Hans Christian - Contes
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L'intrépide soldat de plomb
Les habits neufs du grand-duc
La bergère et le ramoneur
Le briquet
L'ange
Petit Claus et grand Claus
La princesse sur un pois
Le jardin du Paradis
La grosse aiguille
Le compagnon de voyage
La petite fille et les allumettes
La vieille maison
L'ombre
Le coffre volant
La pâquerette
Une semaine du petit elfe Ferme-l'Œil
La petite Poucette
La petite sirène
Le vilain petit canard
Les cygnes sauvages
Le rossignol
Le chanvre
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Le lendemain matin, de bonne heure, le roi, la reine, la vieille dame d’honneur et tous les officiers allaient pour voir où s’était rendue la princesse.
« C’est là ! dit le roi en apercevant la première porte marquée d’une croix.
– Non, c’est là, mon cher mari, répliqua la reine en voyant la seconde porte également marquée d’une croix.
– En voilà une ! en voilà une ! » dirent-ils tous, car ils virent des croix sur toutes les portes. Alors ils comprirent qu’il était inutile de chercher.
Mais la reine était une femme d’esprit, qui savait faire autre chose qu’aller en carrosse. Elle prit ses grands ciseaux d’or, coupa un morceau de soie, et cousit une jolie petite poche. Elle la remplit de grains de sarrasin, l’attacha au dos de la princesse et y fit un petit trou. Ainsi les grains devaient tomber tout le long de la route que suivrait la princesse.
Dans la nuit, le chien revint, prit la princesse sur son dos et la porta chez le soldat. Celui-ci l’aimait si fort qu’il aurait bien voulu être prince pour en faire sa femme.
Les grains de sarrasin tombaient toujours depuis le château jusqu’à la porte du soldat ; le chien ne s’en apercevait pas. Le lendemain, le roi et la reine apprirent aisément où leur fille avait été. Le soldat fut pris et mis au cachot.
Le voilà donc enfermé. Quelle nuit ! quelle tristesse ! Et puis on vint lui dire : « Demain, tu seras pendu ! » Ce n’était pas une bonne nouvelle, et il avait oublié, le malheureux, son briquet dans l’auberge. Le jour suivant, il vit, à travers les barreaux de sa fenêtre, le peuple qui sortait en foule de la ville, afin de le voir pendre. Tout le monde courait ; un garçon cordonnier, avec son tablier et des pantoufles, courait même si fort, qu’une de ses pantoufles s’échappa de son pied et vint frapper justement le mur derrière lequel était assis le soldat regardant à travers les barreaux.
« Eh ! cordonnier, ne te presse pas tant, lui cria le soldat, sans moi rien ne se fera. Mais si tu veux courir jusqu’à l’auberge où j’ai demeuré, et chercher mon briquet, je te donnerai quatre sous. Seulement ne laisse pas traîner tes jambes ! »
Le garçon cordonnier, qui voulait bien gagner quatre sous, vola comme un trait chercher le briquet, le remit au soldat, et – maintenant vous allez entendre !
En dehors de la ville on avait dressé une grande potence, entourée de soldats et de plus de cent mille personnes. Le roi et la reine étaient assis sur un trône magnifique : en face, le juge et tout le conseil.
Déjà le soldat était au haut de l’échelle, on allait lui passer la corde autour du cou ; il demanda la permission de formuler un dernier souhait. C’était l’habitude, observa-t-il, d’accorder cette grâce au pécheur qui va mourir. Il avait grande envie de fumer une pipe, ce serait la dernière.
Le roi ne put lui refuser cela. Donc le soldat prit son briquet et fit feu : un, deux, trois ! Voici les trois chiens qui apparaissent tout à coup : celui dont les yeux étaient aussi grands que des tasses à thé, celui qui les avait aussi larges que des roues de carrosse, et celui qui les portait aussi gros que la tour ronde.
« Venez à mon secours, car on va me pendre ! » s’écria le soldat.
Alors les chiens se précipitèrent sur les juges et sur le conseil, prirent l’un par les jambes, l’autre par le nez, et les lancèrent si haut dans l’air qu’ils retombèrent en mille morceaux.
« Je ne veux pas... » dit le roi ; mais le plus gros des chiens le prit avec la reine, et les lança comme les autres. Les soldats s’effrayèrent, et le peuple de s’écrier : « Petit soldat, tu seras notre roi, et tu épouseras la belle princesse ! »
Et le soldat fut placé dans le carrosse du roi ; les trois chiens dansaient devant et criaient : « Hourra ! » Les gamins sifflaient dans leurs doigts, et les soldats présentaient les armes. La princesse sortit du château de cuivre et devint reine, ce dont elle ne fut pas médiocrement flattée.
La noce dura huit jours ; les trois chiens y étaient invités, et à table surtout ils ouvrirent des yeux énormes.
L’ange
« Chaque fois qu’un bon enfant meurt, un ange de Dieu descend sur la terre, prend l’enfant mort dans ses bras, ouvre ses larges ailes, parcourt tous les lieux que l’enfant a aimés, et cueille une poignée de fleurs. Ces fleurs, tous deux les portent au bon Dieu pour qu’il les fasse refleurir là-haut plus belles que sur la terre. Le bon Dieu presse les fleurs sur son cœur, et, celle qu’il préfère, il y dépose un baiser. Ce baiser lui donne une voix et la fait se mêler aux chœurs des bienheureux. »
Voilà ce que racontait un ange de Dieu en emportant un enfant mort au ciel, et l’enfant l’écoutait comme en rêve. Et ils volaient au-dessus des lieux où le petit avait joué, sur des jardins parsemés de fleurs admirables. « Lesquelles emporterons-nous pour les planter au ciel ? » demanda l’ange.
Près d’eux se trouvait un rosier magnifique, mais une méchante main en avait brisé la tige de sorte que les branches chargées de boutons à peine éclos pendaient et se desséchaient de tous côtés.
« Pauvre arbre, dit l’enfant ; prends-le pour qu’il refleurisse là-haut près de Dieu. »
Et l’ange prit le rosier. Il embrassa l’enfant ; le petit ouvrit ses yeux à moitié. Ils cueillirent partout de riches fleurs, sans mépriser la dent-de-lion si souvent dédaignée, ni la pensée sauvage.
« Nous avons assez de fleurs maintenant », dit l’enfant et l’ange fit un signe d’assentiment, mais ils ne volèrent pas encore vers Dieu.
Déjà il faisait nuit, partout régnait un profond silence ; ils passaient au-dessus d’une petite rue sombre et étroite, remplie d’un amas de vieille paille, de cendres et de balayures. C’était le jour des déménagements ; toutes ces assiettes brisées, tous ces morceaux de statues en plâtre, tous ces haillons offraient un aspect peu agréable.
Et l’ange montra à l’enfant, au milieu de ces débris, quelques fragments d’un pot de fleurs ; une motte de terre s’en était détachée, à laquelle tenaient encore les racines d’une grande fleur des champs fanée et jetée au rebut.
« Emportons-la, dit l’ange ; en nous envolant je te dirai pourquoi. »
Ils s’élevèrent dans l’air, et l’ange fit ce récit :
« Là-bas, dans cette rue sombre, dans une espèce de cave, demeurait un pauvre petit garçon malade. Dès sa plus tendre enfance, il était alité. Parfois, lorsqu’il se sentait mieux, il faisait le tour de la chambre à l’aide de béquilles, et c’était tout. En été, les rayons du soleil venaient de temps en temps éclairer cette misérable demeure, et alors le petit garçon se réchauffait au soleil, regardait le sang rouge circuler dans ses doigts délicats et diaphanes en disant : « Aujourd’hui, Dieu merci, j’ai pu sortir. » Il ne connaissait la magnifique verdure de la forêt que par une branche de hêtre que le fils du voisin lui avait apportée. Il tenait cette branche au-dessus de sa tête, et il lui semblait ainsi se reposer sous les grands arbres, ayant le soleil en perspective, et pour musique le chant délicieux de mille petits oiseaux.
Un jour de printemps, le fils du voisin lui apporta aussi quelques fleurs des champs, dont l’une, par hasard, avait encore ses racines. Elle fut plantée dans un pot, et placée sur la fenêtre, près du lit. Plantée par une main heureuse, elle poussa des rejetons, et produisit chaque année de nouvelles fleurs. C’était le jardin de l’enfant malade, son seul trésor sur cette terre ; il l’arrosait, la cultivait avec soin, et la plaçait toujours de manière à ce qu’elle ne perdît pas un des rayons de soleil qui pénétraient à travers la lucarne. Aussi la fleur se développait et s’embellissait avec ses rêves ; elle fleurissait pour lui, pour lui elle répandait son parfum et prenait des airs coquets. Lorsque le bon Dieu rappela l’enfant à lui, il s’inclina vers elle avant de mourir. Il y a maintenant une année que l’enfant est chez Dieu, et il y a une année que la fleur est restée oubliée sur la fenêtre et s’est desséchée. Le jour du déménagement, on l’a jetée parmi les immondices de la rue, et c’est cette pauvre fleur fanée que nous avons recueillie dans notre bouquet, car elle a causé plus de joie que la plus riche fleur du jardin d’une reine.
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