Jules Verne - Les Tribulations D'Un Chinois En Chine

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Les Tribulations D'Un Chinois En Chine: краткое содержание, описание и аннотация

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Le richissime Chinois Kin-Fo vient de se trouver soudainement ruiné. La vie, qui lui paraissait jusqu'alors insipide, lui devient insupportable. Il contracte une assurance vie de 200 000 dollars en faveur de sa fiancée Lé-ou et du philosophe Wang, son mentor et ami à qui il demande de le tuer dans un délai de deux mois, tout en lui remettant une lettre qui l'innocentera de ce meurtre. Avant le délai imparti, Kin-Fo recouvre sa fortune, doublée. Il n'est plus question pour lui de renoncer à la vie. Mais Wang a disparu avec la lettre et il n'est pas homme à rompre une promesse! Voilà donc Kin-Fo condamné à mort, par ses propres soins! Une seule ressource: retrouver Wang. Et Kin-Fo de se lancer dans le plus haletant des périples au pays du Céleste Empire. Récit alerte à l'intrigue parfaitement bien menée, Les tribulations d'un Chinois en Chine est un des joyaux des " Voyages extraordinaires " du grand Jules Verne.

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Lé-ou ne fut point insensible à la proposition qui lui fut faite. Et voilà comment le mariage, décidé pour la plus grande satisfaction du philosophe, devait être célébré dès que Kin-Fo, après avoir pris à Shang-Haï les dispositions nécessaires, serait de retour à Péking.

Il n'est pas commun, dans le Céleste Empire, que les veuves se remarient, – non qu'elles ne le désirent autant que leurs similaires des contrées occidentales, mais parce que ce désir trouve peu de co-partageants. Si Kin-Fo fit exception à la règle, c'est que Kin-Fo, on le sait, était un original. Lé-ou remariée, il est vrai, n'aurait plus le droit de passer sous les «paé-lous», arcs commémoratifs que l'empereur fait quelquefois élever en l'honneur des femmes célèbres par leur fidélité à l'époux défunt; telles, la veuve Soung, qui ne voulut plus jamais quitter le tombeau de son mari, la veuve Koung-Kiang, qui se coupa un bras, la veuve Yen-Tchiang, qui se défigura en signe de douleur conjugale. Mais Lé-ou pensa qu'il y avait mieux à faire de ses vingt ans. Elle allait reprendre cette vie d'obéissance, qui est tout le rôle de la femme dans la famille chinoise, renoncer à parler des choses du dehors, se conformer aux préceptes du livre Li-nun sur les vertus domestiques, et du livre Nei-tso-pien sur les devoirs du mariage, retrouver enfin cette considération dont jouit l'épouse, qui, dans les classes élevées, n'est point une esclave, comme on le croit généralement. Aussi, Lé-ou, intelligente, instruite, comprenant quelle place elle aurait à tenir dans la vie du riche ennuyé et se sentant attirée vers lui par le désir de lui prouver que le bonheur existe ici-bas, était toute résignée à son nouveau sort.

Le savant, à sa mort, avait laissé la jeune veuve dans une situation de fortune aisée, quoique médiocre. La maison de l'avenue Cha-Coua était donc modeste. L'insupportable Nan en composait tout le domestique, mais Lé-ou était faite à ses regrettables manières, qui ne sont point spéciales aux servantes de l'Empire des Fleurs.

C'était dans son boudoir que la jeune femme se tenait de préférence. L'ameublement en aurait semblé fort simple, n'eussent été les riches présents, qui, depuis deux grands mois, arrivaient de Shang-Haï. Quelques tableaux appendaient aux murs, entre autres un chef-d'œuvre du vieux peintre Huan-Tse-Nen, qui aurait accaparé l'attention des connaisseurs, au milieu d'aquarelles très chinoises, à chevaux verts, chiens violets et arbres bleus, dues à quelques artistes modernes du cru. Sur une table de laque se déployaient, comme de grands papillons aux ailes étendues, des éventails venus de la célèbre école de Swatow. D'une suspension de porcelaine s'échappaient d'élégants festons de ces fleurs artificielles, si admirablement fabriquées avec la moelle de l'«Arabia papyrifera» de l'île de Formose, et qui rivalisaient avec les blancs nénuphars, les jaunes chrysanthèmes et les lis rouges du Japon, dont regorgeaient des jardinières en bois finement fouillé. Sur tout cet ensemble, les nattes de bambous tressés des fenêtres ne laissaient passer qu'une lumière adoucie, et tamisaient, en les égrenant pour ainsi dire, les rayons solaires. Un magnifique écran, fait de grandes plumes d'épervier, dont les taches, artistement disposées, figuraient une large pivoine – cet emblème de la beauté dans l'Empire des Fleurs -, deux volières en forme de pagode, véritables kaléidoscopes des plus éclatants oiseaux de l'Inde, quelques «tiémaols» éoliens, dont les plaques de verre vibraient sous la brise, mille objets enfin auxquels se rattachait une pensée de l'absent, complétaient la curieuse ornementation de ce boudoir.

«Pas encore de lettre, Nan?

– Eh non! madame! pas encore!»

C'était une charmante jeune femme que cette jeune Lé-ou.

Jolie, même pour des yeux européens, blanche et non jaune, elle avait de doux yeux se relevant à peine vers les tempes, des cheveux noirs ornés de quelques fleurs de pêcher fixées par des épingles de jade vert, des dents petites et blanches, des sourcils à peine estompés d'une fine touche d'encre de Chine. Elle ne mettait ni crépi de miel et de blanc d'Espagne sur ses joues, ainsi que le font généralement les beautés du Céleste Empire, ni rond de carmin sur sa lèvre inférieure, ni petite raie verticale entre les deux yeux, ni aucune couche de ce fard, dont la cour impériale dépense annuellement pour dix millions de sapèques. La jeune veuve n'avait que faire de ces ingrédients artificiels. Elle sortait peu de sa maison de Cha-Coua, et, dès lors, pouvait dédaigner ce masque, dont toute femme chinoise fait usage hors de chez elle.

Quant à la toilette de Lé-ou, rien de plus simple et de plus élégant. Une longue robe à quatre fentes, ourlée d'un large galon brodé, sous cette robe une jupe plissée, à la taille un plastron agrémenté de soutaches en filigranes d'or, un pantalon rattaché à la ceinture et se nouant sur la chaussette de soie nankin, de jolies pantoufles ornées de perles: il n'en fallait pas plus à la jeune veuve pour être charmante, si l'on ajoute que ses mains étaient fines et qu'elle conservait ses ongles, longs et rosés, dans de petits étuis d'argent, ciselés avec un art exquis.

Et ses pieds? Eh bien, ses pieds étaient petits, non par suite de cette coutume de déformation barbare qui tend heureusement à se perdre, mais parce que la nature les avait faits tels. Cette mode dure depuis sept cents ans déjà, et elle est probablement due à quelque princesse estropiée. Dans son application la plus simple, opérant la flexion de quatre orteils sous la plante, tout en laissant le calcaneum intact, elle fait de la jambe une sorte de tronc de cône, gêne absolument la marche, prédispose à l'anémie et n'a pas même pour raison d'être, comme on a pu le croire, la jalousie des époux. Aussi s'en va-t-elle de jour en jour, depuis la conquête tartare. Maintenant, on ne compte pas trois Chinoises sur dix, ayant été soumises dès le premier âge à cette suite d'opérations douloureuses, qui entraînent la déformation du pied.

«Il n'est pas possible qu'une lettre n'arrive pas aujourd'hui! dit encore Lé-ou. Voyez donc, vieille mère.

– C'est tout vu!» répondit fort irrespectueusement Mlle Nan, qui sortit de la chambre en grommelant.

Lé-ou voulut alors travailler pour se distraire un peu.

C'était encore penser à Kin-Fo, puisqu'elle lui brodait une paire de ces chaussures d'étoffe, dont la fabrication est presque uniquement réservée à la femme dans les ménages chinois, à quelque classe qu'elle appartienne.

Mais l'ouvrage lui tomba bientôt des mains. Elle se leva, prit dans une bonbonnière deux ou trois pastèques, qui craquèrent sous ses petites dents, puis elle ouvrit un livre, le Nushun, ce code d'instructions dont toute honnête épouse doit faire sa lecture habituelle.

«De même que le printemps est pour le travail la saison favorable, de même l'aube est le moment le plus propice de la journée.

«Levez-vous de bonne heure, ne vous laissez pas aller aux douceurs du sommeil.

«Soignez le mûrier et le chanvre.

«Filez avec zèle la soie et le coton.

«La vertu des femmes est dans l'activité et l'économie.

«Les voisins feront votre éloge…»

Le livre se ferma bientôt. La tendre Lé-ou ne songeait même pas à ce qu'elle lisait.

«Où est-il? se demanda-t-elle. Il a dû aller à Canton! Est-il de retour à Shang-Haï? Quand arrivera-t-il à Péking? La mer lui a-t-elle été propice? Que la déesse Koanine lui vienne en aide!»

Ainsi disait l'inquiète jeune femme. Puis, ses yeux se portèrent distraitement sur un tapis de table, artistement fait de mille petits morceaux rapportés, une sorte de mosaïque d'étoffe à la mode portugaise, où se dessinaient le canard mandarin et sa famille, symbole de la fidélité.

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