Hans Christian - Contes

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Les plus beaux contes d'Andersen:
L'intrépide soldat de plomb
Les habits neufs du grand-duc
La bergère et le ramoneur
Le briquet
L'ange
Petit Claus et grand Claus
La princesse sur un pois
Le jardin du Paradis
La grosse aiguille
Le compagnon de voyage
La petite fille et les allumettes
La vieille maison
L'ombre
Le coffre volant
La pâquerette
Une semaine du petit elfe Ferme-l'Œil
La petite Poucette
La petite sirène
Le vilain petit canard
Les cygnes sauvages
Le rossignol
Le chanvre

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– Tu as tué ma nourrice à ma place ; j’ai vendu son corps, et l’on m’en a donné un boisseau d’argent.

– C’est un bon prix ! » dit grand Claus.

Puis il se dépêcha de rentrer chez lui, prit une hache et tua sa vieille nourrice. Ensuite il la plaça dans sa voiture, partit pour la ville, et demanda à l’apothicaire s’il voulait acheter un cadavre.

« Voyons, répondit l’apothicaire ; mais d’abord dis-moi d’où tu le tiens.

– C’est ma nourrice que j’ai tuée, pour la vendre un boisseau d’argent.

– Grand Dieu ! es-tu fou de dire de pareilles choses, au risque de te faire couper la tête ? »

Mais ayant appris la vérité, il fit comprendre au méchant homme toute l’horreur de sa conduite et la peine qu’il avait méritée. Là-dessus, grand Claus effrayé sauta dans sa voiture, fouetta les chevaux et s’en retourna au galop. Tout le monde le croyait fou.

« Je me vengerai ! s’écria-t-il sur la grand-route, je me vengerai de petit Claus ! »

Et, dès qu’il fut rentré, il prit un grand sac, alla chez petit Claus et lui dit : « J’ai été ta dupe une seconde fois ! Après avoir abattu mes quatre chevaux, j’ai tué ma nourrice ; toi seul es cause de tout le mal, mais tu ne me tromperas plus. »

Puis, il saisit petit Claus par le milieu du corps, le fourra dans le sac, et le jeta sur ses épaules en disant : « Je m’en vais te noyer ! »

Le chemin jusqu’à la rivière était long, et petit Claus lourd à porter : c’est pourquoi le meurtrier entra dans un cabaret pour se rafraîchir, laissant le sac derrière la maison, où personne ne passait.

« Hélas ! hélas ! » soupira petit Claus dans le sac, se tournant et se retournant ; mais il ne put arriver à délier la corde.

Par hasard, une vache, échappée de la prairie, se sauva de ce côté, et un vieux berger courut à sa poursuite pour lui faire rejoindre son troupeau. Voyant le sac qui remuait, il s’arrêta.

« Qui est là ? s’écria-t-il.

– Un pauvre jeune homme qui doit tout à l’heure entrer au paradis.

– Tu es bien dégoûté ! Moi, pauvre vieillard, je serais bien content d’y entrer le plus tôt possible.

– Eh bien ! mon brave, ouvre le sac et mets-toi à ma place ; bientôt tu y seras.

– De tout mon cœur ! dit le vieux berger en ouvrant le sac pour faire sortir le petit Claus. Mais me promets-tu de garder mon troupeau ?

– Certainement ! »

Et le vieillard entra dans le sac, que petit Claus referma. Après cela, Claus réunit tout le bétail, et s’en alla en le poussant devant lui.

Quelques moments après, grand Claus sortit du cabaret et remit le sac sur son dos. Il le trouva bien léger, car le vieux maigre berger pesait bien moins que petit Claus. « C’est l’eau-de-vie qui m’a donné des forces, dit-il, tant mieux. » Et arrivé à la rivière, il y jeta le berger en criant : « Maintenant tu ne me tromperas plus ! »

Puis il prit le chemin de sa maison ; mais, à l’endroit où les routes se croisaient, il rencontra petit Claus poussant devant lui le troupeau de bétail.

« Quoi ! s’écria grand Claus, ne t’ai-je pas noyé ?

– Si ! tu m’as jeté dans la rivière, il y a une demi-heure.

– Et d’où te vient ce beau troupeau de bétail ?

– C’est du bétail de la mer ! Je vais tout te raconter, en te remerciant d’abord de m’avoir noyé ; car maintenant je suis riche pour jamais, comme tu le vois. Enfermé dans le sac, je frémissais de peur ; et le vent me sifflait autour des oreilles, lorsque tu me jetas dans l’eau froide. J’allai immédiatement au fond, mais sans me faire de mal, vu qu’il y pousse une longue herbe moelleuse. Bientôt le sac fut ouvert, et une charmante demoiselle, habillée de blanc, portant une couronne de verdure sur la tête, me prit la main en me disant : “Je t’ai attendu, mon petit Claus ; regarde quel joli cadeau je vais te faire.” Et elle me montra un troupeau de bétail. Je la remerciai bien poliment, en la priant de me montrer le chemin pour retourner à terre ; ce qu’elle fit avec la plus grande amabilité. Vois-tu, grand Claus, la rivière n’est pour le peuple de la mer qu’une grande route bordée de beaux arbres, de champs verdoyants et de fleurs parfumées. Je sentais les poissons nager autour de ma tête, comme les oiseaux volent dans l’air ; partout dans les vallées paissait un bétail gras et magnifique. Bientôt j’arrivai avec mon troupeau à une montée qui menait à terre, et me voici !

– Tu as bien de la chance ! dit grand Claus ; crois-tu que moi aussi j’aurai un troupeau de bétail, si je vais au fond de la rivière ?

– Sans doute, mais je ne pourrai te porter dans le sac jusque-là, tu es trop lourd : si tu veux y aller et te fourrer dans le sac après, je t’y pousserai volontiers.

– Tu es un bon garçon, petit Claus ; mais rappelle-toi bien que, si je ne reviens pas avec un troupeau de bétail de la mer, je t’administrerai une bonne volée de coups de bâton.

– Il n’y a pas de danger », répondit petit Claus ; et ils se mirent en route.

Lorsque les bêtes, qui avaient soif, aperçurent l’eau, elles coururent de toutes leurs forces pour boire.

« Regarde comme elles se dépêchent, dit petit Claus ; il leur tarde de retourner au fond.

– Allons, vite ! aide-moi, répondit grand Claus en entrant dans le sac ; et, pour plus de sûreté, ajoute une grosse pierre ; sans cela, je risquerais peut-être de ne pas arriver au fond.

– Sois tranquille ! dit petit Claus, tu y arriveras. »

Cependant il y ajouta une énorme pierre, ficela le sac, et le poussa dans la rivière. Ploum ! voilà grand Claus qui tombe au fond.

« J’ai bien peur qu’il n’y rencontre pas la demoiselle au bétail », dit petit Claus ; puis il reconduisit son troupeau sur la grand-route, et revint bien content chez lui.

La princesse sur un pois

Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une princesse véritable. Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, et, à la vérité, les princesses ne manquaient pas ; mais il ne pouvait jamais s’assurer si c’étaient de véritables princesses ; toujours quelque chose en elles lui paraissait suspect. En conséquence, il revint bien affligé de n’avoir pas trouvé ce qu’il désirait.

Un soir, il faisait un temps horrible, les éclairs se croisaient, le tonnerre grondait, la pluie tombait à torrent ; c’était épouvantable ! Quelqu’un frappa à la porte du château, et le vieux roi s’empressa d’ouvrir.

C’était une princesse. Mais grand Dieu ! comme la pluie et l’orage l’avaient arrangée ! L’eau ruisselait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par le nez dans ses souliers, et sortait par le talon. Néanmoins, elle se donna pour une véritable princesse.

« C’est ce que nous saurons bientôt ! » pensa la vieille reine. Puis, sans rien dire, elle entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie, et mit un pois au fond du lit. Ensuite elle prit vingt matelas, qu’elle étendit sur le pois, et encore vingt édredons qu’elle entassa par-dessus les matelas.

C’était la couche destinée à la princesse ; le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

« Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j’ai fermé les yeux de toute la nuit ! Dieu sait ce qu’il y avait dans le lit ; c’était quelque chose de dur qui m’a rendu la peau toute violette. Quel supplice ? »

À cette réponse, on reconnut que c’était une véritable princesse, puisqu’elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c’était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée, où il doit se trouver encore, à moins qu’un amateur ne l’ait enlevé.

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