Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Nous l’avons dit, le grand-duc ressentait autant d’affection que de reconnaissance pour le vieux marquis d’Harville, qui lui avait rendu, en 1815, d’immenses services; aussi, grâce à la recommandation de ce dernier, Tom et Sarah Seyton de Halsbury furent accueillis à la cour de Gerolstein avec une distinction et une bonté très-particulières.

Quinze jours après son arrivée, Sarah, douée d’un profond esprit d’observation, avait facilement pénétré le caractère ferme, loyal et ouvert du grand-duc; avant de séduire le fils, chose immanquable, elle avait sagement voulu s’assurer des dispositions du père. Celui-ci paraissait aimer si follement son fils Rodolphe qu’un moment Sarah le crut capable de consentir à une mésalliance plutôt que de voir ce fils chéri éternellement malheureux. Mais bientôt l’Écossaise fut convaincue que ce père si tendre ne se départirait jamais de certains principes, de certaines idées sur les devoirs des princes.

Ce n’était pas de sa part orgueil: c’était conscience, raison, dignité.

Or, un homme de cette trempe énergique, d’autant plus affectueux et bon qu’il est plus ferme et plus fort, ne concède jamais rien de ce qui touche à sa conscience, à sa raison, à sa dignité.

Sarah fut sur le point de renoncer à son entreprise, en présence de ces obstacles presque insurmontables; mais réfléchissant que, par compensation, Rodolphe était très-jeune, qu’on vantait généralement sa douceur, sa bonté, son caractère à la fois timide et rêveur, elle crut le jeune prince faible, irrésolu; elle persista donc dans son projet et dans ses espérances.

À cette occasion, sa conduite et celle de son frère furent un chef-d’œuvre d’habileté.

La jeune fille sut se concilier tout le monde, et surtout les personnes qui auraient pu être jalouses ou envieuses de ses avantages; elle fit oublier sa beauté, ses grâces, par la simplicité modeste dont elle les voila. Bientôt elle devint l’idole non-seulement du grand-duc, mais de sa mère, la grande-duchesse Judith douairière, qui, malgré, ou à cause de ses quatre-vingt-dix ans, aimait à la folie tout ce qui était jeune et charmant.

Plusieurs fois Tom et Sarah parlèrent de leur départ. Jamais le souverain de Gerolstein ne voulut y consentir; et, pour s’attacher tout à fait le frère et la sœur, il pria le baronnet Tom Seyton de Halsbury d’accepter l’emploi vacant de premier écuyer, et il supplia Sarah de ne pas quitter la grande-duchesse Judith, qui ne pouvait plus se passer d’elle.

Après de nombreuses hésitations, combattues par les plus pressantes influences, Tom et Sarah acceptèrent ces brillantes propositions et s’établirent à la cour de Gerolstein, où ils étaient arrivés depuis deux mois.

Sarah, excellente musicienne, sachant le goût de la grande-duchesse pour les vieux maîtres, et entre autres pour Gluck, fit venir l’œuvre de cet homme illustre, et fascina la vieille princesse par son inépuisable complaisance et par le talent remarquable avec lequel elle lui chantait ces anciens airs, d’une beauté si simple, si expressive.

Tom, de son côté, sut se rendre très-utile dans l’emploi que le grand-duc lui avait confié. L’Écossais connaissait parfaitement les chevaux; il avait beaucoup d’ordre et de fermeté: en peu de temps il transforma presque complètement le service des écuries du grand-duc, service que la négligence et la routine avaient presque désorganisé.

Le frère et la sœur furent bientôt également aimés, fêtés, choyés dans cette cour. La préférence du maître commande les préférences secondaires. Sarah avait d’ailleurs besoin, pour ses futurs projets, de trop de points d’appui pour ne pas employer son habile séduction à se faire des partisans. Son hypocrisie, revêtue des formes les plus attrayantes, trompa facilement la plupart de ces loyales Allemandes, et l’affection générale consacra bientôt l’excessive bienveillance du grand-duc.

Voici donc notre couple établi à la cour de Gerolstein, parfaitement et honorablement posé, sans qu’il ait été un moment question de Rodolphe. Par un hasard heureux, quelques jours après l’arrivée de Sarah, ce dernier était parti pour une inspection de troupes avec un aide de camp et le fidèle Murph.

Cette absence, doublement favorable aux vues de Sarah, lui permit de disposer à son aise les principaux fils de la trame qu’elle ourdissait, sans être gênée par la présence du jeune prince, dont l’admiration trop marquée aurait peut-être éveillé les craintes du grand-duc.

Au contraire, en l’absence de son fils, il ne songea malheureusement pas qu’il venait d’admettre dans son intimité une jeune fille d’une rare beauté, d’un esprit charmant, qui devait se trouver avec Rodolphe à chaque instant du jour.

Sarah resta intérieurement insensible à cet accueil si touchant, si généreux, à cette noble confiance avec laquelle on l’introduisait au cœur de cette famille souveraine.

Ni cette jeune fille ni son frère ne reculèrent un moment devant leurs mauvais desseins; ils venaient sciemment apporter le trouble et le chagrin dans cette cour paisible et heureuse. Ils calculaient froidement les résultats probables des cruelles divisions qu’ils allaient semer entre un père et un fils jusqu’alors tendrement unis.

XIII Sir Walter Murph et l’abbé Polidori

Rodolphe, pendant son enfance, avait été d’une complexion très-frêle. Son père fit ce raisonnement, bizarre en apparence, au fond très-sensé:

«Les gentilshommes campagnards anglais sont généralement remarquables par une santé robuste. Ces avantages tiennent beaucoup à leur éducation physique: simple, rude, agreste, elle développe leur vigueur. Rodolphe va sortir des mains des femmes; son tempérament est délicat; peut-être, en habituant cet enfant à vivre comme le fils d’un fermier anglais (sauf quelques ménagements), fortifierai-je sa constitution.»

Le grand-duc fit chercher en Angleterre un homme digne et capable de diriger cette sorte d’éducation physique: sir Walter Murph, athlétique spécimen du gentilhomme campagnard du Yorkshire, fut chargé de ce soin important. La direction qu’il donna au jeune prince répondit parfaitement aux vues du grand-duc.

Murph et son élève habitèrent pendant plusieurs années une charmante ferme située au milieu des champs et des bois, à quelques lieues de la ville de Gerolstein, dans la position la plus pittoresque et la plus salubre.

Rodolphe, libre de toute étiquette, s’occupant avec Murph de travaux agricoles proportionnés à son âge, vécut donc de la vie sobre, mâle et régulière des champs, ayant pour plaisirs et pour distractions des exercices violents, la lutte, le pugilat, l’équitation, la chasse.

Au milieu de l’air pur des prés, des bois et des montagnes, le jeune prince sembla se transformer, poussa vigoureux comme un jeune chêne; sa pâleur un peu maladive fit place aux brillantes couleurs de la santé: quoique toujours svelte et nerveux, il sortit victorieux des plus rudes fatigues; l’adresse, l’énergie, le courage suppléant à ce qui lui manquait de puissance musculaire, il put bientôt lutter avec avantage contre des jeunes gens beaucoup plus âgés que lui; il avait alors environ quinze ou seize ans.

Son éducation scientifique s’était nécessairement ressentie de la préférence donnée à l’éducation physique: Rodolphe savait fort peu de chose; mais le grand-duc pensait sagement que, pour demander beaucoup à l’esprit, il faut que l’esprit soit soutenu par une forte organisation physique; alors, quoique tardivement fécondées par l’instruction, les facultés intellectuelles offrent de prompts résultats.

Le bon Walter Murph n’était pas savant; il ne put donner à Rodolphe que quelques connaissances premières; mais personne mieux que lui ne pouvait inspirer à son élève la conscience de ce qui était juste, loyal, généreux; l’horreur de ce qui était bas, lâche, misérable.

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