Victor Hugo - Les Contemplations, livres I à VI

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Les Contemplations est un recueil de poèmes, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier.

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Ils offrent à l’aiglon leurs règles d’écrevisses.

Et puis ces noirs tessons ont une odeur de vices.

Ô vieux pots égueulés des soifs qu’on ne dit pas !

Le pluriel met une S à leurs meas culpas ,

Les boucs mystérieux, en les voyant, s’indignent,

Et, quand on dit : « Amour ! » terre et cieux ! ils se signent.

Leur vieux viscère mort insulte au cœur naissant.

Ils le prennent de haut avec l’adolescent,

Et ne tolèrent pas le jour entrant dans l’âme

Sous la forme pensée ou sous la forme femme.

Quand la muse apparaît, ces hurleurs de holà

Disent : « Qu’est-ce que c’est que cette folle-là ? »

Et, devant ses beautés, de ses rayons accrues,

Ils reprennent : « Couleurs dures, nuances crues ;

Vapeurs, illusions, rêves ; et quel travers

Avez-vous de fourrer l’arc-en-ciel dans vos vers ? »

Ils raillent les enfants, ils raillent les poëtes ;

Ils font aux rossignols leurs gros yeux de chouettes ;

L’enfant est l’ignorant, ils sont l’ignorantin ;

Ils raturent l’esprit, la splendeur, le matin ;

Ils sarclent l’idéal ainsi qu’un barbarisme,

Et ces culs de bouteille ont le dédain du prisme !

Ainsi l’on m’entendait dans ma geôle crier.

Le monologue avait le temps de varier.

Et je m’exaspérais, faisant la faute énorme,

Ayant raison au fond, d’avoir tort dans la forme.

Après l’abbé Tuet, je maudissais Bezout ;

Car, outre les pensums où l’esprit se dissout,

J’étais alors en proie à la mathématique.

Temps sombre ! enfant ému du frisson poétique,

Pauvre oiseau qui heurtais du crâne mes barreaux,

On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux ;

On me faisait de force ingurgiter l’algèbre ;

On me liait au fond d’un Boisbertrand funèbre ;

On me tordait, depuis les ailes jusqu’au bec,

Sur l’affreux chevalet des X et des Y ;

Hélas ! on me fourrait sous les os maxillaires

Le théorème orné de tous ses corollaires ;

Et je me débattais, lugubre patient

Du diviseur prêtant main-forte au quotient.

De là mes cris.

Un jour, quand l’homme sera sage,

Lorsqu’on n’instruira plus les oiseaux par la cage,

Quand les sociétés difformes sentiront

Dans l’enfant mieux compris se redresser leur front,

Que, des libres essors ayant sondé les règles,

On connaîtra la loi de croissance des aigles,

Et que le plein midi rayonnera pour tous,

Savoir étant sublime, apprendre sera doux.

Alors, tout en laissant au sommet des études

Les grands livres latins et grecs, ces solitudes

Où l’éclair gronde, où luit la mer, où l’astre rit,

Et qu’emplissent les vents immenses de l’esprit,

C’est en les pénétrant d’explication tendre,

En les faisant aimer, qu’on les fera comprendre.

Homère emportera dans son vaste reflux

L’écolier ébloui ; l’enfant ne sera plus

Une bête de somme attelée à Virgile ;

Et l’on ne verra plus ce vif esprit agile

Devenir, sous le fouet d’un cuistre ou d’un abbé,

Le lourd cheval poussif du pensum embourbé.

Chaque village aura, dans un temple rustique,

Dans la lumière, au lieu du magister antique,

Trop noir pour que jamais le jour y pénétrât,

L’instituteur lucide et grave, magistrat

Du progrès, médecin de l’ignorance, et prêtre

De l’idée ; et dans l’ombre on verra disparaître

L’éternel écolier et l’éternel pédant.

L’aube vient en chantant, et non pas en grondant.

Nos fils riront de nous dans cette blanche sphère ;

Ils se demanderont ce que nous pouvions faire

Enseigner au moineau par le hibou hagard.

Alors, le jeune esprit et le jeune regard

Se lèveront avec une clarté sereine

Vers la science auguste, aimable et souveraine ;

Alors, plus de grimoire obscur, fade, étouffant ;

Le maître, doux apôtre incliné sur l’enfant,

Fera, lui versant Dieu, l’azur et l’harmonie,

Boire la petite âme à la coupe infinie.

Alors, tout sera vrai, lois, dogmes, droits, devoirs.

Tu laisseras passer dans tes jambages noirs

Une pure lueur, de jour en jour moins sombre,

Ô nature, alphabet des grandes lettres d’ombre !

Paris, mai 1831.

XIV.

À Granville, en 1836

Voici juin. Le moineau raille

Dans les champs les amoureux ;

Le rossignol de muraille

Chante dans son nid pierreux.

Les herbes et les branchages,

Pleins de soupirs et d’abois,

Font de charmants rabâchages

Dans la profondeur des bois.

La grive et la tourterelle

Prolongent, dans les nids sourds,

La ravissante querelle

Des baisers et des amours.

Sous les treilles de la plaine,

Dans l’antre où verdit l’osier,

Virgile enivre Silène,

Et Rabelais Grandgousier.

Ô Virgile, verse à boire !

Verse à boire, ô Rabelais !

La forêt est une gloire ;

La caverne est un palais !

Il n’est pas de lac ni d’île

Qui ne nous prenne au gluau,

Qui n’improvise une idylle,

Ou qui ne chante un duo.

Car l’amour chasse aux bocages,

Et l’amour pêche aux ruisseaux,

Car les belles sont les cages

Dont nos cœurs sont les oiseaux.

De la source, sa cuvette,

La fleur, faisant son miroir,

Dit : « Bonjour », à la fauvette,

Et dit au hibou : « Bonsoir. »

Le toit espère la gerbe,

Pain d’abord et chaume après ;

La croupe du bœuf dans l’herbe

Semble un mont dans les forêts.

L’étang rit à la macreuse,

Le pré rit au loriot,

Pendant que l’ornière creuse

Gronde le lourd chariot.

L’or fleurit en giroflée ;

L’ancien zéphyr fabuleux

Souffle avec sa joue enflée

Au fond des nuages bleus.

Jersey, sur l’onde docile,

Se drape d’un beau ciel pur,

Et prend des airs de Sicile

Dans un grand haillon d’azur.

Partout l’églogue est écrite ;

Même en la froide Albion,

L’air est plein de Théocrite,

Le vent sait par cœur Bion ;

Et redit, mélancolique,

La chanson que fredonna

Moschus, grillon bucolique

De la cheminée Etna.

L’hiver tousse, vieux phthisique,

Et s’en va ; la brume fond ;

Les vagues font la musique

Des vers que les arbres font.

Toute la nature sombre

Verse un mystérieux jour ;

L’âme qui rêve a plus d’ombre

Et la fleur a plus d’amour.

L’herbe éclate en pâquerettes ;

Les parfums, qu’on croit muets,

Content les peines secrètes

Des liserons aux bleuets.

Les petites ailes blanches

Sur les eaux et les sillons

S’abattent en avalanches ;

Il neige des papillons.

Et sur la mer, qui reflète

L’aube au sourire d’émail,

La bruyère violette

Met au vieux mont un camail ;

Afin qu’il puisse, à l’abîme

Qu’il contient et qu’il bénit,

Dire sa messe sublime

Sous sa mitre de granit.

Granville, juin 1836.

XV.

La coccinelle

Elle me dit : « Quelque chose

Me tourmente. » Et j’aperçus

Son cou de neige, et, dessus,

Un petit insecte rose.

J’aurais dû – mais, sage ou fou,

À seize ans, on est farouche, –

Voir le baiser sur sa bouche

Plus que l’insecte à son cou.

On eût dit un coquillage ;

Dos rose et taché de noir.

Les fauvettes pour nous voir

Se penchaient dans le feuillage.

Sa bouche fraîche était là :

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