Charles Dickens - Oliver Twist (version non abrégée)

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Oliver Twist (version non abrégée): краткое содержание, описание и аннотация

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L'histoire concerne un orphelin, Oliver Twist, soumis à des privations et des vexations dans l'hospice paroissial où il fut laissé suite à la mort de sa mère. Choisi par tirage au sort par ses camarades affamés, il ose demander une portion supplémentaire de gruau et il est alors placé chez un croque-mort, d'où il s'échappe pour prendre la route de Londres ; dès son arrivée, il rencontre l'un des personnages les plus célèbres de Dickens, The Artful Dodger (rusé matois) , chef d'une bande de jeunes pickpockets. Naïvement confiant en son nouveau compagnon, il se laisse entraîner dans l'antre de son maître, le criminel Fagin.
Oliver Twist est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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– Avant de prêter serment, je demande à dire un mot, dit M. Brownlow ; c’est que, si je n’en étais témoin, je n’aurais jamais pu croire…

– Taisez-vous, monsieur, dit M. Fang d’un ton péremptoire.

– Non, monsieur, répondit M. Brownlow.

– Taisez-vous à l’instant, ou je vous fais chasser de l’audience, dit M. Fang. Vous êtes un insolent, un impertinent, d’oser braver un magistrat.

– Comment ! s’écria le vieux monsieur rougissant de colère.

– Faites prêter serment à cet homme ! dit Fang au greffier. Je n’entendrai pas un mot de plus. Faites-lui prêter serment. »

L’indignation de M. Brownlow était à son comble ; mais il réfléchit qu’en s’emportant il pouvait faire du tort à Oliver ; il se contint et consentit à prêter serment sur-le-champ.

« Maintenant, dit M. Fang, de quoi cet enfant est-il accusé ? Qu’avez-vous à dire, monsieur ?

– J’étais à l’étalage d’un libraire… commença M. Brownlow.

– Taisez-vous, monsieur ! dit M. Fang. Agent de police ! où est l’agent de police ? voyons, qu’il prête serment. De quoi s’agit-il, agent ? »

Celui-ci déclara d’un ton humble et soumis, qu’il avait arrêté l’enfant, qu’il l’avait fouillé et n’avait rien trouvé sur lui, et qu’il n’en savait pas davantage.

« Y a-t-il des témoins ? demanda M. Fang.

– Non, monsieur le magistrat, » répondit l’agent de police.

M. Fang garda le silence pendant quelques minutes ; puis, se tournant vers M. Brownlow, dit d’une voix courroucée :

« Voulez-vous, oui ou non, formuler votre plainte contre ce garçon ? Vous avez prêté serment ; si maintenant vous refusez de donner des preuves, je vous punirai pour manque de respect à la magistrature ; je vous punirai, nom de… »

Nom de qui, ou nom de quoi, on l’ignore : car le greffier et le geôlier toussèrent fort en ce moment, et le premier laissa tomber par terre un gros livre ; simple effet de hasard, pour empêcher qu’on n’entendit la fin de la phrase.

Malgré bien des interruptions et des insultes de la part de M. Fang, M. Brownlow essaya de raconter le fait ; il fit observer que, dans la surprise du moment, il n’avait couru après l’enfant que parce qu’il l’avait vu s’enfuir en courant ; il ajouta qu’il espérait que, dans le cas où le magistrat regarderait Oliver non comme voleur, mais comme complice de voleurs, il le traiterait avec autant de douceur que la justice le permettrait.

« D’ailleurs cet entant est blessé, dit-il en terminant ; et je crains bien, ajouta-t-il avec force en regardant Oliver, je crains réellement qu’il ne soit tout à fait malade.

– Oh ! sans doute ; cela va sans dire, dit M. Fang d’un ton railleur. Allons, petit vagabond, pas de malices avec moi ; elles ne prendraient pas. Ton nom ? »

Oliver essaya de répondre, mais la voix lui manqua ; il était pâle comme la mort, et il lui semblait que la salle tournait autour de lui.

« Ton nom, petit vaurien ? dit Fang d’une voix de tonnerre. Officier ! quel est son nom ? »

Ces paroles s’adressaient à un gros bonhomme à gilet rayé, qui se tenait près de la barre ; il se pencha vers Oliver et répéta la question, mais voyant que l’enfant était hors d’état de répondre et sentant que ce silence ne ferait qu’exaspérer le magistrat et rendre la sentence plus sévère, il répondit au hasard :

« Il dit qu’il s’appelle Tom White, monsieur le magistrat.

– Il refuse de parler, n’est-ce pas ? dit Fang ; très bien, très bien. Où demeure-t-il ?

– Où il peut, monsieur le magistrat, répondit encore l’officier de police, comme s’il transmettait la réponse d’Oliver.

– A-t’il des parents ? demanda M. Fang.

– Il dit qu’il les a perdus dès son enfance, monsieur le magistrat, » continua l’officier de la même manière.

L’interrogatoire en était là quand Oliver leva la tête et, jetant autour de lui des regards suppliants, demanda d’une voix éteinte un verre d’eau.

« Sottise et grimaces que tout cela, dit M. Fang ; n’essaye pas de me prendre pour dupe.

– Je crois qu’il est sérieusement malade, monsieur le magistrat, objecta l’officier de police.

– Je sais à quoi m’en tenir là-dessus, dit M. Fang.

– Prenez garde, dit le vieux monsieur à l’agent en levant les mains instinctivement ; il va tomber.

– Écartez-vous, officier de police, s’écria Fang avec brutalité ; qu’il tombe si cela lui fait plaisir. »

Oliver profita de cette obligeante permission et tomba lourdement sur le plancher. Il était sans connaissance. Les gens de service se regardaient l’un l’autre, et pas un n’osa aller au secours de l’enfant.

« Je savais bien qu’il jouait la comédie, dit M. Fang, comme si cet accident en était la preuve ; laissez-le à terre, il en aura bientôt assez.

– Quelle décision allez-vous prendre, monsieur ? demanda le greffier à voix basse.

– Le condamner sommairement à trois mois de prison, répondit M. Fang ; avec travail forcé, bien entendu. Faites évacuer la salle. »

On ouvrait déjà la porte et deux hommes se préparaient à porter dans la cellule Oliver évanoui, quand un individu d’un certain âge, d’un extérieur convenable, quoique pauvre, à voir son habit noir un peu râpé, s’élança dans la salle et s’approcha de la barre.

« Arrêtez ! arrêtez ! ne l’emmenez pas, s’écria le nouveau venu tout hors d’haleine ; pour l’amour de Dieu, attendez un instant ! »

Quoique les hommes de génie qui président aux tribunaux de ce genre exercent une autorité arbitraire et immédiate sur la liberté, la réputation, le caractère et même la vie des sujets de Sa Majesté ; quoique dans cette enceinte il se passe quotidiennement des scènes à arracher des larmes aux anges, le public en est exclu et n’est initié à ces détails que par les journaux. M. Fang ne fut pas peu irrité de voir entrer quelqu’un sans permission et d’une manière si peu respectueuse.

« Qu’est-ce ? quel est cet homme ? mettez-le à la porte, s’écria-t-il. Faites évacuer la salle.

– Je veux parler, disait le nouveau venu ; je ne veux pas sortir. J’ai tout vu. Je suis le libraire. Je demande à prêter serment. On ne peut pas me renvoyer. Il faut que vous m’écoutiez, monsieur Fang. Vous n’oseriez me refuser. »

Cet homme était dans son droit ; il avait l’air résolu et déterminé, et la chose devenait trop sérieuse pour être traitée légèrement.

« Faites prêter serment à cet individu, grommela Fang de mauvaise grâce. Allons, qu’avez-vous à dire ?

– Voici, dit le libraire. J’ai vu trois garçons, celui qui est arrêté et deux autres, qui flânaient de l’autre côté de la rue tandis que monsieur lisait. C’est un des deux autres qui a commis le vol ; je l’ai vu de mes yeux et j’ai vu aussi l’étonnement et la stupéfaction de celui qui est devant vous. »

Tout en parlant, l’honnête libraire reprenait haleine, et il put raconter en détail toutes les circonstances du larcin.

– Pourquoi ne pas être venu plus tôt ? demanda M. Fang près un moment de silence.

– Je n’avais personne pour garder la boutique, répondit le libraire ; tout le monde s’était mis à la poursuite du voleur ; il n’y a que cinq minutes que j’ai trouvé quelqu’un, et je suis venu tout courant.

– La partie civile était en train de lire, n’est-ce pas ? demanda Fang après un autre silence.

– Oui, répondit le témoin, le livre qu’il tient encore à la main.

– Ah ! ah ! ce livre ? dit Fang, l’a t’il payé ?

– Non, pas encore, répondit le libraire en souriant.

– Je n’y ai pas songé, en effet, mon brave homme ! s’écria ingénument le vieux monsieur distrait.

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