SERIE ARES: Histoire militaire – Militärgeschichte.
Band II
Schweizerische Vereinigung für Militärgeschichte und Militärwissenschaften (SVMM) und Militärakademie an der ETH Zürich /Association suisse d’histoire et de sciences militaires (ASHSM) et Académie militaire à l’EPF de Zurich
Die Schweizerische Akademie der Geistes- und Sozialwissenschaften SAGW hat das Buchprojekt mit einem Beitrag unterstützt.
Schweizerische Akademie der Geistes- und SozialwissenschaftenAcadémie suisse des sciences humaines et socialesAccademia svizzera di scienze umane e socialiAcademia svizra da scienzas umanas e socialasSwiss Academy of Humanities and Social Sciences |
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Lektorat: Urs Hofmann, Hier und Jetzt
Gestaltung und Satz: Greiner & Reichel, Köln
Bildbearbeitung: Humm dtp, Matzingen
ISBN E-Book 978-3-03919-905-1
eBook-Herstellung und Auslieferung:
Brockhaus Commission, Kornwestheim
www.brocom.de
© 2015 Hier und Jetzt, Verlag für Kultur und Geschichte GmbH, Baden
www.hierundjetzt.ch
www.militariahelvetica.ch
ISBN Druckausgabe 978-3-03919-345-5
Photo de couverture/Umschlagbild:
Britische Infanterie an der Somme. (World War I Wikia)
Dominique Juilland Préface
Daniel Moccand Vorwort
Rudolf Jaun, Michael Olsansky, Adrian Wettstein Einleitung
Rudolf Jaun, Michael Olsansky, Adrian Wettstein Introduction
Dynamik und Globalität der Kriegführung
Georges-Henri Soutou De la guerre des tranchées et des sièges aux innovations opératives et stratégiques
Stig Förster Jenseits von Verdun. Der Erste Weltkrieg in globaler Perspektive
Wandel der Streitkräfte 1914–1918
Günther Kronenbitter Bedingt einsatzbereit: strukturelle Schwächen der k. u. k. Armee
Ian F. W. Beckett Recruitment, Organisation and Combat Motivation in the British Army
Wandel der Kampfführung
Dimitry Queloz Après l’« offensive à outrance » Facteurs et processus de changement dans la doctrine et les pratiques de l’armée française au cours de la Première Guerre mondiale
Gerhard P. Gross Operatives Denken im Zeitalter des Grabenkrieges: Deutsche Erfahrungen und Konzepte 1914–1918. Das Scheitern der deutschen operativen Planungen 1914
Michael M. Olsansky «Geborgte Kriegserfahrungen»: Kriegsschauplatzmissionen schweizerischer Offiziere und die schweizerische Taktikentwicklung im Ersten Weltkrieg
Der Erste Weltkrieg – ein totaler Krieg?
Roger Chickering When did the War become Total?
Michael Epkenhans Die deutsche Armee – an der Heimatfront besiegt?
«Kriegslehren» europäischer Armeen in der Nachkriegszeit
Markus Pöhlmann Wie und was lernte das Militär in Deutschland aus dem Ersten Weltkrieg?
Michael M. Olsansky Auf der Suche nach «Kriegslehren»: Das schweizerische Militär nach dem Ersten Weltkrieg
Wim Klinkert A Bystander catches up. Military Debate and Practice in the Netherlands, 1918–1923
Adrian Wettstein Zwischen Trauma und Erstarrung. Die französische Doktrin der Zwischenkriegszeit
Sönke Neitzel Kriegserfahrungen am Beispiel der British Military Intelligence
Kriegserinnerung. Manifestation des Gedenkens
Gerd Krumeich Der Grosse Krieg in der Erinnerung Deutschlands und Frankreichs
Martin Schmitz «Vaterland zerstört. Armee zerrissen.» Der Zusammenbruch der Donaumonarchie in der Erinnerung österreichisch-ungarischer Offiziere
Béatrice Ziegler Die schweizerische Armee als Akteurin und als Thema der Geschichtskultur zur Schweiz im Ersten Weltkrieg
Roman Rossfeld «Schweigen ist Gold»: Kriegsmaterialexporte der schweizerischen Uhren-, Metall- und Maschinenindustrie im Ersten Weltkrieg
Autoren und Herausgeber
Fallait-il en cette année de commémoration du 100 eanniversaire du début de la Grande Guerre, où foisonnaient journées du souvenir, publications érudites et fouillées – à l’image de Griff nach der Weltmacht de Fritz Fischer, Der Grosse Krieg de Herfried Münkler, Les Somnanbules de Christopher Clark ou encore L’agonie d’une monarchie de Jean-Paul Bled – et autres journées d’études ajouter une énième manifestation consacrée à la Première Guerre mondiale ? N’était-ce pas courir le risque d’enfoncer des portes ouvertes, de réchauffer des lieux communs ? Tout sur ce conflit cataclysmique n’avait-il pas déjà été dit, écrit, étudié ?
Ce second volume de la SERIE ARES apporte une réponse sans équivoque quant à l’utilité, voire la nécessité de cette manifestation.
Les actes du colloque Au front et à l’arrière qu’il contient sont la preuve qu’il reste encore des zones d’ombre à éclairer et des champs de recherche à défricher. L’originalité tant dans la thématique que dans le mode de déroulement du colloque a permis d’apporter, ici et là, un éclairage nouveau et des compléments sur des sujets qui semblaient largement et définitivement connus. En effet, ce colloque se voulait à la fois interdisciplinaire, international, mais aussi intergénérationnel et intercommunautaire. La large palette des communications contenues dans ce volume illustre notre volonté de donner l’occasion à de jeunes chercheurs de présenter les résultats de leurs études en présence d’historiens de renom, d’associer spécialistes de l’histoire et chercheurs venant d’autres domaines des sciences sociales, de faire intervenir côte à côte des universitaires spécialisés en histoire militaire et des militaires intéressés par l’histoire, de confronter les perspectives de personnalités venant des différents pays belligérants de l’époque. Mais ce colloque voulait aussi être l’occasion de la rencontre entre des professionnels de l’histoire militaire et « l’honnête homme » au sens où l’entendait le XVII esiècle : l’homme cultivé féru d’histoire. Le bilan de ces deux jours de réflexions et d’échanges scientifiques est contenu dans les pages qui suivent. Il est bien trop riche pour être résumé en quelques phrases. Quatre éléments méritent cependant d’être mis en exergue.
Ce colloque fut organisé main dans la main par un organisme d’État – l’Académie militaire à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich – et une organisation de milice, l’Association suisse d’histoire et de sciences militaires. Cette coopération illustre parfaitement cet esprit de milice typiquement helvétique, où professionnels et amateurs éclairés œuvrent ensemble à la réalisation d’un projet. Cette coopération est à l’image de ce qu’est l’armée de milice helvétique : un effort commun des militaires d’active et des citoyens-(soldats) pour garantir la sécurité du pays et donc le bien de la patrie.
C’est l’occasion ici d’exprimer nos vifs remerciements à l’Académie militaire et à son commandant, le brigadier Moccand avec ses collaborateurs pour leur précieux soutien, tant financier qu’administratif, sans lequel ce colloque n’aurait pu se faire dans d’aussi bonnes conditions.
Une question récurrente est de savoir qui doit être en charge de l’histoire militaire : les universitaires ou les militaires ? Les pages qui suivent apportent la seule bonne réponse : les universitaires ET les militaires. En effet, pour le bien de l’étude de l’histoire militaire, il faut un sain mélange entre chercheurs universitaires, garants de la rigueur scientifique en matière de recherche historique, et des militaires d’active apportant l’expérience concrète du métier des armes et des campagnes en cours. Si l’histoire militaire est d’abord une histoire des batailles et des campagnes militaires, elle est aujourd’hui toujours plus interdisciplinaire, englobant l’étude des dimensions politiques, économiques, sociales et culturelles des conflits.
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