Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Прочие приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Mystères De Paris Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Les Mystères De Paris Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le vicomte n’avait pas fait deux pas dans ce cabinet, n’avait pas dit une parole, que le notaire, qui le connaissait de réputation, le haïssait déjà. D’abord il voyait en lui, pour ainsi dire, un rival en fourberies; et puis, par cela même que M. Ferrand était d’une mine basse et ignoble, il détestait chez les autres l’élégance, la grâce et la jeunesse, surtout lorsqu’un air suprêmement insolent accompagnait ces avantages.

Le notaire affectait ordinairement une sorte de brusquerie rude, presque grossière, envers ses clients, qui n’en ressentaient que plus d’estime pour lui en raison de ces manières de paysan du Danube. Il se promit de redoubler de brutalité envers M. de Saint-Remy.

Celui-ci, ne connaissant aussi Jacques Ferrand que de réputation, s’attendait à trouver en lui une sorte de tabellion, bonhomme ou ridicule, le vicomte se représentant toujours sous des dehors presque niais les hommes de probité proverbiale, dont Jacques Ferrand était, disait-on, le type achevé.

Loin de là, la physionomie, l’attitude du tabellion, imposaient au vicomte un ressentiment indéfinissable, moitié crainte, moitié haine, quoiqu’il n’eût aucune raison sérieuse de le craindre ou de le haïr. Aussi, en conséquence de son caractère résolu, M. de Saint-Remy exagéra-t-il encore son insolence et sa fatuité habituelles. Le notaire gardait son bonnet sur sa tête, le vicomte garda son chapeau et s’écria, dès la porte, d’une voix haute et mordante:

– Il est pardieu! fort étrange, monsieur, que vous me donniez la peine de venir ici, au lieu d’envoyer chercher chez moi l’argent des traites que j’ai souscrites à ce Badinot, et pour lesquelles ce drôle-là m’a poursuivi… Vous me dites, il est vrai, qu’en outre vous avez une communication très-importante à me faire… soit… mais alors vous ne devriez pas m’exposer à attendre un quart d’heure dans votre antichambre; cela n’est pas poli, monsieur.

M. Ferrand, impassible, termina un calcul qu’il faisait, essuya méthodiquement sa plume sur l’éponge imbibée d’eau qui entourait son encrier de faïence ébréchée, et leva vers le vicomte sa face glaciale, terreuse et camuse, chargée d’une paire de lunettes.

On eût dit une tête de mort dont les orbites auraient été remplacées par de larges prunelles fixes, glauques et vertes.

Après l’avoir considéré un moment en silence, le notaire dit au vicomte, d’une voix brusque et brève:

– Où est l’argent?

Ce sang-froid exaspéra M. de Saint-Remy.

Lui… lui, l’idole des femmes, l’envie des hommes, le parangon de la meilleure compagnie de Paris, le duelliste redouté, ne pas produire plus d’effet sur un misérable notaire! Cela était odieux; quoiqu’il fût en tête-à-tête avec Jacques Ferrand, son orgueil intime se révoltait.

– Où sont les traites? reprit-il aussi brièvement.

Du bout d’un de ses doigts durs comme du fer et couverts de poils roux, le notaire, sans répondre, frappa sur un large portefeuille de cuir posé près de lui.

Décidé à être aussi laconique, mais frémissant de colère, le vicomte prit dans la poche de sa redingote un petit agenda de cuir de Russie fermé par des agrafes d’or, en tira quarante billets de mille francs et les montra au notaire.

– Combien? demanda celui-ci.

– Quarante mille francs.

– Donnez…

– Tenez, et finissons vite, monsieur; faites votre métier, payez-vous, remettez-moi les traites, dit le vicomte en jetant impatiemment le paquet de billets de banque sur la table.

Le notaire les prit, se leva, les examina près de la fenêtre, les tournant un à un, avec une attention si scrupuleuse et pour ainsi dire si insultante pour M. de Saint-Remy, que ce dernier en blêmit de rage.

Le notaire, comme s’il eût deviné les pensées qui agitaient le vicomte, hocha la tête, se tourna à demi vers lui, et lui dit avec un accent indéfinissable:

– Ça s’est vu…

Un moment interdit, M. de Saint-Remy reprit sèchement:

– Quoi?

– Des billets de banque faux, répondit le notaire en continuant de soumettre ceux qu’il tenait à un examen attentif.

– À propos de quoi me faites-vous cette remarque, monsieur?

Jacques Ferrand s’arrêta un moment, regarda fixement le vicomte à travers ses lunettes; puis, haussant imperceptiblement les épaules, il se remit à inventorier les billets sans prononcer une parole.

– Mort-Dieu, monsieur le notaire, sachez que, lorsque j’interroge, on me répond! s’écria M. de Saint-Remy irrité par le calme de Jacques Ferrand.

– Ceux-là sont bons…, dit le notaire en retournant vers son bureau où il prit une petite liasse de papiers timbrés auxquels étaient annexées deux lettres de change; il mit ensuite un des billets de mille francs et trois rouleaux de cent francs sur le dossier de la créance, puis il dit à M. de Saint-Remy, en lui indiquant du bout du doigt l’argent et les titres: «Voici ce qui vous revient des quarante mille francs; mon client m’a chargé de percevoir la note des frais.»

Le vicomte s’était contenu à grand-peine pendant que Jacques Ferrand établissait ses comptes. Au lieu de lui répondre et de prendre l’argent, il s’écria d’une voix tremblante de colère:

– Je vous demande, monsieur, pourquoi vous m’avez dit, à propos des billets de banque que je viens de vous remettre, qu’on en avait vu de faux?

– Pourquoi?

– Oui.

– Parce que… je vous ai mandé ici pour une affaire de faux…

Et le notaire braqua ses lunettes vertes sur le vicomte.

– En quoi cette affaire de faux me concerne-t-elle?

Après un moment de silence, M. Ferrand dit au vicomte, d’un air triste et sévère:

– Vous rendez-vous compte, monsieur, des fonctions que remplit un notaire?

– Le compte et les fonctions sont parfaitement simples, monsieur; j’avais tout à l’heure quarante mille francs, il m’en reste treize cents…

– Vous êtes très-plaisant, monsieur… Je vous dirai, moi, qu’un notaire est aux affaires temporelles ce qu’un confesseur est aux affaires spirituelles… Par état, il connaît souvent d’ignobles secrets.

– Après, monsieur?

– Il se trouve souvent forcé d’être en relation avec des fripons…

– Ensuite, monsieur?

– Il doit, autant qu’il le peut, empêcher un nom honorable d’être traîné dans la boue.

– Qu’ai-je de commun avec tout cela?

– Votre père vous avait laissé un nom respecté que vous déshonorez, monsieur!…

– Qu’osez-vous dire?

– Sans l’intérêt qu’inspire ce nom à tous les honnêtes gens, au lieu d’être cité ici, devant moi, vous le seriez à cette heure devant le juge d’instruction.

– Je ne vous comprends pas.

– Il y a deux mois, vous avez escompté, par l’intermédiaire d’un agent d’affaires, une traite de cinquante-huit mille francs, souscrite par la maison Meulaert et compagnie de Hambourg, au profit d’un William Smith, et payable dans trois mois chez M. Grimaldi, banquier à Paris.

– Eh bien?

– Cette traite est fausse.

– Cela n’est pas vrai…

– Cette traite est fausse!… La maison Meulaert n’a jamais contracté d’engagement avec William Smith; elle ne le connaît pas.

– Serait-il vrai! s’écria M. de Saint-Remy avec autant de surprise que d’indignation; mais alors j’ai été horriblement trompé, monsieur… car j’ai reçu cette valeur comme argent comptant.

– De qui?

– De M. William Smith lui-même; la maison Meulaert est si connue… je connaissais moi-même tellement la probité de M. William Smith que j’ai accepté cette traite en payement d’une somme qu’il me devait…

– William Smith n’a jamais existé… c’est un personnage imaginaire…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x