Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– M’y voilà, monsieur Murph. Hier, en venant à mon train de bois, vous m’avez dit: «Mon garçon, je ne suis pas riche, mais je puis vous faire avoir une place où vous aurez moins de mal que sur le port, et où vous gagnerez quatre francs par jour.» Quatre francs par jour… vive la Charte! Je n’y pouvais croire: paye d’adjudant-sous-officier! Je vous réponds: «Ça me va, monsieur Murph. – Mais, que vous me dites, il ne faudra pas que vous soyez fait comme un gueux, car ça effrayerait les bourgeois où je vous mène.» Je vous réponds: «Je n’ai pas de quoi me faire autrement.» Vous me dites: «Venez au Temple.» Je vous suis; je choisis ce qu’il y a de plus flambant chez la mère Hubart, vous m’avancez de quoi payer, et, en un quart d’heure, je suis ficelé comme un propriétaire ou comme un dentiste. Vous me donnez rendez-vous pour ce matin à la porte Saint-Denis, au point du jour; je vous y trouve avec votre carriole, et nous voici.

– Eh bien! qu’y a-t-il à regretter pour vous dans tout cela?

– Il y a… que, d’être bien mis, voyez-vous, monsieur Murph, ça gâte, et que, quand je reprendrai mon vieux bourgeron et mes guenilles, ça me fera un effet. Et puis… gagner quatre francs par jour, moi qui n’en gagnais que deux… et ça tout d’un coup… ça me fait l’effet d’être trop beau, et de ne pouvoir pas durer; et j’aimerais mieux coucher toute ma vie sur la méchante paillasse de mon garni, que de coucher cinq ou six nuits dans un bon lit. Voilà mon caractère.

– Cela ne manque pas de raison. Mais il vaudrait mieux toujours coucher dans un bon lit.

– C’est clair, il vaut mieux avoir du pain tout son soûl que de crever de faim. Ah çà! c’est donc une boucherie ici? dit le Chourineur en prêtant l’oreille aux coups de couperet du garçon, et en entrevoyant des quartiers de bœuf à travers les rideaux.

– Oui, mon brave; elle appartient à un de mes amis. Pendant que mon cheval souffle, voulez-vous la visiter?

– Ma foi, oui; ça me rappelle ma jeunesse… si ce n’est que j’avais Montfaucon pour abattoir et de vieilles rosses pour bétail. C’est drôle si j’avais eu de quoi, c’est un état que j’aurais tout de même bien aimé, que celui de boucher! S’en aller sur un bon bidet acheter des bestiaux dans les foires, revenir chez soi au coin de son feu, se chauffer si l’on a froid, se sécher si l’on est mouillé, trouver la ménagère, une bonne grosse maman fraîche et réjouie avec une tapée d’enfants qui vous fouillent dans vos sacoches pour voir si vous leur rapportez quelque chose. Et puis le matin, dans l’abattoir, empoigner un bœuf par les cornes… quand il est méchant surtout, nom de nom… il faut qu’il soit méchant… le mettre à l’anneau, l’abattre, le dépecer, le parer… Tonnerre! ça aurait été mon ambition, comme à la Goualeuse de manger du sucre d’orge quand elle était petite… À propos de cette pauvre fille, monsieur Murph, en ne la voyant plus revenir chez l’ogresse, je me suis bien douté que M. Rodolphe l’avait tirée de là. Tenez, ça, c’est une bonne action, monsieur Murph. Pauvre fille! ça ne demandait pas à mal faire… C’était si jeune! Et plus tard… l’habitude… Enfin M. Rodolphe a bien fait.

– Je suis de votre avis. Mais voulez-vous venir visiter la boutique, en attendant que notre cheval ait soufflé?

Le Chourineur et Murph entrèrent dans la boutique, puis ils allèrent voir l’étable, où étaient renfermés trois bœufs magnifiques et une vingtaine de moutons; puis l’écurie, la remise, la tuerie, les greniers et les dépendances de cette maison, tenue avec un soin, une propreté, qui annonçaient l’ordre et l’aisance.

Lorsqu’ils eurent tout vu, sauf l’étage supérieur:

– Avouez, dit Murph, que mon ami est un gaillard bien heureux. Cette maison et ce fonds sont à lui; sans compter un millier d’écus roulants pour son commerce. Avec cela, trente-huit ans, fort comme un taureau, d’une santé de fer, le goût de son état. Le brave et honnête garçon que vous avez vu en bas le remplace avec beaucoup d’intelligence, quand il va en foire acheter des bestiaux. Encore une fois, n’est-il pas bien heureux, mon ami?

– Ah! dame, oui, monsieur Murph. Mais que voulez-vous? il y a des heureux et des malheureux; quand je pense que je vas gagner quatre francs par jour, et qu’il y en a qui ne gagnent que moitié, ou moins…

– Voulez-vous monter voir le reste de la maison?

– Volontiers, monsieur Murph.

– Justement le bourgeois qui doit vous employer est là-haut.

– Le bourgeois qui doit m’employer?

– Oui.

– Tiens, pourquoi donc que vous ne me l’avez pas dit plus tôt?

– Je vous expliquerai cela plus tard.

– Un moment, dit le Chourineur d’un air triste et embarrassé, en arrêtant Murph par le bras; écoutez, je dois vous dire une chose… que M. Rodolphe ne vous a peut-être pas dite… mais que je ne dois pas cacher au bourgeois qui veut m’employer… parce que, si cela le dégoûte, autant que ce soit tout de suite qu’après.

– Que voulez-vous?

– Je veux dire…

– Eh bien!

– Que je suis repris de justice… que j’ai été au bagne…, dit le Chourineur d’une voix sourde.

– Ah! fit Murph.

– Mais je n’ai jamais fait de tort à personne! s’écria le Chourineur, et je crèverais plutôt de faim que de voler… Mais j’ai fait pis que voler, ajouta le Chourineur en baissant la tête, j’ai tué… par colère… Enfin, ce n’est pas tout ça, reprit-il après un moment de silence, les bourgeois ne veulent jamais employer un forçat; ils ont raison, c’est pas là qu’on couronne des rosières. C’est ce qui m’a toujours empêché de trouver de l’ouvrage ailleurs que sur les ports, à débarder des trains de bois; car j’ai toujours dit, en me présentant pour travailler: Voici, voilà… en voulez-vous? N’en voulez-vous pas? J’aime mieux être refusé tout de suite que découvert plus tard… C’est pour vous dire que je vais tout dégoiser au bourgeois. Vous le connaissez: s’il doit me refuser, évitez-moi ça en me le disant, et je vais tourner les talons.

– Venez toujours, dit Murph.

Le Chourineur suivit Murph; ils montèrent un escalier: une porte s’ouvrit, tous deux se trouvèrent en présence de Rodolphe.

– Mon bon Murph… laisse-nous, dit Rodolphe.

II Récompense

– Vive la Charte! je suis crânement content de vous retrouver, monsieur Rodolphe, ou plutôt monseigneur, s’écria le Chourineur.

Il éprouvait une véritable joie à revoir Rodolphe; car les cœurs généreux s’attachent autant par les services qu’ils rendent que par ceux qu’ils reçoivent.

– Bonjour, mon garçon; je suis aussi ravi de vous voir.

– Farceur de M. Murph! qui disait que vous étiez parti. Mais tenez, monseigneur…

– Appelez-moi monsieur Rodolphe, j’aime mieux ça.

– Eh bien! monsieur Rodolphe… pardon de n’avoir pas été vous revoir après la nuit du Maître d’école… Je sens maintenant que j’ai fait une impolitesse; mais enfin, vous ne m’en voudrez pas, n’est-ce pas?

– Je vous la pardonne, dit Rodolphe en souriant.

Puis il ajouta:

– Murph vous a fait voir cette maison?

– Oui, monsieur Rodolphe; belle habitation, belle boutique; c’est cossu, soigné. À propos de cossu, c’est moi qui vas l’être, monsieur Rodolphe: quatre francs par jour, que M. Murph me fait gagner… quatre francs!

– J’ai mieux que cela à vous proposer, mon garçon.

– Oh! mieux… sans vous commander, c’est difficile. Quatre francs par jour!

– J’ai mieux à vous proposer, vous dis-je: car cette maison, ce qu’elle contient, cette boutique et mille écus que voici dans ce portefeuille, tout cela vous appartient.

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