André Gide - Oeuvres complètes de André Gide - Romans
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Table des Matières:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève
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Est-ce ma faute, après, si c'est Dieu qui trahit ? –
Tais-toi mon âme !
... Un ange vint qui lutta avec Jacob jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet ange le toucha à l'emboîture de la hanche ; et la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit : « Laisse-moi m'en aller ; voici que l'aurore se lève. » Et Jacob répondit : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m'aies béni. » L'ange lui dit : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
Et l'ange alors : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et tu as été VAINQUEUR. » Jacob lui demanda : « Quel est ton nom ? je te prie, dis-le-moi. » – Il répondit : « Pourquoi demandes-tu mon nom ? » Et il le bénit.
Jacob appela ce lieu Péniel, ce qui veut dire Visage de Dieu, car, dit-il, « j'ai vu Dieu face à face et mon âme a été sauvée. »
Le soleil se levait comme il quittait Péniel.
§ C'est cela, voilà ce qu'il faut.
« Un ange vient qui lutte avec lui jusqu'au lever de l'aurore... » Oui, la fin se dessine, d'autant plus que voici l'hiver et que justement l'autre soir il neigeait ; – la neige pâle, au clair de lune m'attirait déjà presque moi-même. – Une suprême nuit que les désirs l'affolent et qu'il ne sait vraiment plus que faire, éperdu, l'âme sans prières, il sort dans la nuit pour marcher ; sur la terre la neige est blanche. On ne sait pas ce qu'il a fait, – mais le lendemain on retrouve son corps demi-nu couché dans la neige...
Quand j'étais enfant j'écrivais :
« ... peut-être dans la neige profonde se plonger, et trouver dans ce contact glacé comme un frisson extraordinaire. »
... Le blanc manteau que vous gardez aux anges... –
Car celui qui est mort est délivré du péché.
Et, comme il faut une morale, je dirai :
Laissez les morts ensevelir les morts .
Oh ! répandez sur les vivants la douloureuse affection qui de votre âme déborde, ne cherchez pas au delà de la mort de plus subtiles communions et de plus suaves tendresses, il n'est pas de plus triste leurre. –
puis il ne faut pas de morale.
Dimanche.
J'ai vaincu : Seigneur ! bénissez-moi.
Allain est fou – je ne le suis pas encore. –
Au moins je vous aurai prié encore, la tâche faite, Seigneur ; je vais pouvoir me reposer. – Je suis bien fatigué... –
Ce serait l'automne ; au soir ; le feu clair et la lampe. Les regards familiers quand on lève les yeux, les sourires. Et toi – par-dessus mon épaule, penchée, parfois tu viendrais lire.
Un calme étrange, comme un commencement d'infini.
« Et vous trouverez le repos de vos âmes. »
καὶ εὑρήσετε ἀνάπαυσιν ταῖς ψυχαῖς ὑμῶν.
Ah ! te voilà chère âme !
Je t'avais bien longtemps attendue...
.....
Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? (Saint Paul).
.....
Qui disait que c'était l'automne ? – C'est pourtant vrai, voici qu'il neige ! – Quel jour sommes-nous donc ? – Que de temps a passé ! – je ne comprends pas très bien, – tant pis ! ça fatigue beaucoup de chercher à comprendre.
– Ils étaient je ne sais plus combien près de mon lit et qui parlaient si fort que j'en avais la tête rompue. Ils disaient : « Il faut qu'il dorme ; pas de lumière ; éteignez tout. » – Alors, pour me faire dormir, ils m'ont sorti toutes les phrases de ma tête ; – j'ai dû dormir longtemps. – Par exemple, ce qui était très gentil, c'est qu'Emmanuèle a veillé tout le temps au chevet de mon lit, – même qu'elle me donnait à boire. D'abord je ne la reconnaissais pas, – c'est très drôle ! je croyais qu'elle était morte ; nous avons bien ri tous les deux quand je lui ai dit ça. –
Maintenant, elle m'a laissé seul ; elle est dans la chambre à côté ; je me suis levé doucement ; il ne faut pas qu'elle entende, – elle viendrait m'empêcher d'écrire : ils m'ont défendu : – c'est pour ça qu'ils m'ont sorti les phrases. – Ils ont fait un grand feu dans la chambre, – il fait froid !
Comme c'est blanc la neige ! – j'ai voulu compter les flocons, mais c'était trop long ; – la terre est toute blanche, – comme c'est beau ! Je me rappelle : – hier Emmanuèle en a pris pour mettre sur mon front, – mais elle fondait toute... Comme on y serait bien pour dormir – c'est frais ; – on dit qu'on y fait des beaux rêves. La neige est pure.
.....
Le Voyage d'Urien
Table des matières
Prélude
La Mer des Sargasses
Voyage Sur Une Mer Glaciale
Envoi
PRÉLUDE
Table des matières
Quand l'amère nuit de pensée, d'étude et de théologique extase fut finie, mon âme qui depuis le soir brûlait solitaire et fidèle, sentant enfin venir l'aurore, s'éveilla distraite et lassée. Sans que je m'en fusse aperçu, ma lampe s'était éteinte ; devant l'aube s'était ouverte ma croisée. Je mouillai mon front à la rosée des vitres, et repoussant dans le passé ma rêverie consumée, les yeux dirigés vers l'aurore, je m'aventurai dans le val étroit des métempsychoses.
Aurores ! surprises des mers, lumières orientales, dont le rêve ou le souvenir, la nuit, hantait d'un désir de voyage notre fastidieuse étude ! désirs de brises et de musiques, qui dirait ma joie lorsque enfin, après avoir marché longtemps comme en songe dans cette tragique vallée, les hautes roches s'étant ouvertes, une mer azurée s'est montrée !
Sur tes flots ! Sur tes flots, pensai-je, voguerons-nous, mer éternelle, vers nos destinées inconnues ? nos âmes excessivement jeunes chercheront-elles leur vaillance ?
Sur la plage m'attendaient les compagnons de pèlerinage ; je les reconnus tous, bien que ne sachant pas si je les avais vus quelque part ; mais nos vertus étaient pareilles. Le soleil planait déjà haut sur la mer. Ils étaient arrivés dès l'aube et regardaient monter les vagues. Je m'excusai de m'être fait attendre ; eux me pardonnèrent, pensant qu'en chemin m'avaient arrêté encore quelques subtilités dogmatiques et des scrupules ; puis me reprochèrent pourtant de ne m'être pas plus simplement laissé venir. Comme j'étais le dernier et qu'ils n'en attendaient plus d'autres, nous nous acheminâmes vers la ville au grand port où appareillent les navires. Des clameurs en venaient vers nous sur la plage.
La ville, où nous devions nous embarquer au soir, éclatait de soleil, de clameurs et de fêtes, sous la blanche ferveur de midi. Le marbre des quais brûlait les sandales ; la fête était bariolée. Deux navires étaient arrivés la veille, l'un de Norvège, l'autre des merveilleuses Antilles ; et la foule courait pour en voir arriver un troisième, majestueux, entrant au port. Celui-ci venait de Syrie, chargé d'esclaves, de pourpre en balles et de pépites. Tout l'équipage sur le pont se pressait ; l'on entendait les cris des manœuvres. Des matelots, au haut des mâts, détachaient les cordages et d'autres, près des flots, lançaient des câbles ; les plis des voiles dégonflées s'accrochaient aux grandes vergues où s'éployaient des oriflammes. La mer, vers le bord, n'était pas assez profonde pour laisser le navire approcher du quai ; des barques vinrent à lui qui d'abord prirent les esclaves ; et sitôt qu'elles furent descendues, le peuple s'empressa pour les voir ; elles étaient belles et presque nues, mais tristes. Les matelots débarquèrent encore des parfums et des étoffes précieuses, mais ils jetèrent à la mer les balles de pourpre ; c'était là marchandise triviale ; la vague les amenait le long des digues, et des hommes penchés les guidaient vers les escaliers avec des perches. Des Antilles étaient venus les bois rares, des oiseaux diaprés et des coquilles où le bruit des flots sur ces plages heureuses chantait. On se les disputait aux enchères ; les bazars s'encombraient de cages ; certains oiseaux, plus délicats, étaient lâchés dans des volières ; on payait pour entrer ; tous chantaient et des marchands faisaient la foire. Des baraques improvisées montraient des jongleurs et des mimes. Sur une estrade, des baladins à cabrioles se jetaient des poignards et des flammes.
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