Jakob et wilhelm Grimm - LES CONTES DE GRIMM INTEGRALE (nouvelle édition)

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Les contes de Grimm est un livre pour ceux qui aime lire ou découvrir les légendes, les histoires médiévales et fantaisies populaires européens. Cet ouvrage permet de faire découvrir quelques-uns des contes les plus célèbres de la littérature classique enfantine. Un classique à lire et à relire, pour les petits comme pour les grands.
Les frères Grimm (en allemand Brüder Grimm ou Gebrüder Grimm) étaient deux linguistes, philologues et collecteurs de contes de langue allemande.

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Le lendemain, le fidèle Jean fut condamné à mort et conduit à la potence. Étant déjà monté à l’échelle, il dit : « Tout homme qui va mourir peut parler avant sa fin ; en aurai-je le droit ?

– Je te l’accorde, dit le roi.

– Eh bien ! on m’a condamné injustement, et je n’ai pas cessé de t’être fidèle. »

Alors il raconta comment il avait entendu sur mer la conversation des corneilles, et comment tout ce qu’il avait fait était nécessaire pour sauver son maître. « Ô mon fidèle Jean, s’écria le roi, je te fais grâce. Faites-le descendre. » Mais, au dernier mot qu’il avait prononcé, le fidèle Jean était tombé sans vie : il était changé en pierre.

Le roi et la reine en eurent un grand chagrin : « Hélas ! disait le roi, tant de dévouement a été bien mal récompensé. » Il fit porter la statue de pierre dans sa chambre à coucher, près de son lit. Chaque fois qu’il la voyait, il répétait en pleurant : « Hélas ! mon fidèle Jean, que ne puis-je te rendre la vie ! »

Au bout de quelque temps, la reine mit au monde deux fils jumeaux qu’elle éleva heureusement et qui furent la joie de leurs parents. Un jour que la reine était à l’église, et que les deux enfants jouaient dans la chambre avec leur père, ses yeux tombèrent sur la statue, et il ne put s’empêcher de répéter encore en soupirant : « Hélas ! mon fidèle Jean, que ne puis-je te rendre la vie ! »

Mais la statue, prenant la parole, lui dit : « Tu le peux, si tu veux y consacrer ce que tu as de plus cher.

– Tout ce que je possède au monde, s’écria le roi, je le sacrifierais pour toi.

– Eh bien ! dit la statue, pour que je recouvre l’existence, il faut que tu coupes la tête à tes deux fils, et que tu me frottes tout entier avec leur sang. »

Le roi pâlit en entendant cette horrible condition ; mais, songeant au dévouement de ce fidèle serviteur qui avait donné sa vie pour lui, il tira son épée, et, de sa propre main, il abattit la tête de ses enfants et frotta la pierre avec leur sang. À l’instant même la statue se ranima, et le fidèle Jean apparut frais et dispos devant lui. Mais il dit au roi : « Ton dévouement pour moi aura sa récompense. » Et, prenant les têtes des enfants, il les replaça sur leurs épaules et frotta les blessures avec leur sang : au même moment ils revinrent à la vie, et se remirent à sauter et à jouer, comme si rien n’était arrivé.

Le roi était plein de joie. Quand il entendit revenir la reine, il fit cacher Jean et les enfants dans une grande armoire. Lorsqu’elle entra, il lui demanda : « As-tu prié à l’église ?

– Oui, répondit-elle, et j’ai constamment pensé au fidèle Jean, si malheureux à cause de nous.

– Chère femme, dit-il, nous pouvons lui rendre la vie, mais il nous en coûtera celle de nos deux fils. »

La reine pâlit et son cœur se serra ; cependant elle répondit : « Nous lui devons ce sacrifice à cause de son dévouement. »

Le roi, charmé de voir qu’elle avait pensé comme lui, alla ouvrir l’armoire et fit sortir le fidèle Jean et les deux enfants : « Dieu soit loué ! ajouta-t-il, il est délivré, et nous avons nos fils. » Et il raconta à la reine tout ce qui s’était passé. Et ils vécurent tous heureux ensemble jusqu’à la fin.

Les deux compagnons en tournée

Les montagnes ne se rencontrent pas, mais les hommes se rencontrent, et souvent les bons avec les mauvais. Un cordonnier et un tailleur se trouvèrent sur la même route en faisant leur tour de pays. Le tailleur était un joli petit homme toujours gai et de bonne humeur. Il vit venir de son côté le cordonnier, et, reconnaissant son métier au paquet qu’il portait, il se mit à chanter une petite chanson moqueuse :

Perce un point subtil ;

Tire fort ton fil,

Poisse-le bien dans sa longueur,

Chasse tes clous avec vigueur.

Mais le cordonnier, qui n’entendait pas la plaisanterie, prit un air comme s’il avait bu du vinaigre ; on aurait cru qu’il allait sauter à la gorge du tailleur. Heureusement le petit bonhomme lui dit en riant et en lui présentant sa gourde : « Allons, c’était pour rire ; bois un coup et ravale ta bile. »

Le cordonnier but un grand trait, et l’air de son visage parut revenir un peu au beau. Il rendit la gourde au tailleur en lui disant : « J’y ai fait honneur. C’est pour la soif présente et pour la soif à venir. Voulez-vous que nous voyagions ensemble ?

– Volontiers, dit le tailleur, pourvu que nous allions dans quelque grande ville où l’ouvrage ne manque pas.

– C’est aussi mon intention, dit le cordonnier ; dans les petits endroits il n’y a rien à faire ; les gens y vont nu-pieds. »

Et ils firent route ensemble, à pied comme les chiens du roi.

Tous deux avaient plus de temps à perdre que d’argent à dépenser. Dans chaque ville où ils entraient, ils visitaient les maîtres de leurs métiers ; et, comme le petit tailleur était joli et de bonne humeur, avec de gentilles joues roses, on lui donnait volontiers de l’ouvrage ; souvent même, sous la porte, la fille du patron lui laissait prendre un baiser par-dessus le marché. Quand il se retrouvait avec son compagnon, sa bourse était toujours la mieux garnie. Alors, le cordonnier, toujours grognon, allongeait encore sa mine en grommelant : « Il n’y a de la chance que pour les coquins. » Mais le tailleur ne faisait qu’en rire, et il partageait tout ce qu’il avait avec son camarade. Dès qu’il sentait sonner deux sous dans sa poche, il faisait servir du meilleur, et les gestes de sa joie faisaient sauter les verres sur la table ; c’était, chez lui, lestement gagné, lestement dépensé.

Après avoir voyagé pendant quelque temps, ils arrivèrent à une grande forêt par laquelle passait le chemin de la capitale du royaume. Il fallait choisir entre deux sentiers, l’un offrant une longueur de sept jours, l’autre de deux jours de marche ; mais ils ne savaient ni l’un ni l’autre quel était le plus court. Ils s’assirent sous un chêne et tinrent conseil sur le parti à prendre et sur la quantité de pain qu’il convenait d’emporter. Le cordonnier dit : « On doit toujours pousser la précaution aussi loin que possible ; je prendrai du pain pour sept jours.

– Quoi ! dit le tailleur, traîner sur son dos du pain pour sept jours comme une bête de somme ! À la grâce de Dieu ; je ne m’en embarrasse pas. L’argent que j’ai dans ma poche vaut autant en été qu’en hiver, mais en temps chaud le pain se dessèche et moisit. Mon habit ne va pas plus bas que la cheville, je ne prends pas tant de précautions. Et d’ailleurs, pourquoi ne tomberions-nous pas sur le bon chemin ? Deux jours de pain, c’est bien assez. »

Chacun d’eux fit sa provision, et ils se mirent en route au petit bonheur.

Tout était calme et tranquille dans la forêt comme dans une église. On n’entendait ni le souffle du vent, ni le murmure des ruisseaux, ni le chant des oiseaux, et l’épaisseur du feuillage arrêtait les rayons du soleil. Le cordonnier ne disait mot, courbé sous sa charge de pain, qui faisait couler la sueur sur son noir et sombre visage. Le tailleur, au contraire, était de la plus belle humeur ; il courait de tous côtés, sifflant, chantant quelques petites chansons, et il disait : « Dieu, dans son paradis, doit être heureux de me voir si gai. »

Les deux premiers jours se passèrent ainsi ; mais le troisième, comme ils ne voyaient pas le bout de leur route, le tailleur, qui avait consommé tout son pain, sentit sa gaieté s’évanouir ; cependant, sans perdre courage, il se remit à sa bonne chance et à la grâce de Dieu. Le soir, il se coucha sous un arbre avec la faim, et il se releva le lendemain sans qu’elle fût apaisée. Il en fut de même le quatrième jour, et pendant que le cordonnier dînait, assis sur un tronc d’arbre abattu, le pauvre tailleur n’avait d’autre ressource que de le regarder faire. Il lui demanda une bouchée de pain ; mais l’autre lui répondit en ricanant : « Toi qui étais toujours si gai, il est bon que tu connaisses un peu le malheur. Les oiseaux qui chantent trop matin, le soir l’épervier les croque. » Bref il fut sans pitié.

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