Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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«Mon père resta un moment stupéfait: M meRoland devint pourpre de honte et de colère; les voisins très-embarrassés baissèrent les yeux et gardèrent le silence. «- Mademoiselle, reprit mon père, vous oubliez que madame était l’amie de votre mère; vous oubliez que madame a veillé et veille encore sur votre éducation avec une sollicitude maternelle… vous oubliez enfin que je professe pour elle la plus respectueuse estime… Et puisque vous vous permettez une si inconvenante sortie devant ces messieurs, je vous dirai, moi, que les ingrats et les lâches sont ceux qui, oubliant les soins les plus tendres, osent reprocher une noble infortune à une personne qui mérite l’intérêt et le respect. – Je ne me permettrai pas de discuter cette question avec vous, mon père, dis-je d’une voix soumise. – Peut-être, mademoiselle, serai-je plus heureuse, moi! s’écria M meRoland, emportée cette fois par la colère au delà des bornes de sa prudence habituelle. Peut-être me ferez-vous la grâce, non de discuter, reprit-elle, mais d’avouer que, loin de devoir la moindre reconnaissance à votre mère, je n’ai à me souvenir que de l’éloignement qu’elle m’a toujours témoigné; car c’est bien contre sa volonté que j’ai… – Ah! madame, lui dis-je, en l’interrompant, par respect pour mon père, par pudeur pour vous-même, dispensez-vous de ces honteuses révélations, vous me feriez regretter de vous avoir exposée à de si humiliants aveux. – Comment! mademoiselle!… s’écria-t-elle presque insensée de colère, vous osez dire… – Je dis, madame, repris-je en l’interrompant encore, je dis que ma mère, en daignant vous permettre de vivre chez elle au lieu de vous en faire chasser selon son droit, a dû vous prouver, par son mépris, que sa tolérance à votre égard lui était imposée.»

– De mieux en mieux, s’écria Rodolphe, c’était une exécution complète. Et cette femme?…

– M meRoland, par un moyen fort vulgaire, mais fort commode, termina cet entretien; elle s’écria: «Mon Dieu! mon Dieu!» et se trouva mal. Grâce à cet incident, les deux témoins de cette scène sortirent sous le prétexte d’aller chercher des secours; je les imitai, pendant que mon père prodiguait à M meRoland les soins les plus empressés.

– Quel dut être le courroux de votre père lorsque ensuite vous l’avez revu…

– Il vint chez moi le lendemain matin, et me dit: «Afin qu’à l’avenir des scènes pareilles à celle d’hier ne se renouvellent plus, je vous déclare que, dès que le temps rigoureux de mon deuil et du vôtre sera expiré, j’épouserai M meRoland. Vous aurez donc désormais à la traiter avec le respect et les égards que mérite… ma femme… Pour des raisons particulières, il est nécessaire que vous vous mariiez avant moi; la fortune de votre mère s’élève à plus d’un million; c’est votre dot. Dès ce jour je m’occuperai activement de vous assurer une union convenable en donnant suite à quelques propositions qui m’ont été faites à votre sujet. La persistance avec laquelle vous attaquez, malgré mes prières, une personne qui m’est si chère me donne la mesure de votre attachement pour moi. M meRoland dédaigne ces attaques; mais je ne souffrirai pas que de telles inconvenances se renouvellent devant des étrangers dans ma propre maison. Désormais, vous n’entrerez ou ne resterez dans le salon que lorsque M meRoland ou moi, nous y serons seuls.»

«Après ce dernier entretien, je vécus encore plus isolée. Je ne voyais mon père qu’aux heures de repas, qui se passaient dans un morne silence. Ma vie était si triste que j’attendais avec impatience le moment où mon père me proposerait un mariage quelconque pour accepter. M meRoland, ayant renoncé à mal parler de ma mère, se vengeait en me faisant souffrir un supplice de tous les instants: elle affectait, pour m’exaspérer, de se servir de mille choses qui avaient appartenu à ma mère: son fauteuil, son métier à tapisserie, les livres de sa bibliothèque particulière, jusqu’à un écran à tablette que j’avais brodé pour elle et au milieu duquel se voyait son chiffre. Cette femme profanait tout…

– Oh! je conçois l’horreur que ces profanations devaient vous causer.

– Et puis l’isolement rend les chagrins plus douloureux encore…

– Et vous n’aviez personne… personne à qui vous confier?

– Personne… Pourtant je reçus une preuve d’intérêt qui me toucha, et qui aurait dû m’éclairer sur l’avenir: un des deux témoins de cette scène où j’avais si durement traité M meRoland était M. Dorval, vieux et honnête notaire, à qui ma mère avait rendu quelques services en s’intéressant à une de ses pièces. D’après la défense de mon père, je ne descendais jamais au salon lorsque des étrangers s’y trouvaient… je n’avais donc pas revu M. Dorval, lorsque, à ma grande surprise, il vint un jour, d’un air mystérieux, me trouver dans une allée du parc, lieu habituel de ma promenade. «Mademoiselle, me dit-il, je crains d’être surpris par M. le comte; lisez cette lettre, brûlez-la ensuite, il s’agit d’une chose très-importante pour vous.» Et il disparut.

«Dans cette lettre, il me disait qu’il s’agissait de me marier à M. le marquis d’Harville; ce parti semblait convenable de tout point; on me répondait des bonnes qualités de M. d’Harville: il était jeune, fort riche, d’un esprit distingué, d’une figure agréable; et pourtant les familles des deux jeunes personnes que M. d’Harville avait dû épouser successivement avaient brusquement rompu le mariage projeté. Le notaire ne pouvait me dire la raison de cette rupture, mais il croyait de son devoir de m’en prévenir, sans toutefois prétendre que la cause de ces ruptures fût préjudiciable à M. d’Harville. Les deux jeunes personnes dont il s’agissait étaient filles, l’une de M. de Beauregard, pair de France; l’autre, de lord Boltrop. M. Dorval me faisait cette confidence, parce que mon père, très-impatient de conclure mon mariage, ne paraissait pas attacher assez d’importance aux circonstances qu’on me signalait.

– En effet, dit Rodolphe, après quelques moments de réflexion, je me souviens maintenant que votre mari, à une année d’intervalle, me fit successivement part de deux mariages projetés qui, près de se conclure, avaient été brusquement rompus, m’écrivait-il, pour quelques discussions d’intérêt.

M med’Harville sourit avec amertume et répondit:

– Vous saurez la vérité tout à l’heure, monseigneur… Après avoir lu la lettre du vieux notaire, je ressentis autant de curiosité que d’inquiétude. Qui était M. d’Harville? Mon père ne m’en avait jamais parlé. J’interrogeais en vain mes souvenirs; je ne me rappelais pas ce nom. Bientôt M meRoland, à mon grand étonnement, partit pour Paris. Son voyage devait durer huit jours au plus; pourtant mon père ressentit un profond chagrin de cette séparation passagère; son caractère s’aigrit; il redoubla de froideur envers moi. Il lui échappa même de me répondre un jour que je lui demandais comment il se portait: «- Je suis souffrant, et c’est de votre faute. – De ma faute, mon père? – Certes. Vous savez combien je suis habitué à M meRoland, et cette admirable femme que vous avez outragée fait dans votre seul intérêt ce voyage, qui la retient loin de moi.»

«Cette marque d’intérêt de M meRoland m’effraya; j’eus vaguement l’instinct qu’il s’agissait de mon mariage. Je vous laisse à penser, monseigneur, la joie de mon père au retour de ma future belle-mère. Le lendemain, il me fit prier de passer chez lui; il était seul avec elle. – J’ai, me dit-il, depuis longtemps songé à votre établissement. Votre deuil finit dans un mois. Demain arrivera ici M. le marquis d’Harville, jeune homme extrêmement distingué, fort riche, et en tout capable d’assurer votre bonheur. Il vous a vue dans le monde; il désire vivement cette union; toutes les affaires d’intérêt sont réglées. Il dépendra donc absolument de vous d’être mariée avant six semaines. Si, au contraire, par un caprice, que je ne veux pas prévoir, vous refusiez ce parti presque inespéré, je me marierais toujours, selon mon intention, dès que le temps de mon deuil serait expiré. Dans ce dernier cas, je dois vous le déclarer… votre présence chez moi ne me serait agréable que si vous me promettiez de témoigner à ma femme la tendresse et le respect qu’elle mérite. – Je vous comprends, mon père. Si je n’épouse pas M. d’Harville, vous vous marierez; et alors, pour vous et pour… madame, il n’y a plus aucun inconvénient à ce que je me retire au Sacré-Cœur. – Aucun», me répondit-il froidement.

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