Hans Christian - Contes

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Les plus beaux contes d'Andersen:
L'intrépide soldat de plomb
Les habits neufs du grand-duc
La bergère et le ramoneur
Le briquet
L'ange
Petit Claus et grand Claus
La princesse sur un pois
Le jardin du Paradis
La grosse aiguille
Le compagnon de voyage
La petite fille et les allumettes
La vieille maison
L'ombre
Le coffre volant
La pâquerette
Une semaine du petit elfe Ferme-l'Œil
La petite Poucette
La petite sirène
Le vilain petit canard
Les cygnes sauvages
Le rossignol
Le chanvre

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– Non, ce serait inutile, lui répondit-elle. Je sais que le vieux Chinois et la Cruche ont été fiancés, et il reste toujours un fond d’amitié après de pareilles relations, même longtemps après. Non, il ne nous reste pas d’autre ressource que de nous échapper dans le monde.

– Et en as-tu réellement le courage ? dit le ramoneur. As-tu songé comme le monde est grand, et que nous ne pourrons plus jamais revenir ici ?

– J’ai pensé à tout », répliqua-t-elle.

Et le ramoneur la regarda fixement, et dit ensuite : « Le meilleur chemin pour moi est par la cheminée. As-tu réellement le courage de te glisser avec moi dans le poêle et de grimper le long des tuyaux ? C’est par là seulement que nous arriverons dans la cheminée, et là je saurai bien me retourner. Il faudra monter aussi haut que possible, et tout à fait au haut nous parviendrons à un trou par lequel nous entrerons dans le monde. »

Il la conduisit à la porte du poêle : « Dieu ! qu’il y fait noir ! » s’écria-t-elle.

Cependant elle l’y suivit, et de là dans les tuyaux, où il faisait une nuit noire comme la suie.

« Nous voilà maintenant dans la cheminée, dit-il. Regarde, regarde là-haut la magnifique étoile qui brille. »

Il y avait en effet au ciel une étoile qui semblait par son éclat leur montrer le chemin : ils grimpaient, ils grimpaient toujours. C’était une route affreuse, si haute, si haute ! mais il la soulevait, il la soutenait, et lui montrait les meilleurs endroits où mettre ses petits pieds de porcelaine.

Ils arrivèrent ainsi jusqu’au rebord de la cheminée où ils s’assirent pour se reposer, tant ils étaient fatigués : et ils avaient bien de quoi l’être !

Le ciel avec toutes ses étoiles s’étendait au-dessus d’eux, et les toits de la ville s’inclinaient bien au-dessous. Ils promenèrent leur regard très loin tout autour d’eux, bien loin dans le monde. La petite bergère ne se l’était jamais figuré si vaste : elle appuyait sa petite tête sur le ramoneur et pleurait si fort que ses larmes tachèrent sa ceinture.

« C’est trop, dit-elle ; c’est plus que je n’en puis supporter. Le monde est trop immense : oh ! que ne suis-je encore sur la console près de la glace ! Je ne serai pas heureuse avant d’y être retournée. Je t’ai suivi dans le monde ; maintenant ramène-moi là-bas, si tu m’aimes véritablement. »

Et le ramoneur lui parla raison ; il lui rappela le vieux Chinois, et le Grand-général-commandant-en-chef-Jambe-de-Bouc. Mais elle sanglotait si fort, et elle embrassa si bien son petit ramoneur, qu’il ne put faire autrement que de lui céder, quoique ce fût insensé.

Ils se mirent à descendre avec beaucoup de peine par la cheminée, se glissèrent dans les tuyaux, et arrivèrent au poêle. Ce n’était pas certes un voyage d’agrément, et ils s’arrêtèrent à la porte du poêle sombre pour écouter et apprendre ce qui se passait dans la chambre.

Tout y était bien tranquille : ils mirent la tête dehors pour voir. Hélas ! le vieux Chinois gisait au milieu du plancher. Il était tombé en bas de la console en voulant les poursuivre, et il s’était brisé en trois morceaux. Tout le dos s’était détaché du reste du corps, et la tête avait roulé dans un coin. Le Grand-général-commandant-en-chef-Jambe-de-Bouc conservait toujours la même position et réfléchissait.

« C’est terrible, dit la petite bergère, le vieux grand-père s’est brisé, et c’est nous qui en sommes la cause ! Oh ! je ne survivrai jamais à ce malheur ! »

Et elle tordait ses petites mains.

« On pourra encore le recoller, dit le ramoneur ; oui, on pourra le recoller. Allons, ne te désole pas ; si on lui recolle le dos et qu’on lui mette une bonne attache à la nuque, il deviendra aussi solide que s’il était tout neuf, et pourra encore nous dire une foule de choses désagréables.

– Tu crois ? » dit-elle.

Et ils remontèrent sur la console où ils avaient été placés de tout temps.

« Voilà où nous en sommes arrivés, dit le ramoneur ; nous aurions pu nous épargner toute cette peine.

– Oh ! si seulement notre vieux grand-père était recollé ! dit la bergère. Est-ce que ça coûte bien cher ? »

Et le grand-père fut recollé. On lui mit aussi une bonne attache dans le cou, et il devint comme neuf. Seulement il ne pouvait plus hocher la tête.

« Vous faites bien le fier, depuis que vous avez été cassé, lui dit le Grand-général-commandant-en-chef-Jambe-de-Bouc. Il me semble que vous n’avez aucune raison de vous tenir si roide ; enfin, voulez-vous me donner la main, oui ou non ? »

Le ramoneur et la petite bergère jetèrent sur le vieux Chinois un regard attendrissant : ils redoutaient qu’il ne se mît à hocher la tête ; mais il ne le pouvait pas, et il aurait eu honte de raconter qu’il avait une attache dans le cou.

Grâce à cette infirmité, les deux jeunes gens de porcelaine restèrent ensemble ; ils bénirent l’attache du grand-père, et ils s’aimèrent jusqu’au jour fatal où ils furent eux-mêmes brisés.

1En Allemagne, on monte souvent à la fenêtre par une marche en bois dans laquelle est pratiqué un tiroir.

Le briquet

Un soldat marchait sur la grand-route : une, deux ! une, deux ! Il avait le sac sur le dos et le sabre au côté ; il avait fait la guerre, et maintenant il revenait chez lui. Chemin faisant, il rencontra une vieille sorcière ; elle était bien vilaine, sa lèvre inférieure tombait sur sa poitrine.

« Bonsoir, soldat ! dit-elle ; que ton sabre est beau ! que ton sac est grand ! Tu m’as l’air d’un vrai soldat ; aussi je vais te donner autant d’argent que tu voudras.

– Merci, vieille sorcière, répondit le soldat.

– Vois-tu ce grand arbre ? continua la sorcière en désignant un arbre tout voisin ; il est entièrement creux ; monte au sommet, tu verras un grand trou ; laisse-toi glisser par ce trou jusqu’au fond de l’arbre. Je vais te passer une corde autour du corps pour pouvoir te hisser quand tu m’appelleras.

– Que ferai-je dans l’arbre ? demanda le soldat.

– Tu chercheras de l’argent. Une fois au fond de l’arbre, tu te trouveras dans un grand corridor bien éclairé, car il y brûle plus de cent lampes. Tu verras trois portes ; tu pourras les ouvrir, les clefs sont aux serrures. Si tu entres dans la première chambre, tu apercevras, au milieu du plancher, une grosse caisse avec un chien dessus. Les yeux de ce chien sont grands comme des tasses à thé, mais n’y fais pas attention. Je te donnerai mon tablier à carreaux bleus, tu l’étendras sur le plancher ; marche alors courageusement sur le chien, saisis-le, dépose-le sur mon tablier, ouvre la caisse et prends-y autant de sous que tu voudras. Tous sont de cuivre ; si tu aimes mieux l’argent, entre dans la seconde chambre. Là est assis un chien dont les yeux sont aussi grands que la roue d’un moulin : n’y fais pas attention, mets-le sur mon tablier, et prends de l’argent à ta guise. Si c’est de l’or que tu préfères, tu en auras aussi autant que tu voudras ; pour cela, il te suffit d’entrer dans la troisième chambre. Mais le chien qui est assis sur la caisse a des yeux aussi grands que la grosse tour ronde. Crois-moi, c’est un fier chien ! Toutefois n’y fais pas attention : dépose-le sur mon tablier ; il ne te fera aucun mal, et prends alors dans la caisse autant d’or que tu voudras.

– Voilà qui me convient, dit le soldat ; mais que veux-tu que je te donne, vieille sorcière ? Il te faut ta part aussi, je pense.

– Non je ne veux pas un sou : tu m’apporteras seulement le vieux briquet que ma grand-mère a laissé là lors de sa dernière visite.

– Bien ! passe-moi la corde autour du corps.

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