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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome I

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome I

Les Mystères De Paris Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– C’était une bêtise… car son garçon lui répondit: «Voler vos bûches, bourgeois? Et comment donc qu’elle ferait? Elle n’est pas tant si grosse que la plus petite de vos bûches.»

«- T’as raison, dit le marchand de bois; mais si elle ne vient pas pour son compte, c’est tout de même. Les voleurs ont comme ça des enfants qu’ils envoient espionner et se cacher, pour ouvrir la porte aux autres. Il faut la mener chez le commissaire.»

– Ah! la fichue bête de marchand de bois…

– On me mène chez le commissaire. Je défile mon chapelet; je m’accuse d’être vagabonde; on m’envoie en prison; je suis citée à la correctionnelle; condamnée, toujours comme vagabonde, à rester jusqu’à seize ans dans une maison de correction. Je remercie bien les juges de leur bonté… Dame!… tu penses, dans la prison… j’avais à manger; on ne me battait pas, c’était pour moi un paradis auprès du grenier de la Chouette. De plus, en prison, j’ai appris à coudre. Mais voilà le malheur! j’étais paresseuse et flâneuse; j’aimais mieux chanter que travailler, surtout quand je voyais le soleil… Oh! quand il faisait bien beau dans la cour de la geôle, je ne pouvais pas me retenir de chanter… et alors… comme c’est drôle… à force de chanter, il me semblait que je n’étais plus prisonnière.

– C’est-à-dire, ma fille, que tu es un vrai rossignol de naissance, dit Rodolphe en souriant.

– Vous êtes bien honnête, monsieur Rodolphe; c’est depuis ce temps-là qu’on m’a appelée la Goualeuse au lieu de la Pégriotte. Enfin j’attrape mes seize ans, je sors de prison… Voilà qu’à la porte je trouve l’ogresse d’ici et deux ou trois vieilles femmes qui étaient quelquefois venues voir mes camarades prisonnières, et qui m’avaient toujours dit que, le jour de ma sortie, elles auraient de l’ouvrage à me donner.

– Ah! bon! bon! j’y suis, dit le Chourineur.

– «Mon dauphin, mon bel ange, ma belle petite, me dirent l’ogresse et les vieilles… voulez-vous venir loger chez nous? Nous vous donnerons de belles robes, et vous n’aurez qu’à vous amuser.»

– Tu sens bien, Chourineur, qu’on n’a pas été huit ans en prison sans savoir ce que parler veut dire. Je les envoie promener, ces vieilles embaucheuses. Je me dis: «Je sais bien coudre, j’ai trois cents francs devant moi, de la jeunesse…»

– Et de la jolie jeunesse… ma fille! dit le Chourineur.

– Voilà huit ans que je suis en prison, je vas jouir un peu de la vie, ça ne fait de mal à personne; l’ouvrage viendra quand l’argent me manquera… Et je me mets à faire danser mes trois cents francs. Ç’a été mon grand tort, ajouta Fleur-de-Marie avec un soupir; j’aurais dû, avant tout, m’assurer de l’ouvrage… mais je n’avais personne pour me conseiller… Enfin, ce qui est fait est fait… Je me mets donc à dépenser mon argent. D’abord j’achète des fleurs pour mettre tout plein ma chambre; j’aime tant les fleurs! et puis j’achète une robe, un beau châle, et je vais me promener au bois de Boulogne à âne, à Saint-Germain aussi à âne.

– Avec un amoureux, ma fille? dit le Chourineur.

– Ma foi, non: je voulais être ma maîtresse. Je faisais mes parties avec une de mes camarades de prison qui avait été aux Enfants-Trouvés, une bien bonne fille; on l’appelait Rigolette, parce qu’elle riait toujours.

– Rigolette! Rigolette! je ne connais pas ça, dit le Chourineur, en ayant l’air d’interroger ses souvenirs.

– Je crois bien que tu ne la connais pas! Elle est bien honnête, Rigolette; c’est une très-bonne ouvrière; maintenant elle gagne au moins vingt-cinq sous par jour; elle a un petit ménage à elle… Aussi je n’ai jamais osé la revoir. Enfin, à force de faire danser mon argent, il ne me restait plus que quarante-trois francs.

– Il fallait acheter un fonds de bijouterie avec ça, dit le Chourineur.

– Ma foi! j’ai mieux fait que ça… J’avais pour blanchisseuse une femme appelée la Lorraine, la brebis du bon Dieu; elle était alors grosse à pleine ceinture, avec ça toujours les pieds et les mains dans l’eau à son bateau! Tu juges! Ne pouvant plus travailler, elle avait demandé à entrer à la Bourbe; il n’y avait plus de place, on l’avait refusée, elle ne gagnait plus rien. La voilà près d’accoucher, n’ayant pas seulement de quoi payer un lit dans un garni! Heureusement elle rencontra par hasard, un soir, au coin du pont Notre-Dame, la femme à Goubin, qui se cachait depuis quatre jours dans la cave d’une maison qu’on démolissait derrière l’Hôtel-Dieu.

– Eh! pourquoi donc qu’elle se cachait dans le jour, la femme à Goubin?

– Pour se sauver de son homme, qui voulait la tuer! Elle ne sortait qu’à la nuit pour aller acheter son pain. C’est comme ça qu’elle avait rencontré la pauvre Lorraine, qui ne savait plus où donner de la tête, car elle s’attendait à accoucher d’un moment à l’autre… Voyant ça, la femme Goubin l’avait emmenée dans la cave où elle se cachait. C’était toujours un asile.

– Attends donc, attends donc, la femme à Goubin, c’est Helmina? dit le Chourineur.

– Oui, une brave fille, répondit la Goualeuse… une couturière qui avait travaillé pour moi et pour Rigolette… Dame, elle a fait ce qu’elle a pu en donnant la moitié de sa cave, de sa paille et de son pain à la Lorraine, qui est accouchée d’un pauvre petit enfant; et pas seulement une couverture, rien que de la paille!… Voyant ça, la femme à Goubin n’y tient pas; au risque de se faire assassiner par son homme qui la cherchait partout, elle sort en plein jour de sa cave et elle vient me trouver. Elle savait que j’avais encore un petit peu d’argent, et que je n’étais pas méchante; justement j’allais monter en milord[36] avec Rigolette; nous voulions finir mes quarante-trois francs, nous faire mener à la campagne, dans les champs… j’aime tant les champs, les arbres… les prés… Mais, bah! quand Helmina me raconte le malheur de la Lorraine, je renvoie le milord, je cours à ma chambre prendre ce que j’avais de linge, mon matelas, ma couverture, je fais mettre ça sur le dos d’un commissionnaire, et je trotte à la cave avec la femme à Goubin… Ah! fallait voir comme elle était contente, la pauvre Lorraine! Nous l’avions veillée nous deux, Helmina; quand elle a pu se lever, je l’ai aidée du reste de mon argent jusqu’à ce qu’elle ait pu se remettre à son bateau. Maintenant elle gagne sa vie; mais je ne puis pas venir à bout de lui faire donner ma note de blanchissage! Je vois bien qu’elle veut s’acquitter comme ça! D’abord… si ça continue, je lui ôterai ma pratique…, dit la Goualeuse d’un air important.

– Et la femme à Goubin? demanda le Chourineur.

– Comment! tu ne sais pas? dit la Goualeuse.

– Non, quoi donc?

– Ah! la malheureuse!… Goubin ne l’a pas manquée! Trois coups de couteau entre les deux épaules! On lui avait dit qu’elle rôdait du côté de l’Hôtel-Dieu; et un soir, comme elle sortait de sa cave pour aller chercher du lait pour la Lorraine, il l’a tuée.

– C’est donc pour ça qu’il a une fièvre cérébrale[37] , et qu’il sera, dit-on, fauché[38] dans huit jours? dit le Chourineur.

– Justement, dit la Goualeuse.

– Et quand tu as eu donné ton argent à la Lorraine, qu’as-tu fait, ma fille? dit Rodolphe.

– Dame, alors j’ai cherché de l’ouvrage. Je savais très-bien coudre; j’avais bon courage, je n’étais pas embarrassée; j’entre dans une boutique de lingère de la rue Saint-Martin. Pour ne tromper personne, je dis que je sors de prison depuis deux mois, et que j’ai bonne envie de travailler: on me montre la porte. Je demande de l’ouvrage à emporter; on me dit que je me moque du monde en demandant qu’on me confie seulement une chemise. Comme je m’en retournais bien triste… j’ai rencontré l’ogresse et une des vieilles qui étaient toujours après moi depuis ma sortie de prison… Je ne savais plus comment vivre… Elles m’ont emmenée… elles m’ont fait boire de l’eau-de-vie… Et voilà…

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