qu’est-ce que tu vas faire ? Non pas que j’ai le choix, mais je veux savoir.
— Je vais tester tes réactions corporelles aux stimuli, m’assurer que tu sois fertile, compatible avec mon sperme pour tomber enceinte.
— Pardon ? » Je fais mine de me lever mais sa main se pose sur ma poitrine, au-dessus de mes seins, et me force à me rallonger. La chaîne balance et effleure mon ventre.
« Ce test est obligatoire. »
J’écarquille les yeux en voyant de plus près l’objet dans sa main. On dirait un gros gode avec tout un tas d’accessoires de folie. Je n’approuve pas la direction que prend mon imagination. « Et tu vas faire quoi avec ça, exactement ? »
Il m’empêche de bouger mais dans son sourire se lit une satisfaction purement masculine. « Je vais te baiser avec et te faire jouir afin que la doctoresse sache que ton corps fonctionne correctement, comme il se doit pour une épouse digne de ce nom.
— T’as perdu la tête. Ça n’a rien de médical, » je réplique face à son plan scabreux.
Il me regarde d’un air perplexe, comme si je l’avais insulté. C’est sérieux ? Il est sérieux ?
« Tu ne veux pas coopérer pour cet examen ?
— On ne passe pas d’examens comme ça sur Terre. C’est complètement dingue et parfaitement inutile.
— T’es sur Trion. Les lois et règles en vigueur sur cette planète exigent que tu te soumettes à ces examens. Si tu ne le fais pas de manière satisfaisante, je me verrai dans l’obligation de choisir une autre femme. »
Je m’arrête net. Cet homme est à moi. Il m’a épousée. L’union a été célébrée, je ne m’en irai pas . C’est pas un gode à la con qui m’en empêchera.
Il doit ressembler à mon propre gode. Dieu sait combien de fois je m’en suis servie quand Curtis était trop occupé ou trop fatigué pour baiser. « D’accord. Parfait, » je dis d’une voix plaintive. Je suis toute nue. J’ai des piercings aux tétons. Il est là, entre mes cuisses ouvertes. Il pourra peut-être me faire jouir. Curtis n’y arrivait pas. Je soupire. « Allez, finissons-en. »
Je me détends, il me décoche un sourire, ses yeux pétillent. « C’est la dernière fois que tu me parles comme ça pendant que j’introduis un objet dans ta chatte. »
Читать дальше