Jules Verne - Les Tribulations D'Un Chinois En Chine

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Les Tribulations D'Un Chinois En Chine: краткое содержание, описание и аннотация

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Le richissime Chinois Kin-Fo vient de se trouver soudainement ruiné. La vie, qui lui paraissait jusqu'alors insipide, lui devient insupportable. Il contracte une assurance vie de 200 000 dollars en faveur de sa fiancée Lé-ou et du philosophe Wang, son mentor et ami à qui il demande de le tuer dans un délai de deux mois, tout en lui remettant une lettre qui l'innocentera de ce meurtre. Avant le délai imparti, Kin-Fo recouvre sa fortune, doublée. Il n'est plus question pour lui de renoncer à la vie. Mais Wang a disparu avec la lettre et il n'est pas homme à rompre une promesse! Voilà donc Kin-Fo condamné à mort, par ses propres soins! Une seule ressource: retrouver Wang. Et Kin-Fo de se lancer dans le plus haletant des périples au pays du Céleste Empire. Récit alerte à l'intrigue parfaitement bien menée, Les tribulations d'un Chinois en Chine est un des joyaux des " Voyages extraordinaires " du grand Jules Verne.

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Enfin elle s'approcha d'une jardinière et cueillit une fleur au hasard.

«Ah! dit-elle, ce n'est pas la fleur du saule vert, emblème du printemps, de la jeunesse et de la joie! C'est le jaune chrysanthème, emblème de l'automne et de la tristesse!»

Elle voulut réagir contre l'anxiété qui, maintenant, l'envahissait tout entière. Son luth était là; ses doigts en firent résonner les cordes; ses lèvres murmurèrent les premières paroles du chant des «Mains-unies», mais elle ne put continuer.

«Ses lettres, pensait-elle, n'avaient pas de retard autrefois! je les lisais, l'âme émue! Ou bien, au lieu de ces lignes qui ne s'adressaient qu'à mes yeux, c'était sa voix même que je pouvais entendre! Là, cet appareil me parlait comme s'il eût été près de moi!»

Et Lé-ou regardait un phonographe, posé sur un guéridon de laque, en tout semblable à celui dont Kin-Fo se servait à Shang-Haï. Tous deux pouvaient ainsi s'entendre ou plutôt entendre leurs voix, malgré la distance qui les séparait… Mais, aujourd'hui encore, comme depuis quelques jours, l'appareil restait muet et ne disait plus rien des pensées de l'absent.

En ce moment, la vieille mère entra.

«La voilà, votre lettre!» dit-elle.

Et Nan sortit, après avoir remis à Lé-ou une enveloppe timbrée de Shang-Haï.

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Ses yeux brillèrent d'un plus vif éclat.

Elle déchira l'enveloppe, rapidement, sans prendre le temps de la contempler, ainsi qu'elle avait l'habitude de le faire…

Ce n'était point une lettre que contenait cette enveloppe, mais un de ces papiers à rainures obliques, qui, ajustés dans l'appareil phonographique, reproduisent toutes les inflexions de la voix humaine.

«Ah! j'aime encore mieux cela! s'écria joyeusement Lé-ou. je l'entendrai, au moins!»

Le papier fut placé sur le rouleau du phonographe, qu'un mouvement d'horlogerie fit aussitôt tourner, et Lé-ou, approchant son oreille, entendit une voix bien connue qui disait: «Petite sœur cadette, la ruine a emporté mes richesses comme le vent d'est emporte les feuilles jaunies de l'automne! Je ne veux pas faire une misérable en l'associant à ma misère! Oubliez celui que dix mille malheurs ont frappé!

«Votre désespéré KIN-FO!»

Quel coup pour la jeune femme! Une vie plus amère que l'amère gentiane l'attendait maintenant. Oui! le vent d'or emportait ses dernières espérances avec la fortune de celui qu'elle aimait! L'amour que Kin-Fo avait pour elle s'était-il donc à jamais envolé! Son ami ne croyait-il qu'au bonheur que donne la richesse! Ah! pauvre Lé-ou! Elle ressemblait maintenant au cerf-volant dont le fil casse, et qui retombe brisé sur le sol!

Nan, appelée, entra dans la chambre, haussa les épaules et transporta sa maîtresse sur son «hang»! Mais, bien que ce fût un de ces lits-poêles, chauffés artificiellement, combien sa couche parut froide à l'infortunée Lé-ou! Que les cinq veilles de cette nuit sans sommeil lui semblèrent longues à passer!

VI QUI DONNERA PEUT-ÊTRE AU LECTEUR L'ENVIE D'ALLER FAIRE UN TOUR DANS LES BUREAUX DE « LA CENTENAIRE»

Le lendemain, Kin-Fo, dont le dédain pour les choses de ce monde ne se démentit pas un instant, quitta seul son habitation. De son pas toujours égal, il descendit la rive droite du Creek. Arrivé au pont de bois, qui met la concession anglaise en communication avec la concession américaine, il traversa la rivière et se dirigea vers une maison d'assez belle apparence, élevée entre l'église des Missions et le consulat des États-Unis.

Au fronton de cette maison se développait une large plaque de cuivre, sur laquelle apparaissait cette inscription en lettres tumulaires: LA CENTENAIRE, Compagnie d'assurances sur la vie.

Capital de garantie: 20 millions de dollars.

Agent principal: WILLIAM J. BIDULPH.

Kin-Fo poussa la porte, que défendait un second battant capitonné, et se trouva dans un bureau, divisé en deux compartiments par une simple balustrade à hauteur d'appui. Quelques cartonniers, des livres à fermoirs de nickel, une caisse américaine a secrets se défendant d'elle-même, deux ou trois tables où travaillaient les commis de l'agence, un secrétaire compliqué, réservé à l'honorable William J. Bidulph, tel était l'ameublement de cette pièce, qui semblait appartenir à une maison du Broadway, et non à une habitation bâtie sur les bords du Wousung.

William J. Bidulph était l'agent principal, en Chine, de la compagnie d'assurances contre l'incendie et sur la vie, dont le siège social se trouvait à Chicago. La Centenaire – un bon titre et qui devait attirer les clients -, la Centenaire, très renommée aux États-Unis, possédait des succursales et des représentants dans les cinq parties du monde. Elle faisait des affaires énormes et excellentes, grâce à ses statuts, très hardiment et très libéralement constitués, qui l'autorisaient à assurer tous les risques.

Aussi, les Célestials commençaient-ils à suivre ce moderne courant d'idées, qui remplit les caisses des compagnies de ce genre. Grand nombre de maisons de l'Empire du Milieu étaient garanties contre l'incendie, et les contrats d'assurances en cas de mort, avec les combinaisons multiples qu'ils comportent, ne manquaient pas de signatures chinoises. La plaque de la Centenaire s'écartelait déjà au fronton des portes shanghaïennes, et entre autres, sur les pilastres du riche yamen de Kin-Fo.

Ce n'était donc pas dans l'intention de s'assurer contre l'incendie, que l'élève de Wang venait rendre visite à l'honorable William J. Bidulph.

«Monsieur Bidulph?» demanda-t-il en entrant.

William J. Bidulph était là, «en personne» comme un photographe qui opère lui-même toujours à la disposition du public, – un homme de cinquante ans, correctement vêtu de noir, en habit, en cravate blanche, toute sa barbe, moins les moustaches, l'air bien américain.

«A qui ai-je l'honneur de parler? demanda William J. Bidulph.

– A monsieur Kin-Fo, de Shang-Haï.

– Monsieur Kin-Fo!… un des clients de la Centenaire… police numéro vingt-sept mille deux cent…

– Lui-même.

– Serais-je assez heureux, monsieur, pour que vous eussiez besoin de mes services?

– Je désirerais vous parler en particulier», répondit Kin-Fo.

La conversation entre ces deux personnes devait se faire d'autant plus facilement, que William J. Bidulph parlait aussi bien le chinois que Kin-Fo parlait l'anglais.

Le riche client fut donc introduit, avec les égards qui lui étaient dus, dans un cabinet, tendu de sourdes tapisseries, fermé de doubles portes, où l'on eût pu comploter le renversement de la dynastie des Tsing, sans crainte d'être entendu des plus fins tipaos du Céleste Empire.

«Monsieur, dit Kin-Fo, dès qu'il se fut assis dans une chaise à bascule, devant une cheminée chauffée au gaz, je désirerais traiter avec votre Compagnie, et faire assurer à mon décès le paiement d'un capital dont je vous indiquerai tout à l'heure le montant.

– Monsieur, répondit William J. Bidulph, rien de plus simple. Deux signatures, la vôtre et la mienne, au bas d'une police, et l'assurance sera faite, après quelques formalités préliminaires. Mais, monsieur… permettez-moi cette question… vous avez donc le désir de ne mourir qu'à un âge très avancé, désir bien naturel d'ailleurs?

– Pourquoi? demanda Kin-Fo. Le plus ordinairement, l'assurance sur la vie indique chez l'assuré la crainte qu'une mort trop prochaine…

– Oh! monsieur! répondit William J. Bidulph le plus sérieusement du monde, cette crainte ne se produit jamais chez les clients de la Centenaire! Son nom ne l'indique-t-il pas? S'assurer chez nous, c'est prendre un brevet de longue vie! Je vous demande pardon, mais il est rare que nos assurés ne dépassent pas la centaine… très rare… très rare!… Dans leur intérêt, nous devrions leur arracher la vie! Aussi, faisons-nous des affaires superbes! Donc, je vous préviens, monsieur, s'assurer à la Centenaire, c'est la quasi-certitude d'en devenir un soi-même!

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