Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Plus original que jamais: il part pour l’Orient, et il en revient juste à temps pour recevoir hier matin un coup d’épée, fort innocent du reste.

– Ce pauvre duc! Et sa femme, toujours belle et ravissante?

– Vous savez, madame, que j’ai l’honneur d’être un de ses meilleurs amis, mon témoignage à ce sujet serait suspect… Veuillez, madame, à votre retour aux Aubiers, me faire la grâce de ne pas m’oublier auprès de M. d’Orbigny.

– Il sera très-sensible, je vous assure, à votre aimable souvenir; car il s’informe souvent de vous, de vos succès… Il dit toujours que vous lui rappelez le duc de Lauzun.

– Cette comparaison seule est tout un éloge; mais, malheureusement pour moi, elle est beaucoup plus bienveillante que vraie. Adieu, madame; car je n’ose espérer que vous puissiez me faire l’honneur de me recevoir avant votre départ.

– Je serais désolée que vous prissiez la peine de venir chez moi!… Je suis tout à fait campée pour quelques jours en hôtel garni, mais si, cet été ou cet automne, vous passez sur notre route en allant à quelqu’un de ces châteaux à la mode où les merveilleuses se disputent le plaisir de vous recevoir… accordez-nous quelques jours, seulement par curiosité de contraste, et pour vous reposer chez de pauvres campagnards de l’étourdissement de la vie de château si élégante et si folle… car c’est toujours fête où vous allez!…

– Madame…

– Je n’ai pas besoin de vous dire combien M. d’Orbigny et moi nous serons heureux de vous recevoir… Mais, adieu, monsieur; je crains que le bourru bienfaisant (elle montra le notaire) ne s’impatiente de nos bavardages.

– Bien au contraire, madame, bien au contraire, dit Ferrand avec un accent qui redoubla la rage contenue de M. de Saint-Remy.

– Avouez que M. Ferrand est un homme terrible, reprit M me d’Orbigny en faisant l’évaporée. Mais prenez garde; puisqu’il est heureusement pour vous chargé de vos affaires, il vous grondera furieusement, c’est un homme impitoyable. Mais que dis-je?… au contraire… un merveilleux comme vous… avoir M. Ferrand pour notaire… mais c’est un brevet d’amendement; car on sait bien qu’il ne laisse jamais faire de folies à ses clients, sinon il leur rend leurs comptes… Oh! il ne veut pas être le notaire de tout le monde… Puis, s’adressant à Jacques Ferrand: – Savez-vous, monsieur le puritain, que c’est une superbe conversion que vous avez faite là… rendre sage l’élégant par excellence, le roi de la mode?

– C’est justement une conversion, madame, M. le vicomte sort de mon cabinet tout autre qu’il n’y était entré.

– Quand je vous dis que vous faites des miracles!… ce n’est pas étonnant, vous êtes un saint.

– Ah! madame… vous me flattez, dit Jacques Ferrand avec componction.

M. de Saint-Remy salua profondément M med’Orbigny; puis, au moment de quitter le notaire, voulant tenter une dernière fois de l’apitoyer, il lui dit d’un ton dégagé, qui laissait pourtant deviner une anxiété profonde:

– Décidément, mon cher monsieur Ferrand, vous ne voulez pas m’accorder ce que je vous demande?

– Quelque folie, sans doute?… Soyez inexorable, mon cher puritain, s’écria M med’Orbigny en riant.

– Vous entendez, monsieur, je ne puis contrarier une aussi belle dame…

– Mon cher monsieur Ferrand, parlons sérieusement… des choses sérieuses… et vous savez que celle-là… l’est beaucoup… Décidément vous me refusez? demanda le vicomte avec une angoisse à peine dissimulée.

Le notaire fut assez cruel pour paraître hésiter, M. de Saint-Remy eut un moment d’espoir.

– Comment, homme de fer, vous cédez? dit en riant la belle-mère de M med’Harville, vous subissez aussi le charme de l’irrésistible?…

– Ma foi, madame, j’étais sur le point de céder, comme vous dites; mais vous me faites rougir de ma faiblesse, reprit M. Ferrand. Puis, s’adressant au vicomte, il lui dit, avec une expression dont celui-ci comprit toute la signification: Là, sérieusement (et il appuya sur ce mot), c’est impossible… Je ne souffrirai pas que, par caprice, vous fassiez une étourderie pareille… Monsieur le vicomte, je me regarde comme le tuteur de mes clients; je n’ai pas d’autre famille, et je me regarderais comme complice des folies que je le leur laisserais faire.

– Oh! le puritain! Voyez-vous le puritain! dit M med’Orbigny.

– Du reste, voyez M. Petit-Jean; il pensera, j’en suis sûr, absolument comme moi; et, comme moi, il vous dira… non!

M. de Saint-Remy sortit désespéré.

Après un moment de réflexion, il dit: – Il le faut. Puis, à son chasseur, qui tenait ouverte la portière de sa voiture:

– À l’hôtel de Lucenay.

Pendant que M. de Saint-Remy se rend chez la duchesse, nous ferons assister nos lecteurs à l’entretien de M. Ferrand et de la belle-mère de M med’Harville.

XVI Le testament

Le lecteur a peut-être oublié le portrait de la belle-mère de M me d’Harville, tracé par celle-ci.

Répétons que M med’Orbigny est une petite femme blonde, mince, ayant les cils presque blancs, les yeux ronds et d’un bleu pâle; sa parole est mielleuse, son regard hypocrite, ses manières insinuantes et insidieuses. En étudiant sa physionomie fausse et perfide, on y découvre quelque chose de sournoisement cruel.

– Quel charmant jeune homme que M. de Saint-Remy! dit M me d’Orbigny à Jacques Ferrand lorsque le vicomte fut sorti.

– Charmant. Mais, madame, causons d’affaires… Vous m’avez écrit de Normandie que vous vouliez me consulter sur de graves intérêts…

– N’avez-vous pas toujours été mon conseil depuis que ce bon docteur Polidori m’a adressée à vous?… À propos, avez-vous de ses nouvelles? demanda M med’Orbigny d’un air parfaitement détaché.

– Depuis son départ de Paris il ne m’a pas écrit une seule fois, répondit non moins indifféremment le notaire.

Avertissons le lecteur que ces deux personnages se mentaient effrontément l’un à l’autre. Le notaire avait vu récemment Polidori (un de ses deux complices) et lui avait proposé d’aller à Asnières, chez les Martial, pirates d’eau douce dont nous parlerons plus tard, d’aller, disons-nous, empoisonner Louise Morel, sous le nom du Dr Vincent.

La belle-mère de M med’Harville se rendait à Paris afin d’avoir aussi une conférence secrète avec ce scélérat, depuis assez longtemps caché, nous l’avons dit, sous le nom de César Bradamanti.

– Mais il ne s’agit pas du bon docteur, reprit la belle-mère de M me d’Harville; vous me voyez très-inquiète: mon mari est indisposé; sa santé s’affaiblit de plus en plus. Sans me donner de craintes graves… son état me tourmente… ou plutôt le tourmente, dit M me d’Orbigny en essuyant ses yeux légèrement humectés.

– De quoi s’agit-il?

– Il parle incessamment de dernières dispositions à prendre… de testament…

Ici M med’Orbigny cacha son visage dans son mouchoir pendant quelques minutes.

– Cela est triste, sans doute, reprit le notaire, mais cette précaution n’a en elle-même rien de fâcheux… Quelles seraient d’ailleurs les intentions de M. d’Orbigny, madame?

– Mon Dieu, que sais-je?… Vous sentez bien que, lorsqu’il met la conversation sur ce sujet, je ne l’y laisse pas longtemps.

– Mais, enfin, à ce propos, ne vous a-t-il rien dit de positif?

– Je crois, reprit M med’Orbigny d’un air parfaitement désintéressé, je crois qu’il veut non-seulement me donner tout ce que la loi lui permet de me donner… mais… Oh! tenez, je vous en prie, ne parlons pas de cela…

– De quoi parlerons-nous?

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