Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Hélas! vous avez raison, homme impitoyable! Il faut, malgré moi, revenir au triste sujet qui m’amène auprès de vous. Eh bien! M. d’Orbigny pousse la bonté jusqu’à vouloir… dénaturer une partie de sa fortune et me faire don… d’une somme considérable.

– Mais sa fille, sa fille? s’écria sévèrement M. Ferrand. Je dois vous déclarer que depuis un an M. d’Harville m’a chargé de ses affaires. Je lui ai dernièrement encore fait acheter une terre magnifique. Vous connaissez ma rudesse en affaires, peu m’importe que M. d’Harville soit un client; ce que je plaide, c’est la cause de la justice; si votre mari veut prendre envers sa fille, M med’Harville, une détermination qui ne semble pas convenable… je vous le dirai brutalement, il ne faudra pas compter sur mon concours. Nette et droite, telle a toujours été ma ligne de conduite.

– Et la mienne donc! Ainsi je répète sans cesse à mon mari ce que vous me dites là: «Votre fille a de grands torts envers vous, soit; mais ce n’est pas une raison pour la déshériter.»

– Très-bien, à la bonne heure. Et que répondit-il?

– Il répond: «Je laisserai à ma fille vingt-cinq mille francs de rentes. Elle a eu plus d’un million de sa mère; son mari a personnellement une fortune énorme; ne puis-je pas vous abandonner le reste, à vous, ma tendre amie, le seul soutien, la seule consolation de mes vieux jours, mon ange gardien?»

«Je vous répète ces paroles trop flatteuses, dit M med’Orbigny avec un soupir de modestie, pour vous montrer combien M. d’Orbigny est bon pour moi; mais, malgré cela, j’ai toujours refusé ses offres; ce que voyant, il s’est décidé à me prier de venir vous trouver.

– Mais je ne connais pas M. d’Orbigny.

– Mais lui, comme tout le monde, connaît votre loyauté.

– Mais comment vous a-t-il adressée à moi?

– Pour couper court à mes refus, à mes scrupules, il m’a dit: «Je ne vous propose pas de consulter mon notaire, vous le croiriez trop à ma dévotion; mais je m’en rapporterai absolument à la décision d’un homme dont le rigorisme de probité est proverbial, M. Jacques Ferrand. S’il trouve votre délicatesse compromise par votre acquiescement à mes offres, nous n’en parlerons plus; sinon vous vous résignerez. – J’y consens, dis-je à M. d’Orbigny, et voilà comment vous êtes devenu notre arbitre. – S’il m’approuve, ajouta mon mari, je lui enverrai un plein pouvoir pour réaliser, en mon nom, mes valeurs de rentes et de portefeuille; il gardera cette somme en dépôt, et après moi, ma tendre amie, vous aurez au moins une existence digne de vous.»

Jamais peut-être M. Ferrand ne sentit plus qu’en ce moment l’utilité de ses lunettes. Sans elles, M med’Orbigny eût sans doute été frappée du regard étincelant du notaire, dont les yeux semblèrent s’illuminer à ce mot de dépôt.

Il répondit néanmoins d’un ton bourru:

– C’est impatientant… voilà la dix ou douzième fois qu’on me choisit ainsi pour arbitre… toujours sous le prétexte de ma probité… on n’a que ce mot à la bouche… Ma probité!… ma probité!… bel avantage… ça ne me vaut que des ennuis… que des tracas…

– Mon bon monsieur Ferrand… voyons… ne me rudoyez pas. Vous écrirez donc à M. d’Orbigny, il attend votre lettre afin de vous adresser ses pleins pouvoirs… pour réaliser cette somme…

– Combien à peu près?…

– Il m’a parlé, je crois, de quatre à cinq cent mille francs.

– La somme est moins considérable que je ne le croyais; après tout, vous vous êtes dévouée à M. d’Orbigny… Sa fille est riche… vous n’avez rien… je puis approuver cela; il me semble que loyalement vous devez accepter…

– Vrai… vous croyez? dit M med’Orbigny, dupe comme tout le monde de la probité proverbiale du notaire, et qui n’avait pas été détrompée à cet égard par Polidori.

– Vous pouvez accepter, répéta-t-il.

– J’accepterai donc, dit M med’Orbigny avec un soupir.

Le premier clerc frappa à la porte.

– Qu’est-ce? demanda M. Ferrand.

– M mela comtesse Mac-Gregor.

– Faites attendre un moment…

– Je vous laisse donc, mon cher monsieur Ferrand, dit M me d’Orbigny, vous écrirez à mon mari… puisqu’il le désire, et il vous enverra ses pleins pouvoirs demain…

– J’écrirai…

– Adieu, mon digne et bon conseil.

– Ah! vous ne savez pas, vous autres gens du monde, combien il est désagréable de se charger de pareils dépôts… la responsabilité qui pèse sur nous. Je vous dis qu’il n’y a rien de plus détestable que cette belle réputation de probité, qui ne vous attire que des corvées!

– Et l’admiration des gens de bien!

– Dieu merci! je place ailleurs qu’ici-bas la récompense que j’ambitionne! dit M. Ferrand d’un ton béat.

À M med’Orbigny succéda Sarah Mac-Gregor.

XVII La comtesse Mac-Gregor

Sarah entra dans le cabinet du notaire avec son sang-froid et son assurance habituels. Jacques Ferrand ne la connaissait pas, il ignorait le but de sa visite; il s’observa plus encore que de coutume, dans l’espoir de faire une nouvelle dupe… Il regarda très-attentivement la comtesse et, malgré l’impassibilité de cette femme au front de marbre, il remarqua un léger tressaillement des sourcils, qui lui parut trahir un embarras contraint.

Le notaire se leva de son fauteuil, avança une chaise, la montra du geste à Sarah et lui dit:

– Vous m’avez demandé, madame, un rendez-vous pour aujourd’hui; j’ai été très-occupé hier, je n’ai pu vous répondre que ce matin; je vous en fais mille excuses.

– Je désirais vous voir, monsieur… pour une affaire de la plus haute importance… Votre réputation de probité, de bonté, d’obligeance, m’a fait espérer le succès de la démarche que je tente auprès de vous…

Le notaire s’inclina légèrement sur sa chaise.

– Je sais, monsieur, que votre discrétion est à toute épreuve…

– C’est mon devoir, madame.

– Vous êtes, monsieur, un homme rigide et incorruptible.

– Oui, madame.

– Pourtant, si l’on vous disait: «Monsieur, il dépend de vous de rendre la vie… plus que la vie… la raison, à une malheureuse mère», auriez-vous le courage de refuser?

– Précisez des faits, madame, je répondrai.

– Il y a quatorze ans environ, à la fin du mois de décembre 1824, un homme, jeune encore, vêtu de deuil… est venu vous proposer de prendre en viager la somme de cent cinquante mille francs, que l’on voulait placer à fonds perdus sur la tête d’une enfant de trois ans dont les parents désiraient rester inconnus.

– Ensuite, madame? dit le notaire, s’épargnant ainsi de répondre affirmativement.

– Vous avez consenti à vous charger de ce placement, et de faire assurer à cette enfant une rente viagère de huit mille francs; la moitié de ce revenu devait être capitalisée à son profit jusqu’à sa majorité; l’autre moitié devait être payée par vous à la personne qui prenait soin de cette petite fille?

– Ensuite, madame?

– Au bout de deux ans, dit Sarah sans pouvoir vaincre une légère émotion, le 28 novembre 1827, cette enfant est morte.

– Avant de continuer cet entretien, madame, je vous demanderai quel intérêt vous portez à cette affaire.

– La mère de cette petite fille est… ma sœur, monsieur [39]. J’ai là, pour preuve de ce que j’avance, l’acte de décès de cette pauvre petite, les lettres de la personne qui a pris soin d’elle, l’obligation d’un de vos clients, chez lequel vous aviez placé les cinquante mille écus.

– Voyons ces papiers, madame.

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