Pierre Corneille - Le Cid

Здесь есть возможность читать онлайн «Pierre Corneille - Le Cid» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Cid: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Cid»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

" Le Cid " de Pierre Corneille est une pièce de théâtre tragi-comique en vers. Don Diègue et le comte de Gomès projettent d'unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle. Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel.
La pièce remporte un énorme succès : on en donne trois représentations à la cour, deux à l'hôtel Richelieu et une traduction anglaise paraît à Londres avant la fin de l'année 1637. Richelieu protège Corneille, et le fait anoblir par le roi en 1637.

Le Cid — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Cid», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Table des matières

Le Cid Pierre Corneille Le Cid

Personnages Personnages Don Fernand , premier roi de Castille. Da Urraque , infante de Castille. Don Diègue , père de Don Rodrigue. Don Gomès , comte de Gormas, père de Chimène. Don Rodrigue , amant de Chimène. Don Sanche , amoureux de Chimène. Don Arias , gentilhomme castillan. Don Alonse , gentilhomme castillan. Chimène , fille de Don Gomès. Léonor , gouvernante de L'Infante. Elvire , gouvernante de Chimène. Un page de L'Infante . La scène est à Séville.

Acte I Acte I

Scène 1

Scène 2

Scène 3

Scène 4

Scène 5

Scène 6

Acte II

Scène 1

Scène 2

Scène 3

Scène 4

Scène 5

Scène 6

Scène 7

Scène 8

Acte III

Scène 1

Scène 2

Scène 3

Scène 4

Scène 5

Scène 6

Acte IV

Scène 1

Scène 2

Scène 3

Scène 4

Scène 5

Acte V

Scène 1

Scène 2

Scène 3

Scène 4

Scène 5

Scène 6

Scène 7

Lettre apologétique du sieur Corneille, contenant sa réponse aux Observations faites par le sieur Scudéry sur le Cid

Pierre Corneille

Le Cid

Personnages

Don Fernand, premier roi de Castille. Da Urraque, infante de Castille. Don Diègue, père de Don Rodrigue. Don Gomès, comte de Gormas, père de Chimène. Don Rodrigue, amant de Chimène. Don Sanche, amoureux de Chimène. Don Arias, gentilhomme castillan. Don Alonse, gentilhomme castillan. Chimène, fille de Don Gomès. Léonor, gouvernante de L'Infante. Elvire, gouvernante de Chimène. Un page de L'Infante. La scène est à Séville.

Acte I

Scène 1

Chimène, Elvire

ChimèneElvire, m'as-tu fait un rapport bien sincère ? Ne déguises-tu rien de ce qu'a dit mon père ?

ElvireTous mes sens à moi-même en sont encor charmés : Il estime Rodrigue autant que vous l'aimez, Et si je ne m'abuse à lire dans son âme, Il vous commandera de répondre à sa flamme.

ChimèneDis-moi donc, je te prie, une seconde fois Ce qui te fait juger qu'il approuve mon choix ; Apprends-moi de nouveau quel espoir j'en dois prendre ; Un si charmant discours ne se peut trop entendre ; Tu ne peux trop promettre aux feux de notre amour La douce liberté de se montrer au jour. Que t'a-t-il répondu sur la secrète brigue Que font auprès de toi Don Sanche et Don Rodrigue ? N'as-tu point trop fait voir quelle inégalité Entre ces deux amants me penche d'un côté ?

ElvireNon, j'ai peint votre cœur dans une indifférence Qui n'enfle d'aucun d'eux ni détruit l'espérance, Et sans les voir d'un œil trop sévère ou trop doux, Attends l'ordre d'un père à choisir un époux. Ce respect l'a ravi, sa bouche et son visage M'en ont donné sur l'heure un digne témoignage, Et puisqu'il vous en faut encor faire un récit, Voici d'eux et de vous ce qu'en hâte il m'a dit : Elle est dans le devoir, tous deux sont dignes d'elle, Tous deux formés d'un sang noble, vaillant, fidèle, Jeunes, mais qui font lire aisément dans leurs yeux L'éclatante vertu de leurs braves aïeux. Don Rodrigue surtout n'a trait en son visage Qui d'un homme de cœur ne soit la haute image, Et sort d'une maison si féconde en guerriers, Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers. La valeur de son père en son temps sans pareille, Tant qu'a duré sa force, a passé pour merveille ; Ses rides sur son front ont gravé ses exploits, Et nous disent encor ce qu'il fut autrefois. Je me promets du fils ce que j'ai vu du père ; Et ma fille, en un mot, peut l'aimer et me plaire. Il allait au conseil, dont l'heure qui pressait À tranché ce discours qu'à peine il commençait ; Mais à ce peu de mots je crois que sa pensée Entre vos deux amants n'est pas fort balancée. Le roi doit à son fils élire un gouverneur, Et c'est lui que regarde un tel degré d'honneur ; Ce choix n'est pas douteux, et sa rare vaillance Ne peut souffrir qu'on craigne aucune concurrence. Comme ses hauts exploits le rendent sans égal, Dans un espoir si juste il sera sans rival ; Et puisque Don Rodrigue a résolu son père Au sortir du conseil à proposer l'affaire, Je vous laisse à juger s'il prendra bien son temps, Et si tous vos désirs seront bientôt contents.

ChimèneIl semble toutefois que mon âme troublée Refuse cette joie, et s'en trouve accablée : Un moment donne au sort des visages divers, Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers.

ElvireVous verrez cette crainte heureusement déçue.

ChimèneAllons, quoi qu'il en soit, en attendre l'issue.

Scène 2

L'Infante, Léonor, un page

L'InfantePage, allez avertir Chimène de ma part Qu'aujourd'hui pour me voir elle attend un peu tard, Et que mon amitié se plaint de sa paresse. (Le page rentre.)

LéonorMadame, chaque jour même désir vous presse ; Et dans son entretien je vous vois chaque jour Demander en quel point se trouve son amour.

L'InfanteCe n'est pas sans sujet : je l'ai presque forcée À recevoir les traits dont son âme est blessée. Elle aime Don Rodrigue, et le tient de ma main Et par moi Don Rodrigue a vaincu son dédain ; Ainsi de ces amants ayant formé les chaînes, Je dois prendre intérêt à voir finir leurs peines.

LéonorMadame, toutefois parmi leurs bons succès Vous montrez un chagrin qui va jusqu'à l'excès. Cet amour, qui tous deux les comble d'allégresse, Fait-il de ce grand cœur la profonde tristesse, Et ce grand intérêt que vous prenez pour eux Vous rend-il malheureuse alors qu'ils sont heureux ? Mais je vais trop avant, et deviens indiscrète.

L'InfanteMa tristesse redouble à la tenir secrète. Écoute, écoute enfin comme j'ai combattu, Coute quels assauts brave encor ma vertu L'amour est un tyran qui n'épargne personne : Ce jeune cavalier, cet amant que je donne, Je l'aime.

LéonorVous l'aimez !

L'InfanteMets la main sur mon cœur, Et vois comme il se trouble au nom de son vainqueur, Comme il le reconnaît.

LéonorPardonnez-moi, madame, Si je sors du respect pour blâmer cette flamme, Une grande princesse à ce point s'oublier Que d'admettre en son cœur un simple cavalier ! Et que dirait le roi, que dirait la Castille ? Vous souvient-il encor de qui vous êtes fille ?

L'InfanteIl m'en souvient si bien que j'épandrai mon sang, Avant que je m'abaisse à démentir mon rang. Je te répondrais bien que dans les belles âmes Le seul mérite a droit de produire des flammes ; Et si ma passion cherchait à s'excuser, Mille exemples fameux pourraient l'autoriser : Mais je n'en veux point suivre où ma gloire s'engage ; La surprise des sens n'abat point mon courage ; Et je me dis toujours qu'étant fille de roi Tout autre qu'un monarque est indigne de moi. Quand je vis que mon cœur ne se pouvait défendre, Moi-même je donnai ce que je n'osais prendre. Je mis, au lieu de moi, Chimène en ses liens, Et j'allumai leurs feux pour éteindre les miens. Ne t'étonne donc plus si mon âme gênée Avec impatience attend leur hyménée ; Tu vois que mon repos en dépend aujourd'hui. Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui ; C'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture ; Et malgré la rigueur de ma triste aventure, Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari Mon espérance est morte, et mon esprit guéri. Je souffre cependant un tourment incroyable. Jusques à cet hymen Rodrigue m'est aimable : Je travaille à le perdre, et le perds à regret ; Et de là prend son cours mon déplaisir secret. Je vois avec chagrin que l'amour me contraigne À pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé. Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé. Cet hymen m'est fatal, je le crains, et souhaite : Je n'ose en espérer qu'une joie imparfaite. Ma gloire et mon amour ont pour moi tant d'appas, Que je meurs s'il s'achève ou ne s'achève pas.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Cid»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Cid» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Cid»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Cid» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x