Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Il a raison, dit M. d’Harville; quel dommage, messieurs, que Saint-Remy n’ait pas douze à quinze cent mille livres de rentes! Quelles merveilles il nous ferait admirer!

– Puisque nous avons le bonheur de jouir d’un gouvernement représentatif, dit le duc de Lucenay, le pays ne devrait-il pas voter un million par an à Saint Remy, et le charger de représenter à Paris le goût et l’élégance française qui décideraient du goût et de l’élégance de l’Europe… du monde?

– Adopté! cria-t-on en chœur.

– Et l’on prélèverait ce million annuel, en manière d’impôt, sur ces abominables fesse-mathieux qui, possesseurs de fortunes énormes, seraient prévenus, atteints et convaincus de vivre comme des grippe-sous, ajouta M. de Lucenay.

– Et comme tels, reprit M. d’Harville, condamnés à défrayer des magnificences qu’ils devraient étaler.

– Sans compter que ces fonctions de grand prêtre, ou plutôt de grand maître de l’élégance, reprit M. de Lucenay, dévolues à Saint-Remy, auraient, par l’imitation, une prodigieuse influence sur le goût général.

– Il serait le type auquel on voudrait toujours ressembler.

– C’est clair.

– Et en tâchant de le copier, le goût s’épurerait.

– Au temps de la Renaissance, le goût est devenu partout excellent, parce qu’il se modelait sur celui des aristocraties, qui était exquis.

– À la grave tournure que prend la question, reprit gaiement M. d’Harville, je vois qu’il ne s’agit plus que d’adresser une pétition aux chambres pour l’établissement de la charge de grand maître de l’élégance française.

– Et comme les députés, sans exception, passent pour avoir des idées très-grandes, très-artistiques et très-magnifiques, cela sera voté par acclamation.

– En attendant la décision qui consacrera en droit la suprématie que Saint-Remy exerce en fait, dit M. d’Harville, je lui demanderai ses conseils pour la galerie que je vais faire construire: car j’ai été frappé de ses idées sur la splendeur des fêtes.

– Mes faibles lumières sont à vos ordres, d’Harville.

– Et quand inaugurerons-nous vos magnificences, mon cher?

– L’an prochain, je suppose; car je vais faire commencer immédiatement les travaux.

– Quel homme à projets vous êtes!

– J’en ai bien d’autres, ma foi… Je médite un bouleversement complet du Val-Richer.

– Votre terre de Bourgogne?

– Oui; il y a là quelque chose d’admirable à faire, si toutefois… Dieu me prête vie…

– Pauvre vieillard!…

– Mais n’avez-vous pas acheté dernièrement une ferme près du Val-Richer pour vous arrondir encore?

– Oui, une très-bonne affaire que mon notaire m’a conseillée.

– Et quel est ce rare et précieux notaire qui conseille de si bonnes affaires?

– M. Jacques Ferrand.

À ce nom, un léger tressaillement plissa le front de M. de Saint-Remy.

– Est-il vraiment aussi honnête homme qu’on le dit? demanda-t-il négligemment à M. d’Harville, qui se souvint alors de ce que Rodolphe avait raconté à Clémence à propos du notaire.

– Jacques Ferrand? Quelle question! Mais c’est un homme d’une probité antique, dit M. de Lucenay.

– Aussi respecté que respectable.

– Très-pieux… ce qui ne gâte rien.

– Excessivement avare… ce qui est une garantie pour ses clients.

– C’est enfin un de ces notaires de la vieille roche, qui vous demandent pour qui vous les prenez lorsqu’on s’avise de leur parler de reçu à propos de l’argent qu’on leur confie.

– Rien qu’à cause de cela, moi, je leur confierais toute ma fortune.

– Mais où diable Saint-Remy a-t-il été chercher ses doutes à propos de ce digne homme d’une intégrité proverbiale?

– Je ne suis que l’écho de bruits vagues… Du reste, je n’ai aucune raison pour nier ce phénix des notaires… Mais, pour revenir à vos projets, d’Harville, que voulez-vous donc bâtir au Val-Richer? On dit le château admirable?…

– Vous serez consulté, soyez tranquille, mon cher Saint-Remy, et plus tôt peut-être que vous ne pensez, car je me fais une joie de ces travaux; il me semble qu’il n’y a rien de plus attachant que d’avoir ainsi des intérêts successifs qui échelonnent et occupent les années à venir… Aujourd’hui ce projet… dans un an celui-ci… Plus tard, c’est autre chose… Joignez à cela une femme charmante que l’on adore, qui est de moitié dans tous vos goûts, dans tous vos desseins, et ma foi, la vie se passe assez doucement.

– Je le crois, pardieu, bien! C’est un vrai paradis sur terre.

– Maintenant, messieurs, dit d’Harville lorsque le déjeuner fut terminé, si vous voulez fumer un cigare dans mon cabinet, vous en trouverez d’excellents.

On se leva de table, on rentra dans le cabinet du marquis; la porte de sa chambre à coucher, qui y communiquait, était ouverte. Nous avons dit que le seul ornement de cette pièce se composait de deux panoplies de très-belles armes.

M. de Lucenay, ayant allumé un cigare, suivit le marquis dans sa chambre.

– Vous voyez, je suis toujours amateur d’armes, lui dit M. d’Harville.

– Voilà, en effet, de magnifiques fusils anglais et français; ma foi, je ne saurais auxquels donner la préférence… Douglas! cria M. de Lucenay, venez donc voir si ces fusils ne peuvent rivaliser avec vos meilleurs Manton.

Lord Douglas, Saint-Remy et deux autres convives entrèrent dans la chambre du marquis pour examiner les armes.

M. d’Harville, prenant un pistolet de combat, l’arma et dit en riant:

– Voici, messieurs, la panacée universelle pour tous les maux… le spleen… l’ennui…

Et il approcha, en plaisantant, le canon de ses lèvres.

– Ma foi! moi, je préfère un autre spécifique! dit Saint-Remy; celui-là n’est bon que dans les cas désespérés.

– Oui, mais il est si prompt, dit M. d’Harville. Zest! et c’est fait; la volonté n’est pas plus rapide… Vraiment, c’est merveilleux.

– Prenez donc garde, d’Harville; ces plaisanteries-là sont toujours dangereuses; un malheur est si vite arrivé! dit M. de Lucenay, voyant le marquis approcher encore le pistolet de ses lèvres.

– Parbleu, mon cher, croyez-vous que s’il était chargé je jouerais ce jeu-là?

– Sans doute, mais c’est toujours imprudent.

– Tenez, messieurs, voilà comme on s’y prend: on introduit délicatement le canon entre ses dents… et alors…

– Mon Dieu! que vous êtes donc bête, d’Harville, quand vous vous y mettez! dit M. de Lucenay en haussant les épaules.

– On approche le doigt de la détente…, ajouta M. d’Harville.

– Est-il enfant… est-il enfant… à son âge!

– Un petit mouvement sur la gâchette, reprit le marquis, et l’on va droit chez les âmes.

Avec ces mots le coup partit.

M. d’Harville s’était brûlé la cervelle.

Nous renonçons à peindre la stupeur, l’épouvante des convives de M. d’Harville.

Le lendemain on devait lire dans un journal:

«Hier, un événement aussi imprévu que déplorable a mis en émoi tout le faubourg Saint-Germain. Une de ces imprudences qui amènent chaque année de si funestes accidents a causé un affreux malheur. Voici les faits que nous avons recueillis, et dont nous pouvons garantir l’authenticité:

«M. le marquis d’Harville, possesseur d’une fortune immense, âgé à peine de vingt-six ans, cité pour la bonté de son cœur, marié depuis peu d’années à une femme qu’il idolâtrait, avait réuni quelques-uns de ses amis à déjeuner. En sortant de table, on passa dans la chambre à coucher de M. d’Harville, où se trouvaient plusieurs armes de prix. En faisant examiner à ses convives quelques fusils, M. d’Harville prit en plaisantant un pistolet qu’il ne croyait pas chargé et l’approcha de ses lèvres… Dans sa sécurité, il pesa sur la gâchette… le coup partit!… et le malheureux jeune homme tomba mort, la tête horriblement fracassée! Que l’on juge de l’effroyable consternation des amis de M. d’Harville, auxquels un instant auparavant, plein de jeunesse, de bonheur et d’avenir, il faisait part de différents projets! Enfin, comme si toutes les circonstances de ce douloureux événement devaient le rendre plus cruel encore par de pénibles contrastes, le matin même, M. d’Harville, voulant ménager une surprise à sa femme, avait acheté une parure d’un grand prix qu’il lui destinait… Et c’est au moment où peut-être jamais la vie ne lui avait paru plus riante et plus belle qu’il tombe victime d’un effroyable accident…

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