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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome I

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome I

Les Mystères De Paris Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Je suis peintre en éventails! et je m’appelle Rodolphe.

– Peintre en éventails! C’est donc ça que vous avez les mains si blanches, dit le Chourineur. C’est égal, si tous vos camarades sont comme vous, il paraît qu’il faut être pas mal fort pour faire cet état-là… Mais puisque vous êtes ouvrier, et sans doute un honnête ouvrier… pourquoi venez-vous dans un tapis-franc, où il n’y a que des grinches, des escarpes ou des fagots affranchis comme moi, et qui ne peuvent aller ailleurs?

– Je viens ici, parce que j’aime la bonne société.

– Hum!… hum!… dit le Chourineur en secouant la tête d’un air de doute. Je vous ai trouvé dans l’allée de Bras-Rouge; enfin… suffit… Vous dites que vous ne le connaissez pas?

– Est-ce que tu vas m’ennuyer encore longtemps avec ton Bras-Rouge, que l’enfer confonde… si ça plaît à Lucifer!…

– Tenez, mon maître, vous vous défiez peut-être de moi, et vous n’avez pas tort… Mais, si vous voulez, je vous raconterai mon histoire… à condition que vous m’apprendrez à donner les coups de poing qui ont été le bouquet de ma raclée… j’y tiens.

– J’y consens, Chourineur, tu me diras ton histoire… et la Goualeuse dira aussi la sienne.

– Ça va, reprit le Chourineur… Il fait un temps à ne pas mettre un sergent de ville dehors… ça nous amusera… Veux-tu, la Goualeuse?

– Je veux bien; mais ça ne sera pas long, dit Fleur-de-Marie…

– Et vous nous direz la vôtre, camarade Rodolphe? ajouta le Chourineur.

– Oui, je commencerai…

– Peintre d’éventails, dit la Goualeuse, c’est un bien joli métier.

– Et combien gagnez-vous, à vous éreinter à ça? dit le Chourineur.

– Je suis à ma tâche, répondit Rodolphe; mes bonnes journées vont à quatre francs, quelquefois à cinq, mais dans l’été, parce que les jours sont longs.

– Et vous flânez souvent, gueusard?

– Oui, tant que j’ai de l’argent: d’abord six sous pour ma nuit dans mon garni.

– Excusez, monseigneur… vous couchez à six sous, vous! dit le Chourineur en portant la main à son bonnet…

Ce mot monseigneur, dit ironiquement par le Chourineur, fit sourire imperceptiblement Rodolphe, qui reprit:

– Oh! je tiens à mes aises et à la propreté.

– En voilà un pair de France! un banquier! un riche! s’écria le Chourineur, il couche à six.

– Avec ça, continua Rodolphe, quatre sous de tabac, ça fait dix; quatre sous à déjeuner, quatorze; quinze sous à dîner; un ou deux sous d’eau-de-vie, ça me fait dans les environs de trente ronds (sous) par jour. Je n’ai pas besoin de travailler toute la semaine; le reste du temps je fais la noce.

– Et votre famille? dit la Goualeuse.

– Le choléra l’a mangée, reprit Rodolphe.

– Qu’est-ce qu’ils étaient, vos parents? demanda la Goualeuse.

– Fripiers sous les piliers des Halles, négociants en vieux chiffons.

– Et combien que vous avez vendu leur fonds? dit le Chourineur.

– J’étais trop jeune, c’est mon tuteur, qui l’a vendu; quand j’ai été major, je lui ai redû trente francs… Voilà mon héritage.

– Et votre maître fabricant, à cette heure? demanda le Chourineur.

– Mon singe[31]? Il s’appelle M. Borel, rue des Bourdonnais, bête… mais brutal:… voleur… mais avare; il aime autant se faire crever un œil que faire la paye aux ouvriers. Voilà son signalement; s’il s’égare, laissez-le se perdre, ne le ramenez pas à sa fabrique. J’ai été apprenti chez lui depuis l’âge de quinze ans, j’ai eu un bon numéro à la conscription; je demeure rue de la Juiverie, au quatrième sur le devant; je m’appelle Rodolphe Durand… Voilà mon histoire.

– Maintenant, à ton tour, la Goualeuse, dit le Chourineur; je garde mon histoire pour la bonne bouche.

III Histoire de la Goualeuse

– Commençons d’abord par le commencement, dit le Chourineur.

– Oui… tes parents? reprit Rodolphe.

– Je ne les connais pas, dit Fleur-de-Marie.

– Ah! bah! fit le Chourineur.

– Ni vus, ni connus; née sous un chou, comme on dit aux enfants.

– Tiens, c’est drôle, la Goualeuse!… nous sommes de la même famille…

– Toi aussi, Chourineur?

– Orphelin du pavé de Paris, tout comme toi, ma fille.

– Et qu’est-ce qui t’a élevée, la Goualeuse? demanda Rodolphe.

– Je ne sais pas… Du plus loin qu’il m’en souvient, je crois, sept à huit ans, j’étais avec une vieille borgnesse qu’on appelait la Chouette… parce qu’elle avait un nez crochu, un œil vert tout rond, et qu’elle ressemblait à une chouette qui aurait un œil crevé.

– Ah!… ah!… Ah!… Je la vois d’ici, la Chouette! s’écria le Chourineur en riant.

– La borgnesse, reprit Fleur-de-Marie, me faisait vendre, le soir, du sucre d’orge sur le Pont-Neuf; manière de demander l’aumône… Quand je n’apportais pas au moins dix sous en rentrant, la Chouette me battait au lieu de me donner à souper.

– Je comprends, ma fille, dit le Chourineur, un coup de pied en guise de pain, avec des calottes pour mettre dessus.

– Oh! mon Dieu, oui…

– Et tu es sûre que cette femme n’était pas ta mère? demanda Rodolphe.

– J’en suis sûre, la Chouette me l’a assez reproché, d’être sans père et mère; elle me disait toujours qu’elle m’avait ramassée dans la rue.

– Ainsi, reprit le Chourineur, tu avais une danse pour fricot, quand tu ne faisais pas une recette de dix sous?

– Un verre d’eau par là-dessus, et j’allais grelotter toute la nuit dans une paillasse étendue par terre et où la borgnesse avait fait un trou pour me fourrer… Tenez, on croit comme ça que la paille est chaude; eh bien on se trompe.

– La plume de Beauce[32]! s’écria le Chourineur, tu as raison, ma fille, c’est une vraie gelée; le fumier vaudrait cent fois mieux! Mais on fait sa tête, on dit: C’est canaille… ç’a été porté!

Cette plaisanterie fit sourire Fleur-de-Marie qui continua:

– Le lendemain matin la borgnesse me donnait la même ration pour déjeuner que pour souper, et je m’en allais à Montfaucon chercher des vers de terre pour amorcer le poisson; car dans le jour la Chouette tenait sa boutique de lignes à pêcher sous le pont Notre-Dame… Pour un enfant de sept ans qui meurt de faim et de froid, il y a loin, allez… de la rue de la Mortellerie à Montfaucon.

– L’exercice t’a fait pousser droite comme un jonc, ma fille; faut pas te plaindre de ça, dit le Chourineur battant le briquet pour allumer sa pipe.

– Enfin, je revenais éreintée avec un plein panier de vers. Alors, sur le midi, la Chouette me donnait un bon morceau de pain, et je ne laissais pas la mie, je t’en réponds.

– De ne pas manger, ça t’a rendu la taille fine comme une guêpe, ma fille: faut pas te plaindre de ça, dit le Chourineur en aspirant bruyamment quelques bouffées de tabac. Mais qu’est-ce que vous avez donc, camarade? Non, je veux dire maître Rodolphe? Vous avez l’air tout chose… Est-ce parce que c’te jeunesse a eu de la misère? Tiens… nous en avons tous eu de la misère!

– Oh! je te défie bien d’avoir été aussi malheureux que moi, Chourineur, dit Fleur-de-Marie.

– Moi, la Goualeuse!… Mais figure-toi donc, ma fille, que t’étais comme une reine auprès de moi! Au moins, quand tu étais petite, tu couchais sur de la paille et tu mangeais du pain… Moi, je couchais les bonnes nuits dans les fours à plâtre de Clichy, en vrai gouépeur (vagabond), et je me restaurais avec des feuilles de chou que je ramassais au coin des bornes; mais, le plus souvent, comme il y avait trop loin pour aller aux fours à plâtre de Clichy, vu que la fringale me cassait les jambes, je me couchais sous les grosses pierres du Louvre… et l’hiver j’avais des draps blancs… quand il tombait de la neige.

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