Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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On ne pouvait voir quelque chose de plus épouvantable que le visage de ce brigand. Sa figure était sillonnée en tous sens de cicatrices profondes, livides; l’action corrosive du vitriol avait boursouflé ses lèvres; les cartilages du nez ayant été coupés, deux trous difformes remplaçaient les narines. Ses yeux gris, très-clairs, très-petits, très-ronds, étincelaient de férocité; son front, aplati comme celui d’un tigre, disparaissait à demi sous une casquette de fourrure à longs poils fauves… on eût dit la crinière du monstre.

Le Maître d’école n’avait guère plus de cinq pieds deux ou trois pouces; sa tête, démesurément grosse, était enfoncée entre ses deux épaules larges, élevées, puissantes, charnues, qui se dessinaient même sous les plis flottants de sa blouse de toile écrue; il avait les bras longs, musculeux; les mains courtes, grosses et velues jusqu’à l’extrémité des doigts; ses jambes étaient un peu arquées, mais leurs mollets énormes annonçaient une force athlétique.

Cet homme offrait, en un mot, l’exagération de ce qu’il y a de court, de trapu, de ramassé dans le type de l’Hercule Farnèse.

Quant à l’expression de férocité qui éclatait sur ce masque affreux, quant à ce regard inquiet, mobile, ardent comme celui d’une bête sauvage, il faut renoncer à les peindre.

La femme qui accompagnait le Maître d’école était vieille, assez proprement vêtue d’une robe brune, d’un tartan à carreaux rouges et noirs, et d’un bonnet blanc.

Rodolphe la voyait de profil; son œil vert et rond, son nez crochu, ses lèvres minces, son menton saillant, sa physionomie à la fois méchante et rusée, lui rappelèrent la Chouette.

Il allait faire part de cette observation à la Goualeuse, lorsqu’en levant les yeux sur la jeune fille il la vit pâlir; elle regardait avec une terreur muette la hideuse compagne du Maître d’école; enfin, saisissant le bras de Rodolphe, d’une main tremblante, Fleur-de-Marie lui dit à voix basse:

– La Chouette! mon Dieu!… la Chouette… la borgnesse!

À ce moment, le Maître d’école, échangeant quelques paroles à voix basse avec un des habitués du tapis-franc, s’avança lentement vers la table où s’attablaient Rodolphe, la Goualeuse et le Chourineur.

Alors, s’adressant à Fleur-de-Marie, d’une voix rauque et creuse comme le rugissement d’un tigre:

– Eh! dis donc, la belle blonde, tu vas quitter ces deux mufles et t’en venir avec moi…

La Goualeuse ne répondit rien, se serra contre Rodolphe; ses dents se choquaient d’effroi.

– Et moi… je ne serai pas jalouse, dit l’horrible Chouette en riant aux éclats.

Elle ne reconnaissait pas encore dans la Goualeuse la Pégriotte, sa victime.

– Ah çà, petite, est-ce que tu ne m’entends pas? dit le monstre en s’avançant. Si tu ne viens pas, je t’éborgne pour faire le pendant de la Chouette. Et toi, l’homme à moustache… (il s’adressait à Rodolphe), si tu ne me jettes pas cette blonde par-dessus la table… je te crève…

– Mon Dieu, mon Dieu! défendez-moi! s’écria la Goualeuse à Rodolphe, en joignant les mains. Puis, réfléchissant qu’elle allait l’exposer à un grand danger, elle reprit à voix basse: Non, non, ne bougez pas, monsieur Rodolphe; s’il approche, je crierai au secours, et, de peur d’un esclandre qui attirerait la police, l’ogresse prendra mon parti.

– Sois tranquille, ma fille, dit Rodolphe en regardant intrépidement le Maître d’école. Tu es à côté de moi, tu n’en bougeras pas; et comme ce hideux animal te fait mal au cœur et à moi aussi, je vais le porter dans la rue…

– Toi? dit le Maître d’école.

– Moi!!!… reprit Rodolphe.

Et malgré les efforts de la Goualeuse, il se leva de table.

Le Maître d’école recula d’un pas au terrible aspect de la physionomie de Rodolphe. Fleur-de-Marie et le Chourineur furent aussi frappés de l’expression de méchanceté, de rage diabolique qui, en ce moment, contracta la noble figure de leur compagnon: il devint méconnaissable. Dans sa lutte contre le Chourineur, il s’était montré dédaigneux et railleur; mais face à face avec le Maître d’école, il semblait possédé d’une haine féroce: ses pupilles, dilatées par la fureur, luisaient d’un éclat étrange.

Certains regards ont une puissance magnétique irrésistible: quelques duellistes célèbres doivent, dit-on, leurs sanglants triomphes à cette action fascinatrice de leur regard, qui démoralise, qui atterre leurs adversaires.

Rodolphe était doué de cet effrayant coup d’œil fixe, perçant, qui épouvante, et que ceux qu’il obsède ne peuvent éviter… Ce regard les trouble, les domine; ils le ressentent presque physiquement, et, malgré eux, ils le recherchent… ils ne peuvent en détacher leur vue.

Le Maître d’école tressaillit, recula encore d’un pas, et, ne se fiant plus à sa force prodigieuse, il chercha sous sa blouse le manche de son poignard.

Un meurtre eût peut-être ensanglanté le tapis-franc si la Chouette, saisissant le Maître d’école par le bras, ne se fût écriée:

– Minute… minute… Fourline [64] , laisse-moi dire un mot… Tu mangeras ces deux mufles tout à l’heure, ils ne t’échapperont pas…

Le Maître d’école regarda la borgnesse avec étonnement.

Depuis quelques minutes la Chouette observait Fleur-de-Marie avec une attention croissante, cherchant à rassembler ses souvenirs.

Enfin elle ne conserva plus le moindre doute: elle reconnut la Goualeuse.

– Est-il possible! s’écria la borgnesse en joignant les mains avec étonnement, c’est la Pégriotte, la voleuse de sucres d’orge. Mais d’où donc que tu sors? c’est donc le boulanger [65] qui t’envoie! ajouta-t-elle en montrant le poing à la jeune fille. Tu retomberas donc toujours sous ma griffe? Sois tranquille, si je ne t’arrache plus de dents, je t’arracherai toutes les larmes de ton corps. Ah! vas-tu rager! Tu ne sais donc pas? je connais tes parents… Le Maître d’école a vu au pré l’homme qui t’avait donnée à moi quand tu étais toute petite… Il lui a dit le nom de ta mère… C’est des daims huppés [66] , tes parents…

– Mes parents! vous les connaissez?… s’écria Fleur-de-Marie.

– Oui, mon homme sait le nom de ta mère… mais je lui arracherai plutôt la langue que de le laisser te le dire… Il a encore vu hier celui qui t’a amenée dans mon chenil, parce qu’on ne payait plus sa femme, qui t’avait nourrie… car elle ne tenait guère à toi, ta mère, elle aurait autant aimé te savoir crevée, bien sûr… Mais c’est égal, si tu savais son nom maintenant, tu pourrais joliment la rançonner, ma petite bâtarde… L’homme que je te dis a des papiers… oui, Pégriotte, il a des lettres de ta mère… et s’il ne s’en sert pas, c’est qu’il a des raisons pour ça… Hein! tu rages… tu pleures, Pégriotte… Eh bien, non, tu ne la connaîtras pas, ta mère… Tu ne la connaîtras pas.

– J’aime autant qu’elle me croie morte…, dit Fleur-de-Marie en essuyant ses yeux.

Rodolphe, oubliant le Maître d’école, avait attentivement écouté la Chouette, dont le récit l’intéressait.

Pendant ce temps, le brigand n’étant plus sous l’influence du regard de Rodolphe avait repris courage; il ne pouvait croire que ce jeune homme, de taille moyenne et svelte, fût en état de se mesurer avec lui; sûr de sa force herculéenne, il s’approcha du défenseur de la Goualeuse et dit à la Chouette avec autorité:

– Assez bavardé comme ça… Je veux dévisager ce beau mufle-là et lui défoncer la frimousse… pour que la belle blonde me trouve plus gentil que lui.

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